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«C’est la conscience qui est la marque de l’image de Dieu»

Accueil Faire église autrement «C’est la conscience qui est la marque de l’image de Dieu»
Faire église autrementTextes libérateurs
mjulie4 juillet 20130 Commentaire

Une réflexion de Camilla Gilmore

Il m’arrive de lire les commentaires [des lecteurs] sur le National Catholic Reporter [1]. C’est un entraînement à la déprime envoûtant dans sa manière de faire grimper la tension artérielle au plus haut.

LCWR-Logo-33Ko

Un commentateur récent, un gnome néoconservateur, déclamait des injures contre la calamité de la LCWR [2] (sans jamais donner corps à ses allégations) seulement fondées, semble-t-il, sur le fait que le Magistère n’aimait pas [les religieuses] et cela lui suffisait. Il avait l’assurance d’être dans le vrai et le juste parce qu’il alignait toujours son opinion sur celle de la hiérarchie catholique. Toute déviation, toute interrogation sur la position du Magistère était péché d’auto-idolâtrie et d’arrogance, et c’était son devoir de révéler cette vérité au pécheur, à l’ignorant. Le grotesque de sa déclaration arrogante lui échappait totalement. Pour quelqu’un qui pouvait citer les encycliques et le droit canon, il semblait dramatiquement dépourvu d’une formation de base de théologie catholique.

Même en remontant aux débuts de la théologie chrétienne, alors que la théologie systématique en était à un stade infantile, si bien que fœtal, la primauté de la conscience et la nécessité du questionnement étaient reconnues. L’église primitive s’adonnait à l’organisation d’importants conciles ; Nicée, Chaldée, Alexandrie, tous ces conciles se tinrent pour décider exactement de ce qui était ou n’était pas orthodoxie, de ce qui était ou n’était pas hérésie. Et ils le firent par le questionnement, la discussion et le débat. Augustin avait sa « compréhension en quête de foi » qui s’exprimait dans la forme dialectique de son écriture. Plus tard, Thomas d’Aquin et Kant ont parlé de la primauté de la conscience individuelle, et du besoin pour les Chrétiens de débattre de façon critique avec leur foi, ne serait-ce que pour s’assurer qu’ils ne sont pas trompés ou tentés par le Démon.

Les Catholiques qui se voient toujours dans le droit chemin tant qu’ils s’alignent sur les déclarations du Vatican commettent un bien plus grand péché que l’auto-idolâtrie. En niant la primauté de leur propre conscience, ils nient la part d’eux-mêmes qui porte l’image de Dieu, et alors ils sont coupables de self-déicide. Quand ils annihilent la conscience au profit du conformisme, quand ils exigent que l’uniformité soit au-dessus de l’unité qui provient du dialogue libre et ouvert, ils attaquent ce qu’il y a de plus unique et le plus beau dans l’humanité : l’autonomie de notre conscience par la réflexion et l’expression. Ils attaquent le don même que Dieu nous fit qui nous mit au-dessus des anges : le libre arbitre. Ils nient le Dieu de la Révélation, qui continue à parler par l’Esprit Saint ; le Dieu qui nous révèle toujours plus qui est Dieu. Ils nient le Dieu de l’histoire du Salut, qui peut continuer à travailler au creux de l’histoire aujourd’hui pour s’attaquer à des fautes sociales et à des injustices anciennes et douloureuses.

Ces néoconservateurs sont prisonniers de leur propre manque de conscience. L’entière perception d’eux-mêmes comme justes et bons s’affirme dans l’opinion d’autres, et dans leur propre aptitude à s’aligner sur elle. Ils sont inexistants ; ce sont des vampires qui ne produisent aucune réflexion et dont l’identité s’évanouirait au cas où le Magistère se livrerait à l’une de ses rares et spectaculaires volte-face. Ils se sont créés sur les sables mouvants de l’institution humaine et ils en sont arrivés à croire, en passant par le révisionnisme historique et la malhonnêteté académique, qu’ils étaient établis sur un roc éternel de vérité permanente. Le seul fondement éternel auquel l’humanité ait accès, c’est sa conscience. C’est la conscience qui est la marque de l’image de Dieu, et donc c’est la conscience, et la conscience seule, qui est vérité éternelle et absolue.

Le refus de la primauté de la conscience s’accompagne souvent de l’affirmation de vérités éthiques éternelles et absolues ; l’homosexualité est toujours et pour l’éternité « intrinsèquement déséquilibrée », les femmes sont toujours et pour l’éternité interdites de sacerdoce, les contraceptifs sont toujours et pour l’éternité condamnés. Mais si la conscience est la vérité éternelle et absolue, comme seule la conscience peut l’être si c’est dans la conscience que nous trouvons l’image de Dieu, alors aucune de ces « vérités absolues » ne peut être vérité absolue précisément parce qu’elles sont extérieures et n’ont rien à voir avec l’image de Dieu, et donc ne peuvent porter la marque de l’éternité.

Les néoconservateurs ont besoin de vérités absolues extérieures parce qu’ils se sont coupés de la vérité absolue intérieure. Ils ont besoin des idoles de la vérité extérieure absolue parce qu’ils ont tué l’absolu intérieur de la conscience ; ils ont tué le Dieu intérieur.

Vivre en dehors de l’évangile revient à ne pas réinventer les normes et les préjugés sociaux d’une époque révolue au sein de la nôtre, le monde moderne, et la dire éternelle. Vivre l’évangile, c’est vivre dans un monde en transformation permanente où la seule chose à laquelle nous pouvons nous fier est l’étincelle d’éternité en nous ; la conscience. C’est vivre comme les religieuses [états-uniennes] ; reconnaître que s’occuper de la jeunesse LGBT sans domicile et l’abriter est d’une importance plus immédiate que dénoncer leur sexualité comme le Vatican voudrait qu’elles le fassent (notamment à un moment où tout le concept de sexualité comme péché se retrouve tellement sans fondement théologique et a besoin d’un débat libre et ouvert). Reconnaître que le temps de la condamnation ne se présente pas quand une personne est déjà à terre, courbée, brisée. Reconnaître que leur conscience exige davantage d’eux que de réagir par un dégoût facile, de pontifier et de condamner ; elle impose la réaction absurde de  l’amour, de la compassion et du service. Elle impose la conviction absurde que l’éternité de Dieu est accessible intérieurement à nous tous simples mortels, et le courage de se fier à cette éternité intérieure même quand la « vérité absolue et éternelle » extérieure est diamétralement opposée aux conclusions de nos consciences. C’est tout ce qui est beau et unique au cœur de la condition humaine et du sens pervers de l’humour de Dieu, parce que l’on dirait que la seule vérité éternelle à laquelle nous ayons accès est le fait que nous ayons accès à la vérité éternelle, et, au-delà, nous avons juste besoin d’avoir foi dans la justesse de notre approche et de nous interroger pour nous assurer qu’elle n’est pas faussée.

Camilla Gilmore

Traduction française par Didier Vanhoutte

Source : texte original en anglais de la théologienne C. Gilmore, transmis par Valérie Stroud (Nous Sommes Eglise – UK) ; traduction mai 2013.

Notes :

[1] Site catholique de langue anglaise critique à l’égard de l’institution catholique : http://ncronline.org/

[2] Leadership Conference of Women Religious, association des responsables de congrégations de religieuses catholiques aux USA. Elle rassemble environ 1500 membres et représente plus de 80% des 57 000 religieuses des USA. Depuis avril 2012, l’association est soumise à une « évaluation doctrinale » du Vatican, via la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le site de l’association : https://lcwr.org/

Pour en savoir plus : cf les articles précédemment publiés ici :

• « L’inquisition d’aujourd’hui et les religieuses américaines » par Ivone Gebara (3 mai 2012) à :

http://www.nsae.fr/2012/05/03/linquisition-daujourdhui-et-les-religieuses-nord-americaines/

• « Vers l’avenir – Le périple des religieuses depuis Vatican II » (26 juillet 2012) par Nancy Sylvester (26 juillet 2012) à :

http://www.nsae.fr/2012/07/26/vers-lavenir-le-periple-des-religieuses-depuis-vatican-ii/

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