”L’Eglise sur le divan”, par Daniel Duigou
Le chrétien, lui aussi, va devoir passer d’une croyance dans une institution idéalisée et imaginaire, à l’acceptation d’une institution limitée et bien réelle
celle-ci. Il lui fait déplacer la pierre qui cache l’entrée du tombeau et accepter qu’à l’intérieur, il n’y ait rien ou plutôt du manque. Regarder ce manque. Consentir à un non-savoir. Re-connaitre son propre corps dans ce ‘corps’-là et cette solitude. Franchir cette frontière de l’impossible. Et entrer dans la
dynamique de la foi pour y découvrir le possible.”
Extrait de L’Eglise sur le divan, de Daniel Duigou