Nous aimons la vie
par Ziad Medoukh
Ô soldats occupants, Ô colons agresseurs,
Ô sanguinaires apatrides,
Vous qui avez occupé notre pays,
Volé notre terre
Et humilié notre peuple
Par des orgies de punitions collectives,
Par des agressions et des crimes quotidiens
Partez!
Vous qui êtes élevés dans la haine et la violence,
Vous tuez de sang froid nos gosses lanceurs de cailloux,
Vous brûlez sans foi ni loi nos bébés dans leurs lits,
Vous attaquez brutalement nos lieux saints,
Vous encerclez nos villages et nos champs,
Vous détruisez nos maisons et vous arrachez nos arbres
Mais votre sentiment de domination n’est qu’illusion.
Plus qu’une pierre dans la main de nos enfants,
Vous craignez le sourire de nos martyrs.
La beauté de leur cœur
Vous met à genoux
Ainsi que le cri de leur souffrance,
Le cri de leur révolte et de leur dignité.
Vous aurez beau déployer toutes vos mesures
Et vos forces obscures
Sachez que toutes vos armes, à vous les génocidaires,
Ne nous rendront pas moins déterminés.
Vous ne savez pas que la résistance est palestinienne,
Que cette résistance ne peut que vaincre
Parce qu’elle est noble,
Vous ne savez pas que nous ne renoncerons pas
Et continuerons de nous battre,
Jusqu’au dernier souffle,
Vous ne savez pas que notre cause
Est une cause pour chaque révolutionnaire,
Un symbole d’émancipation pour tous les peuples.
Vous, les passants parmi nous ,
Vous, les racistes extrémistes,
Vous, les méprisants du droit international,
Arrêtez de jouer les victimes
Avec vos représailles sanglantes,
Vos exactions et vos meurtres.
Prenez tout et partez.
Prenez nos sables , nos pierres , les flots de notre sang
et vos mauvais souvenirs,
Dégagez!
Il est temps que vous partiez.
Assez de violence, assez de sang.
Sortez de notre terre, de notre mer.
Quittez nos villes et nos vergers.
Nos racines, c’est ici.
Nous partirons pas.
Laissez-nous notre présent et notre avenir
Et allez-vous en!
Vous ne savez pas
Combien nous adorons la liberté,
Combien nous aimons la vie,
Combien nous luttons pour elle,
Pour une vie digne.
C’est à nous de vivre comme nous le voulons
Dans l’espérance d’une paix réelle,
Pas une paix sous occupation,
Ni une paix sous colonisation,
Mais une paix dans la justice.