Appel du Groupe « Evangile et société » (GES) à signer la pétition « Pour un audit citoyen de la dette publique »
La crise sert d’alibi et de moteur pour poursuivre une politique qui affecte en priorité les petits, les pauvres, ceux qui sont sous le seuil de pauvreté.
Ce sont ceux-là le cœur de notre combat : rendre leur dignité à tous ceux qui sont esclaves de la misère… 7millions et demi de salariés qui perçoivent moins de 750 € par mois, ce qui touche près de 30 millions de personnes. Inadmissible aussi bien pour le citoyen que pour le disciple déclaré du fils de l’homme, Jésus de Nazareth. Tous les dimanches de l’Avent parlaient de justice pour les cassés de la vie. La bonne nouvelle est pour eux, en priorité. Et nous, nous sommes invités – c’est notre mission d’êtres humains – à mettre tous nos moyens, toute notre énergie à libérer nos frères de l’esclavage dans lequel les régimes économiques, financiers et politiques les maintiennent, voire les enfoncent, avec notre complicité de fait.
Nous relisons Matthieu, en commençant par les toutes premières parole de Jésus au moment de son baptême par Jean au Jourdain : « Tout ce qui est juste doit être établi, faisons en sorte de l’accomplir ».
Et puis : « Allons avec courage sur les chemins de la justice à la rencontre du Seigneur ». Le Dieu auquel nous croyons « Vient à la rencontre de celui qui pratique (agit) la justice avec joie » ; « Ciel nouveau et terre nouvelle où résidera la justice » ; « Porter la bonne nouvelle aux pauvres, guérir les coeurs brisée, annoncer aux captifs la délivrance, la liberté aux captifs…. » ; « Il comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides »
Ces paroles de l’Avent définissent clairement notre but, notre objectif, notre mission.
Au sein des Parvis, des groupes, des personnes ont déjà exprimé leur inquiétude et leur indignation devant la situation économique et sociale et le problème de la crise financière et de la dette des Etats européens (voir par exemple sur le site http://www.reseaux-parvis.fr/la déclaration : « Crise… Dette… une autre Parole pour plus de justice » et le communiqué de presse du groupe ECCO : « Ils nous font payer la crise »).
Le GES veut être présent dans les campagnes électorales qui s’annoncent, interpeller tous les candidats et plus généralement participer aux combats citoyens sur cette base. Les décisions à prendre doivent être à la mesure de l’état catastrophique de la situation et de son urgence. Aussi bien sur le plan national que sur le plan européen ou international elles doivent faire systématiquement l’objet de la question : « cette décision sert-elle les plus démunis d’entre nous » ? On gagnerait beaucoup à les écouter en leur donnant la parole.
C’est dans cette perspective que le GES vous invite à signer (soit directement à l’adresse http://www.audit-citoyen.org/, soit sur les listes papier ci-après) et à diffuser le plus largement possible la pétition « Pour un audit citoyen de la dette » ; il vous propose conjointement une analyse de la situation qui justifie cette campagne (fichier ci-après).
Décembre 2011
Lucienne Gouguenheim, secrétaire du GES
lucienne.gouguenheim@numericable.com
Le GES regroupe 13 associations, membres de la fédération « Réseaux du Parvis » : Association culturelle de Boquen, CELEM, Chrétiens aujourd’hui Orléans, CSF 61, CSF 95, ECCO, Espérance 54, Evreux 13, NSAE, Partenia 2000, Partenia 77, Point 1-Rouen, Prêtres mariés – Chemins nouveaux.
• Signer la pétition papier : PétitionAuditDette-Papier
• Comprendre le mécanisme de la dette et pourquoi il faut réclamer un audit :
Comprendre le mécanisme de la dette