« Chrétiens Sans Frontières 61 » s’interroge…
Lorsque Monseigneur Boulanger annonça par voie de presse, en 2009, qu’il apportait son soutien à la Marche pour la Vie, Chrétiens Sans Frontières 61 lui fit part de son étonnement dans une lettre ouverte en date du 21 janvier 2009, de voir notre Evêque apporter, de facto, son soutien à certaines organisations participantes à tendance intégriste et proches de l’extrême droite qu’un Chrétien respectueux du Message des Evangiles ne pouvait décemment pas soutenir.
Monseigneur Boulanger nous répondit, dans une lettre très courtoise, (nous citons) : « Je comprends votre réaction… j’ai expliqué ma position et je souhaite que les Evêques donnent une autre orientation à ce groupe… Personnellement je désire qu’on élargisse à « Choisir la Vie », expression reprise aux premiers chrétiens du 3ème siècle alors que l’Empire Romain supprimait les enfants anormaux, les plus faibles et développait l’esclavage… Nous allons en parler à Lourdes. Si ce groupe n’accepte pas de changer de thème, l’an prochain je ne signerai pas »
Monseigneur Boulanger explique ensuite dans cette lettre les raisons, qui pour lui, doivent donner une orientation différente à ce groupe et il conclût : « Peut-être qu’un infléchissement pourra se faire ? En tout cas, voilà pourquoi les 15 Evêques (ayant signé) doivent infléchir ce mouvement. De tout cœur avec vous. J.C.Boulanger. » Fin de citation.
Chrétiens Sans Frontières 61, à la suite de la parution dans Ouest France, en date du vendredi 15 Janvier 2010, d’un article faisant état du soutien de Monseigneur Boulanger à la 6ème Marche pour la Vie, manifeste son trouble et son incompréhension devant le geste hautement symbolique de notre Evêque, geste qui semble supposer que les 15 Evêques aient obtenus cet infléchissement dont il parlait.
Monseigneur Boulanger, dans un souci de transparence (!), n’a pas jugé utile d’en tenir au courant les Chrétiens qui l’avaient interrogés sur ce sujet… Et si les Evêques n’avaient pas obtenu cet infléchissement ?… Alors ?… Nous n’osons comprendre…