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Monsieur Manuel Valls, ce soir, je reviens des Coquetiers

Accueil Faire société autrement Monsieur Manuel Valls, ce soir, je reviens des Coquetiers
Faire société autrementTémoignages
Lucette Bottinelli9 avril 20140 Commentaire

Ce soir, Monsieur Manuel Valls, je reviens du camp des Coquetiers. C’est un endroit, je pense, dont vous ignorez l’existence. Et pourtant, on vous connaît là-bas. Même que depuis deux jours, les enfants ont peur de vous. Il faut dire que ce sont des enfants roms, Monsieur Valls.

BobignyRom-29Ko

Je ne pense pas que vous aimiez l’idée que des enfants, même roms, puissent avoir peur de vous, et moi je n’aime pas, pour diriger mon pays,  un premier ministre qui fait faire des cauchemars aux enfants que je connais. Pourtant, je vous assure, je ne suis pas de ceux qui vous gribouillent au feutre noir une moustache d’Hitler, ce n’est pas mon genre, et je veux bien croire que vous ayez des qualités, puisque certains, que je respecte, me le disent. Mais enfin, Monsieur Manuel Valls, vous avez tenu des propos insupportables, qui ne sont pas dignes d’un représentant d’un Etat qui stipule que tous les hommes naissent libres et égaux en droit et le demeurent. C’est une belle phrase, Monsieur Valls, elle nous honore. Et qu’en faites-vous ? Au lieu de considérer cela, que tous les hommes naissent libres et égaux en droit, vous avez dit que les Roms n’ont pas vocation à s’intégrer dans notre pays. C’est une drôle de  façon de s’exprimer, « ils n’ont pas vocation à »… Comme si on prenait cette question rom avec des pincettes, pour ne pas se salir. Ceux du front national y auraient été plus franco, ils auraient dit « cette racaille est juste capable de piquer notre pognon, foutez- la dehors », des trucs comme ça. Mais quand on est ministre socialiste du gouvernement socialiste de François Hollande socialiste, on emploie des expression comme « avoir vocation à ». Ça a l’air d’être un constat objectif, à l’opposé de quelque chose qui serait viscéral, instinctif, et donc plutôt raciste. D’après le dictionnaire, « avoir vocation à », c’est « être destiné à »: comme si c’était dans l’ordre de la nature, ou dans la volonté d’un ou de plusieurs dieux, au choix. Je pourrais dire, par exemple, que vous n’avez pas vocation à être un premier ministre de la France crédible. Vous voyez, là, tout de suite, c’est moins drôle. Et on comprend qu’au fond, ce qu’on veut dire par « n’a pas vocation à » n’a rien à voir avec le destin, c’est juste une façon de dire que celui (ou ceux) dont on parle n’est pas cap. Pas cap de s’intégrer, pas cap d’être premier ministre de la France.

En réalité, les tenants du racisme du XIXème siècle avaient déjà procédé à ce tour de passe passe, ni vu ni connu je t’embrouille : si elle est dans la nature, l’inégalité des races, comme disait l’autre Gobineau, ce n’est donc la faute de personne, et on n’y peut rien. Si on tombe du mauvais côté (le destin encore), on ne supporte et accepte, et si on tombe du bon, on profite et on accepte aussi.

Vocation à s’intégrer…ça sonne aussi comme une entrée en religion, en sacerdoce. Comme si on répondait à l’appel de voix célestes, et qu’on se précipite à Vaucouleurs. Mais ce n’est pas cela, l’intégration, ce n’est pas prendre le voile, il paraîtrait même que c’est pile l’inverse, si j’en crois votre attachement à la laïcité.

On est bien d’accord : en vrai, ça veut dire qu’ils sont pas caps, les roms. Ils seront toujours des gens qui vivent  dans des baraques pourries, et ne font aucun effort pour en sortir, et c’est même pour ça qu’on est obligés d’envoyer les flics pour les sortir de là, justement.

Pas cap. C’est  une façon un peu expéditive de juger un être humain, de lui barrer tout avenir, que de lui balancer ça d’entrée de jeu. Sauf à imaginer qu’il en ait un autre d’avenir, dans son pays ou ailleurs, où ça comment ça je ne sais pas, je ne veux pas savoir.

Je reviens aux enfants de coquetiers qui ont peur de vous, Monsieur Manuel Valls. Tous sont scolarisés, une trentaine dans l’école voisine, quelques-uns au collège, d’autres dans d’autres établissements de la commune. En quelques mois, je les ai vus changer, devenir plus confiants, plus sûrs d’eux-mêmes. Ils vous prennent par la main, vous demandent votre nom, et d’où vous venez. Sans doute ne réalisez vous pas à quel point la confiance en soi, en l’autre, est une chose fragile quand on vient d’un monde rejeté, discriminé, ostracisé. L’école les a sécurisés. Une école qui est attentionnée, accueillante, aimante, qui les épaule, qui ne baisse jamais les bras. Pourtant, c’est difficile.

La directrice me dit que certains enfants ont déjà connu trois expulsions. Un séisme à chaque fois, les résultats scolaires, à peine améliorés, s’effondrent. Pourtant ils sont encore là. Expulsés, les parents se retrouvent dans un autre camp, dans la commune ou dans une autre, limitrophe. La directrice de l’école ne lâche rien. « Vous êtes expulsés, leur dit-elle, mais il  faut que les enfants soient à l’école, débrouillez-vous pour les accompagner ». Et ils se débrouillent, ces roms d’incapables, amènent les enfants dans une camionnette brinquebalante, et ça continue. On ne lâche rien. L’absentéisme  ne dure pas longtemps, la directrice descend elle-même dans le camp. Et elle rigole pas avec l’école.

Elle a une armoire, la directrice, avec des vêtements d’enfants dedans, donnés par le Secours catholique, ou par des particuliers. Parce qu’il ne faut surtout pas qu’à leur arrivée à l’école, ils soient stigmatisés par les autres enfants à cause de leurs vêtements avachis, qui ont déjà été usée par toute une fratrie. Mais oui, il faut penser à tout,  que les petites filles aient des jupes roses, et des barrettes Hello Kitty, que les garçons aient des chaussettes avec des fusées et des tee-shirt de Batman. Pour être comme les autres, c’est important, ne pas se distinguer par sa tenue d’enfant du quart monde pour se faire accepter des autres.

La directrice m’énonce une évidence que l’on se refuse toujours à regarder en face : elle me dit qu’apprendre, c’est se mettre en danger, prendre des risques avec l’inconnu, s’affronter à l’échec possible, et que c’est nécessaire, pour acquérir des compétences nouvelles. Et comme c’est une mise en danger, qui est d’autant plus grande que le niveau est faible en raison d’une scolarité très perturbée, il est indispensable de se sentir en sécurité pour se lancer. C’est simple, un enfant en grande insécurité, envahi par l’angoisse de ses conditions de vie, ne peut pas prendre d’autre risque, il a trop à faire avec la gestion d’un quotidien qui peut s’effondrer à tout moment. Aujourd’hui, ça va mieux, cela se voit sur les visages, dans les sourires, parce que l’école leur apporte ce qu’ils ne peuvent avoir que très difficilement : la sécurité.

C’est un effort immense, Monsieur Valls, vous n’imaginez pas. L’effort de tant de gens qui donnent leur temps, leur affection, leur compétence. La mairie jusqu’ici solidaire, les bénévoles de tous âges et de toutes conditions, des enseignants, des associations. Chacun fait ce qu’il peut, de sa place, pour briser les logiques de l’extrême précarité, pour faire mentir, justement, votre petite phrase qui balaie l’avenir d’un revers de main. Et bon an mal an, ça marche. L’école intègre les petits roms des coquetiers comme elle le fait pour tous les autres enfants en difficulté,  et ils sont nombreux.

Je sais bien ce que vous allez me dire : « Non, mais tu te rends compte (je suppose qu’à ce stade de la discussion, on aurait fini par se tutoyer), toute cette énergie déployée, pour que quelques dizaines d’enfants seulement accèdent au CM2, puis au collège ! On ne peut pas recueillir toute la misère du monde,  tu vois bien, surtout avec la crise qu’on a, c’est pas le moment ! ». Oui bien sûr, je suis d’accord. Non, pas toute la misère du monde, il y en a trop, de la misère, dans le monde, on ne pourrait pas. Mais tu vois, la misère du monde, elle est quand même là. Même si tu faisais détruire tous les camps des Roms, et aussi les coquetiers, elle serait là, ça ne changerait pas grand chose. On la retrouverait au coin de la rue, le lendemain. Alors autant essayer de faire quelque chose pour les aider, ces roms, tu ne crois pas ? Je ne sais pas, par exemple faire une grande réunion d’état major avec toutes les associations, les structures, les organismes qui connaissent bien la question. Essayer d’y voir plus clair de coordonner les actions, d’apporter un peu d’aide….Enfin, c’est toi qui vois.

Il y a deux mois, un incendie a éclaté dans le camp, une petite fille est morte, une petite fille bulgare de 8 ans, scolarisée dans l’école, et qui commençait à faire des progrès. J’ai vu un de ses camarades aujourd’hui, un petit voisin de classe et du camp. Je l’ai regardé courir dans la cour de récréation avec les autres enfants de sa classe, une myriade de gamins, toutes nationalités confondues. On m’a dit qu’il a été complètement traumatisé par la mort de sa camarade, ne cessant de pleurer, inconsolable après ce drame, qu’il a vécu de si près. Comment va-t-il supporter cette autre violence, qui se prépare, celle du démantèlement du camp, dans quelques temps ?

Certains me disent « c’est dingue, Valls, il était même pas français, il sait pourtant ce que c’est, d’être immigré, c’est comme s’il reniait son passé ! ». Oui, mais non. Ça a toujours été pareil : les communautés qui s’intègrent, crachent sur la suivante, polonais  affirmant que les italiens, ceux-là, comment pourraient-il devenir français, jamais ! Portugais et maghrébins, maghrébins et africains, ça ne va pas toujours tout seul, et on a vite fait d’oublier ses racines, de se dire français jusqu’à l’obsession, et pas l’un de ces paysans illettrés qui nous débarquent.

Pour la petite histoire, on m’a raconté que dans le Nord, les belges étaient très mal vus parce qu’ils avaient la dégoûtante habitude, ces sauvages, de manger des pommes de terres qu’ils taillaient en longueur et faisaient ensuite frire dans de l’huile, comment peut-on avaler ça ? N’empêche que ça a fait la fortune de Macdo (bon, l’histoire n’est peut être pas vraie, je te l’accorde)

J’ai un ami, homosexuel et chicano de Californie, qui me dit toujours : « quand on appartient à une minorité, on défend toutes les minorités ». Forcément solidaire de tous ceux qu’on appelle depuis des lustres pédé, youpin, niaqué, bicot, rital, polak, bamboula, plouc, espingouin et autres joyeusetés.

C’est pas mal, ça comme idée, déjà pour commencer : d’autant qu’on a toujours un peu de minoritaire en soi, si on cherche bien dans nos origines bretonnes, auvergnates, alsaciennes, corses, basques, pour ne faire que dans l’hexagonal. Mes parents avaient une amie dont la fille de 8 ans se plaignait souvent de son sort, cumulant trois identités minoritaires à défendre dans les cours de récré : « mes parents sont juifs, divorcés et communistes » . Elle trouvait que ça faisait beaucoup.

Bon, voilà. C’était juste pour te dire, Manuel Valls, que la droite est passée à Bobigny, et que dans son programme, en bonne place, figurait l’expulsion des Roms. Les vainqueurs auront certainement à cœur de faire valoir qu’ils respectent leurs engagements. D’autant qu’au moins sur un point, (et peut-être sur d’autres), ils sont d’accord avec le premier ministre de la France, c’est à dire toi. D’accord pour dire que ces gens-là, les Roms, n’ont pas vocation à, etc. etc. etc.

Donc ça va se produire. C’est pour cela que les enfants ont peur, qu’ils font des cauchemars où le méchant loup, qui va les croquer, s’appelle Manuel Valls.

Moi, je te le redis, un pays de gauche, avec un gouvernement socialiste qui fait peur aux enfants, et qui envoie, de concert avec la droite, des bulldozers écraser leurs maisons, il y a quelque chose qui ne va pas. Mais vraiment pas.

Dominique Rolland, Maître de conférences à l’Institut des langues et Civilisations Orientales (Inalco) de Paris, docteur en anthropologie (Madagascar, Vietnam). Auteure de l’ouvrage De sang mêlé, édition ELYTIS, mars 2006.

Source : publié le 4 avril 2014 à :

http://vietdom.blog.lemonde.fr/2014/04/04/monsieur-manuel-valls-ce-soir-je-reviens-des-coquetiers/

En savoir plus :

• « Une fillette meurt dans l’incendie d’un camp de Roms à Bobigny » à :

http://www.lavie.fr/actualite/france/une-fillette-meurt-dans-l-incendie-d-un-camp-de-roms-a-bobigny-12-02-2014-49811_4.php

• « Après la mort de Melisa, le camp des Coquetiers réoccupé » à :

http://lemonde.fr/societe/article/2014/03/11/apres-la-mort-de-melisa-le-camp-des-coquetiers-reoccupe_

 

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