La nouvelle campagne politique de SYRIZA
Syriza : «Nous sommes présents : nous participons, nous contrôlons, nous soutenons, nous revendiquons»
Par : Vangelis Goulas
L’objectif de la campagne, c’est la participation de tous les citoyens à la gouvernance démocratique du pays. Dans ce texte – appel on indique que : « Le chemin pour le désirable changement de l’histoire en Grèce et à l’Union européenne, reste long et difficile. Cependant, en qualité de société, nous ne pouvons pas et nous n’avons pas l’intention de rester spectateurs totalement impuissants ” .
Dans le 25 janvier la société grecque a remporté la peur en lançant la voie vers l’espoir. Le peuple grec avec son vote a donné un mandat clair et fort pour récupérer sa dignité, pour stopper la crise sociale et économique, pour établir la justice sociale et pour restaurer la démocratie dans un pays indépendant et fier.
Mais tout ce que l’espoir représente pour les peuples, il consiste la plus grande menace pour l’establishment intérieur et européen. C’est pourquoi ils veulent étouffer, dès sa naissance, le changement à venir en Grèce et en Europe et renverser le nouveau gouvernement de salut social. Tout d’abord, le gouvernement précédent, formé par la coalition Samaras – Venizelos, a miné le domaine de l’Etat avec des calendriers stricts et des engagements mémorandaires par le fameux e-mail du précédent ministre des finances M.Hardouvelis vers la troïka. Puis il a saboté la mise en œuvre du programme gouvernemental de SYRIZA en organisant un plan d’étranglement du crédit du pays.
L’attitude du nouveau gouvernement grec est claire. D’abord et pour la première fois il favorise la demande juste du peuple grec de renverser les inefficaces politiques d’austérité. Les Eurogroupes en boucle montrent que nous sommes pour la première fois devant une négociation persistante plutôt que d’un processus de livraison accéléré. Avec un peuple informé et non derrière des portes fermées. En parallèle le gouvernement met en place les engagements programmatiques pour le rétablissement d’un modèle fort, juste, démocratique et productive, capable de loger les vies et les rêves des générations présentes et futures.
- Le premier projet de loi sur la crise humanitaire a été adopté. Il garantie l’alimentation, des allocations de logement et l’électricité gratuit pour les plus durement touchés.
- Le projet de loi pour rembourser les dettes échues vers l’Etat a été voté aussi (100 mensualités).
- Les mises aux enchères de la résidence principale seront supprimées.
- Les professions libérales et les PME ne sont plus menacés d’emprisonnement pour leurs dettes vers les fonds d’assurances.
- Le ticket de 5 euros pour faire les examens médicaux dans les hôpitaux publics s’est supprimé, aussi que la contribution à chaque prescription médicale. Enfin, on peut offrir gratuitement des soins de santé aux personnes non-assurés à la sécurité sociale.
- On commence directement un dialogue social pour rétablir le SMIC et restaurer des conventions collectives.
- La réouverture prochaine de la radiotélévision publique ERT, est une solution équitable à la honte «d’écran noir».
- Les chaînes de télévision sont obligées de payer ce qu’ils doivent pour toutes les années que le peuple grec payait cher et de façon disproportionnée.
- L’épuisante pour les étudiants et les parents Banque de sujets s’est terminée. Ce système transitoire de l’accès à l’enseignement supérieur, pourra offrir beaucoup plus de possibilités aux étudiants.
- Le système pénitentiaire s’humanise.
- Les enfants d’immigrés acquièrent la nationalité grecque.
- Les remboursements des prêts d’occupation et les réparations de guerre sont enfin réclamés.
- On a formé une Commission pour l’audit de la dette.
- Le peuple va apprendre la vérité sur ceux qui ont choisi les mémorandums et pour quelle raison.
Nous écrivons notre propre page d’histoire.
Nous participons, nous contrôlons, nous soutenons, nous revendiquons!
Nous le savons tous. Le chemin pour le désirable changement de l’histoire en Grèce et à l’Union européenne, reste long et difficile. Cependant, en qualité de société, nous ne pouvons pas et nous n’avons pas l’intention de rester spectateurs totalement impuissants. Nous devons devenir des compagnons et honorer notre décision de continuer avec l’étape historique du 25 janvier. Co-élaborer, enfin et à chaque instant où et comment nous allons, loin de la logique de l’attribution.
C’est pourquoi nous y participons. C’est le moment où la politique doit récupérer les valeurs et le prestige qu’on lui a délibérément retiré. En tant que responsables citoyens nous avons le devoir de nous informer d’une manière responsable, nous fermons nos oreilles à toutes sortes de propagande, nous pensons, nous discutons et nous agissons. Soit collectivement soit individuellement, aujourd’hui plus que jamais, nous devons lutter contre les attitudes enracinées. Demander des droits et reconnaître des obligations. Ils ne changent pas avec les lois, mais d’une manière progressive dans la société. Parce que nous ne voulons pas retourner là-bas où nous étions, mais nous voulons construire le pays sur des bases solides, un pays qui remet sur ses pieds.
Nous avons l’intention de surveiller, de contrôler. Nous restons constamment vigilants, nous donnons la «présence» dans le débat public pour signaler les erreurs et les oublis. Pour assurer activement que la gouvernance du pays doit être exercée pour l’intérêt de la majorité.
C’est pourquoi nous soutenons. Comme un peuple solidaire, déterminé et fier, équipé avec le droit de réclamer, nous sommes la plus grosse carte dans toutes les négociations, tous les conflits avec les intérêts et les establishments. Notre soutien est nécessaire, de la route aux lieux de travail et notre quartier. Dans les batailles données et seront données par le gouvernement pour la reprise de notre dignité nationale, notre souveraineté et perspective, c’est tout à fait clair: soit nous gagnons tous ensemble, soit nous perdons tous ensemble.
Par conséquent, nous revendiquons. La lutte pour récupérer la dignité, la justice, la démocratie, l’égalité et nos droits n’est ni une obligation exclusive ni prérogative du gouvernement. Cette lutte est quotidienne et elle concerne tout le monde. Elle n’est pas terminée le 25 janvier, mais elle doit être intensifiée et organisée. De nos lieux de travail à nos relations sociales, de notre relation avec le secteur public à notre exposition aux grands intérêts privés, depuis des luttes pour l’environnement naturel et l’espace public jusqu’ aux exigences sur les droits de l’homme et du travail, nous devons relancer. Parce qu’on ne peut pas oublier, que nos propres mouvements sont l’oxygène qui donne la vie aux demandes sociales.
La nouvelle page de notre histoire ne peut pas être écrite avec la même façon que la précédente.
Nous ne laisserons pas qu’elle soit écrite par des e-mails dictés ou par des décrets antidémocratiques.
Elle sera écrite par notre propre main, par notre propre puissance et elle sera signée par tous. Pour qu’elle nous appartienne à tous.
Traduction du grec : Athina Vlachaki