Notre Père qui es aux cieux,
tu fais de nous des alpinistes.
Escalader une montagne,
c’est rarement facile :
ce n’est pas toujours du premier coup
que l’on trouve la bonne voie.
Heureusement les compagnons de cordée,
ceux qui sont devant
mais aussi ceux qui sont derrière,
sont là pour nous soutenir.
Au bout d’un moment,
on est en haut de la paroi
et on s’aperçoit que l’on n ‘est pas encore
arrivé.
Car au-dessus il y a un autre sommet
qu’on ne voyait pas quand on était en bas.
C’est l’occasion de faire une pause,
de contempler le paysage,
de regarder le chemin parcouru.
C’est aussi là qu’on reprend des forces,
qu’on s ‘encourage à continuer
à aller plus haut, toujours plus haut,
beaucoup plus haut
qu’on ne l’aurait imaginé au départ…
Notre Père qui es aux cieux,
pardonne-moi d’oublier
qu’il y a parfois des imprudences,
qu’on est mal assuré,
ou qu’on assure mal les autres,
et que ça entame la confiance entre nous.
Pardonne-nous d’avance parfois trop vite,
parce qu’on est dans un passage facile,
mais trop vite
parce qu’on ne voit pas les autres
qui, derrière, sont bloqués.
Pardonne-nous d’oublier parfois
que tu es un des compagnons de cordée,
semblable et différent,
mais tu es là…
Notre Père qui es aux cieux,
aide-nous dans cette ascension,
on ne te demande pas
d’éliminer les obstacles,
mais plutôt de nous aider à les dépasser,
à nous dépasser,
à vouloir toujours aller plus haut.
Et surtout,
surtout nous souvenir
que même si un jour on est arrivé
en haut de la plus haute montagne
qui existe sur terre,
on n’aura pas atteint le ciel,
on ne l’aura même pas touché.
Christophe, jeune de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) de Nantes