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Bilan annuel de la macro : cela va de mal en pis

Accueil Faire société autrement Éthique et vie Bilan annuel de la macro : cela va de mal en pis
Éthique et vieFaire société autrement
Lucette Bottinelli23 janvier 20130 Commentaire

Notre ami Francis Hildenbrand a attiré notre attention sur le billet hebdomadaire du théologien Leonardo Boff publié sur le site Servicios Koinonia (« La columna semanal de LEONARDO BOFF ») et a fait le travail de traduction du billet du 31 décembre 2012 ci-après, avec l’intention de continuer à nous faire partager ces réflexions.

La réalité mondiale est complexe. Il est impossible d’en dresser un bilan homogène. Je vais oser la tentative d’en faire un au niveau macro et un autre au niveau micro. Si nous regardons de quelle manière les détenteurs du pouvoir affrontent la crise systémique actuelle de notre civilisation, crise qui est la conséquence de l’exploitation abusive de la nature ainsi que d’une accumulation sans limite, et en plus la double injustice qui en résulte : l’injustice sociale avec ses inégalités mondiales perverses et l’injustice écologique avec la destruction des réseaux de la vie qui doivent garantir notre survie ;  et si nous nous référons à la conférence de l’ONU sur le climat « COP 18 », relative au réchauffement de la terre, qui s’est tenue à la fin de l’année à Doha (Qatar), nous pouvons affirmer sans exagération que tout ne fait que s’aggraver. Si nous continuons ainsi, nous ne tarderons pas à nous précipiter dans un abîme écologique.

Planeta_tierra

Les mesures nécessaires pour changer le cours des choses n’ont toujours pas été prises. L’économie spéculative continue de prospérer, les marchés de plus en plus marqués par la logique de concurrence, – c’est-à-dire moins réglementés que jamais, et l’alarme écologique qui se fait entendre à travers le réchauffement de la terre, est pratiquement ignorée. On pourrait dire qu’à Doha, on a donné l’extrême onction à l’accord de Kyoto. L’ironie est qu’on on reconnait sur la 1ère page du rapport final qu’aucun problème n’a été résolu mais reporté à 2015 : « le changement climatique représente une menace urgente et potentiellement irréversible pour les sociétés humaines et pour la planète et tous les pays doivent s’y attaquer de toute urgence. »  Cependant, on ne s’est attaqué à rien du tout. Comme au temps de Noë, nous continuons à manger et à boire en toute bonne conscience, nous essuyons  les tables du Titanic alors qu’il est en train de couler, en écoutant de la musique. La maison est en proie aux flammes et nous nous mentons mutuellement en disant que tout va bien.

Je vois 2 raisons à cette conclusion réaliste et pessimiste. Je dirais, avec José Saramago : « Je ne suis pas pessimiste, c’est la réalité qui est affreuse ; je suis réaliste. » La  1ère raison est liée à la fausse prémisse  qui maintient et nourrit la crise : l’objectif est une croissance matérielle illimitée (croissance du PIB) qui sera atteinte par la surexploitation des énergies fossiles et par la circulation entièrement libre des capitaux, avant tout des capitaux spéculatifs.

Cette prémisse se retrouve dans les projets de tous les pays, y compris dans ceux du Brésil. Sa fausseté se situe dans l’absence totale de prise en compte des limites du système de la terre. Une planète limitée ne peut pas porter un projet illimité. Ceci n’est pas durable. En outre, elle évite le concept de durabilité qui découle des sciences de la vie. La durabilité n’est pas linéaire, elle s’organise à travers des réseaux interdépendants les uns avec les autres, qui maintiennent le fonctionnement de tous les facteurs garantissant la perpétuation de la vie et de notre civilisation. Elle préfère parler de développement durable et ignore le fait qu’il s’agit là d’un concept qui se contredit de lui-même car il est linéaire, toujours en croissance, et il présuppose la domination de la nature et la destruction de l’équilibre de l’écosystème. On ne trouvera jamais d’accord sur le climat parce que le puissant consortium pétrolier influence la politique gouvernementale et combat toutes les mesures qui auraient comme conséquence une baisse des profits. C’est pourquoi il ne soutient pas les énergies alternatives. Il ne fait que rechercher l’augmentation permanente du PIB.

Ce modèle est démenti par les faits : il ne fonctionne déjà pas dans les pays centraux, comme le montre la crise actuelle, et pas du tout dans ceux de la périphérie. Autrement dit, il faut trouver un autre type de croissance, ce qui est essentiel pour le système de la vie, -cependant il faut que cela se fasse dans le respect des capacités de la terre et des rythmes de la nature, – ou alors il faudra s’attendre à se trouver devant l’innommable.

La 2ème raison est plus d’ordre philosophique et c’est ce pour quoi je me bats depuis plus de 30 ans. Elle implique des conséquences paradigmatiques : la libération de l’intelligence du cœur ou émotionnelle pour équilibrer le pouvoir destructeur de la raison instrumentale qui a été prise en otage depuis des siècles par le processus de production accumulative. Comme nous le dit le philosophe français Patrick Viveret : « la raison instrumentale sans intelligence émotionnelle peut facilement nous conduire à la pire des barbaries » (Vers une Sobriété heureuse, Quaterto 2012, 41)* : il suffit simplement de penser au nouveau plan pour l’humanité que Himmler avait élaboré dans son projet et qui culmina dans la Shoah ainsi que dans l’assassinat des tziganes et des handicapés.

 Si nous n’intégrons pas l’intelligence émotionnelle à la raison analytique et instrumentale, nous ne serons pas en mesure de percevoir les cris de notre mère la terre, la douleur des forêts et de la jungle détruites, ni l’extermination actuelle de la biodiversité dans un ordre de grandeur de presque 100 000 espèces par an (E. Wilson). Et à côté de la durabilité, nous avons besoin de l’attention, du respect et de l’amour pour tout ce qui existe et vit. Sans cette révolution de l’esprit et du cœur, tout ira de mal en pis.

Voir mon livre « Proteger la tierra-cuidar : commo escapar del fin del mundo », Nueva Utopia 2011.

Leonardo BOFF

31.12.2012

Traduction française de Francis Hildenbrand

Source : texte original (en espagnol) à : http://www.servicioskoinonia.org/boff/articulo.php?num=531

Traduction allemande publiée le 08.01.2013 à : http://www.wir-sind-kirche.de/index.php?id=281

(rubrique « neu Leonardo Boff »).

* Disponible en français sur le site :

http://www.democratie-spiritualite.org/Vers-une-sobriete-heureuse-Patrick-Viveret.html

 

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