NSAE
La remise des clés ŕ St-Pierre
La remise des clés ŕ St-Pierre
  • Facebook
  • QUI SOMMES-NOUS ?
    • Nos activitĂ©s
    • Nos objectifs
    • Notre histoire
    • Portraits de famille
    • Principes fondateurs
  • ACTUALITÉ
    • Ă€ ne pas rater
    • Dans le monde
    • En France
    • Nos sources
  • FAIRE ÉGLISE AUTREMENT
    • Chantiers de rĂ©forme
    • Ouverture(s)
    • Textes critiques
    • Textes libĂ©rateurs
    • Visages d’Ă©vangile
  • FAIRE SOCIÉTÉ AUTREMENT
    • Économie & SociĂ©tĂ©
    • Éthique et vie
    • Nos combats
    • TĂ©moignages
  • OPINIONS & DÉBATS
    • Coups de cĹ“ur
    • Éditorial
    • Entretien avec…
    • Sondages
  • RÉSEAU NSAE
    • Au coeur de rĂ©seaux actifs
    • Collectifs et associations
    • L’Observatoire ChrĂ©tien de la LaĂŻcitĂ© (OCL)

Pourquoi moi, lanceuse d’alerte, je dois quitter mon appartement

Publié le 30 mars 2016 par Lucienne Gouguenheim dans ACTUALITÉ Aucun commentaire
Home» ACTUALITÉ » Pourquoi moi, lanceuse d’alerte, je dois quitter mon appartement
Pourquoi moi, lanceuse d’alerte, je dois quitter mon appartement

Le ministre des Finances prĂ©sente ce mercredi 30 mars 2016 son projet de loi de lutte contre la corruption des entreprises. Une Agence nationale de lutte contre la corruption sera créée et «aura son budget et son indĂ©pendance de dĂ©cision». Cette nouvelle agence aura aussi pour mission de protĂ©ger les lanceurs d’alerte, ces citoyens qui, confrontĂ©s Ă  un fait illĂ©gal pouvant constituer un danger pour l’homme ou l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral, le signalent Ă  la sociĂ©tĂ© civile et aux pouvoirs publics. Selon le ministre, elle « dĂ©fendra les lanceurs d’alerte contre des reprĂ©sailles, anonymise(ra) leur signalement et pren(dra) Ă  sa charge leurs frais de justice s’ils doivent se dĂ©fendre contre des attaques ou sanctions injustifiĂ©es».

L’article ci-après de StĂ©phanie Gibaud (https://blogs.mediapart.fr/stephanie-gibaud), illustre la situation actuelle.

SpĂ©cialiste des relations publiques et du marketing Ă©vènementiel. Lanceuse d’alerte, elle a dĂ©noncĂ© dès 2008 les pratiques d’Ă©vasion fiscale et de blanchiment de fraude fiscale au sein d’UBS.

Voir l’interview de StĂ©phanie Gibaud sur BFMTV

56f28484472df

En juin 2008, j’ai refusĂ© de dĂ©truire des donnĂ©es concernant les clients de mon employeur de l’Ă©poque, la banque UBS. J’ignorais alors que ma vie « normale »  allait voler en Ă©clats. Aujourd’hui, le gouvernement promet de mieux prendre en compte le statut des lanceurs d’alerte. Mais la rĂ©alitĂ© est toute autre : personne ne nous protège.

En juin 2008, alors qu’une perquisition venait d’avoir lieu dans le bureau du directeur gĂ©nĂ©ral, j’ai refusĂ© de dĂ©truire des donnĂ©es concernant les clients de mon ex-employeur, la banque UBS. Cet ordre verbal de ma supĂ©rieure hiĂ©rarchique a Ă©tĂ© rĂ©itĂ©rĂ© durant l’Ă©tĂ© 2008. Étant donnĂ© le stress gĂ©nĂ©rĂ© par cette situation, j’ai posĂ© des questions, j’ai essayĂ© de comprendre… J’ignorais Ă  l’Ă©poque que ma vie « normale » de cadre, de citoyenne, de femme, de mère allait alors voler en Ă©clats puisque je ne comprenais pas ce que je dĂ©tenais de si gĂŞnant concernant mon ex-employeur.

Huit annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis. Il est aujourd’hui de notoriĂ©tĂ© publique que j’ai jouĂ© un rĂ´le dĂ©terminant en participant activement Ă  l’enquĂŞte prĂ©liminaire du SNDJ (Douanes Judiciaires) en 2011 puis Ă  la commission rogatoire dĂ©butĂ©e en 2012. La justice française a mis la maison mère suisse UBS AG en examen pour blanchiment aggravĂ© de fraude fiscale [1] et lui a fait payer la caution record de 1,1 milliard d’euros Ă  l’Ă©tĂ© 2014 [2]. UBS France est quant Ă  elle mise en examen pour complicitĂ© de ces mĂŞmes faits pour lesquels elle s’est acquittĂ©e d’une caution de 40 millions d’Euros. La filiale française a par ailleurs Ă©tĂ© sanctionnĂ©e par l’ACP (AutoritĂ© de ContrĂ´le Prudentiel) [3] pour laxisme dans ses systèmes de contrĂ´le, avec une amende record de 10 millions d’Euros après que sa demande ait Ă©tĂ© rejetĂ©e par le Conseil d’État auprès duquel elle avait fait appel.

Depuis 2008, après un silence relativement long et inquiĂ©tant sur le sujet de la part de Bercy, les ministres des Finances qui se succèdent nous ont chacun rĂ©servĂ© leurs lots de surprises. Comment oublier que le compte offshore de JĂ©rĂ´me Cahuzac Ă©tait logĂ© chez UBS Ă  Genève ? Comment ne pas avoir entendu que les Bermudes et Jersey ont Ă©tĂ© retirĂ©s de la liste noire des paradis fiscaux par Monsieur Moscovici dĂ©but 2014 ? Comment pourrais-je oublier que la dĂ©ontologue d’UBS France, Madame Françoise Bonfante, a Ă©tĂ© nommĂ©e Ă  NoĂ«l 2013 Ă  la Commission des Sanctions de l’AMF par ce mĂŞme ministre des Finances ? Qui ignore encore que la lutte contre la fraude fiscale est la prioritĂ© de notre gouvernement, relayĂ©e par un article très Ă  propos du magazine Le Point le 20 janvier dernier, annonçant que 38.000 comptes offshore de ressortissants français pour un montant de 12 milliards d’Euros hĂ©bergĂ©s chez UBS en Suisse venaient d’ĂŞtre identifiĂ©s par Bercy ?

Je lis et Ă©coute rĂ©gulièrement les interviews de ceux communĂ©ment appelĂ©s nos « élites » et nos «notables» concernant la protection des lanceurs d’alerte. Faudrait-il les protĂ©ger et comment ? Pendant que ces questions philosophiques occupent l’espace et font la fortune de certains d’entre eux, une chose est certaine : personne ne nous protège. La semaine prochaine, le gouvernement devrait prĂ©senter en conseil des ministres la loi dite « Sapin 2 », qui est censĂ©e prendre mieux en compte notre situation [4], mais qui ne suffira sans doute pas.

Je suis l’une des tĂ©moins privilĂ©giĂ©es du parcours chaotique qui nous est offert. J’ai compris, un peu tard certes et surtout Ă  mes dĂ©pens, que certains ont prĂ©fĂ©rĂ© protĂ©ger leur carrière et leurs avantages personnels afin que nous, victimes de leurs incompĂ©tences, de leurs mensonges ou de leur malhonnĂŞtetĂ©, ayons Ă  gĂ©rer notre survie. Se le rĂ©pĂ©ter chaque jour est d’une violence inouĂŻe.

L’un des soucis auquel nous sommes confrontĂ©s est la durĂ©e des procĂ©dures, couplĂ©e Ă  l’organisation de notre dĂ©fense. Nous nous jetons, innocents, perdus et naĂŻfs chez un(e) avocat(e) pensant qu’il / elle va nous sauver avant de rĂ©aliser, des annĂ©es plus tard, que leur mĂ©tier n’est pas de dĂ©fendre la veuve et l’orphelin, mais qu’ils sont au service d’un « business » : les tarifs sont inadaptĂ©s aux portefeuilles des citoyens que nous sommes ; certains lanceurs d’alerte m’ont racontĂ© qu’ils avaient Ă©tĂ© obligĂ©s d’emprunter de l’argent Ă  leurs proches pour payer ceux qui les dĂ©fendent, d’autres ont vendu certains de leurs biens pour payer leurs frais d’avocat…

Les jugements quant Ă  eux, dans le dossier UBS, ont juste confirmĂ© publiquement, Ă  deux reprises en pĂ©nal et en social – et en six longues et Ă©puisantes annĂ©es – que j’avais raison. Ouf ! Mais la compensation financière accordĂ©e est tellement minime que la justice rendue au nom du peuple n’en est que plus mĂ©prisante, rendant encore plus misĂ©rable celle (ou celui) qui a laissĂ© des annĂ©es de vie dans une recherche de la vĂ©ritĂ©. En effet, pourquoi ĂŞtre conseillĂ©(e) de saisir un Tribunal des Prudhommes et faire croire Ă  son client qu’il va ĂŞtre dĂ©dommagĂ©(e) du cauchemar qu’il subit pour entendre au rendu du jugement : « Avec 30.000 euros, vous vous en sortez bien, c’est le maximum ! » Si j’avais Ă©tĂ© conseillĂ©e correctement, je n’aurais jamais passĂ© trois ans Ă  m’Ă©puiser pour monter un dossier qui ne m’a rapportĂ© que ce qu’il m’a coĂ»tĂ© en frais d’avocat.

Je suis Ă  nouveau poursuivie en diffamation par UBS, qui estime que je porte atteinte Ă  son image dans un certain nombre de paragraphes de mon livre « La femme qui en savait vraiment trop », paru aux Ă©ditions du Cherche Midi. Comment est-il possible que je sois encore poursuivie, Ă  mes frais, alors que les deux jugements de 2010 et 2015 n’ont pas Ă©tĂ© frappĂ©s d’appel et concernaient des faits de harcèlement (reconnus au Tribunal des Prudhommes), mais Ă©galement le dĂ©marchage illicite des banquiers suisses sur le territoire français, l’Ă©vasion fiscale, la demande de destruction de preuves pour lesquels le Tribunal de Police m’a relaxĂ©e en 2010 ?

Nous subissons un Ă©puisement physique et psychologique dĂ©mesurĂ©. Cela n’intĂ©resse absolument personne et dans mon cas, cela n’a mĂŞme pas Ă©tĂ© reconnu par le Tribunal des Prudhommes alors que tous les examens mĂ©dicaux, rapports d’expertise et dossier de la mĂ©decine du travail Ă©taient Ă©tayĂ©s de nombreuses pièces plus explicites les unes que les autres.

Je n’ai extorquĂ© personne, je n’ai rien volĂ©, je n’ai jamais menti, j’ai aidĂ© des fonctionnaires de mon pays Ă  dĂ©crypter des mĂ©canismes et des processus qui leur Ă©taient inconnus, j’ai rĂ©pondu Ă  des questions, j’ai communiquĂ© ce qu’il m’a Ă©tĂ© demandĂ© ; mais l’État français m’a abandonnĂ©e.

En apparence, tout est normal. En apparence, tout va bien. Mais ce ne sont justement que des apparences. Derrière le paraĂ®tre nĂ©cessaire pour une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision, pour une interview, pour une audition ou une prĂ©sentation devant la justice, c’est juste une vie qui s’est effondrĂ©e et des dommages collatĂ©raux que la pudeur ne me fera pas dĂ©velopper ici.

LicenciĂ©e en fĂ©vrier 2012 avant que l’affaire UBS ne devienne publique, la mĂ©diatisation que je vis au quotidien a tissĂ© un cordon sanitaire autour de moi, mais elle m’a coupĂ©e depuis plus de quatre annĂ©es d’une vie professionnelle, de revenus, d’une carrière. Le fait d’ĂŞtre mĂ©diatisĂ©e crĂ©e de facto une discrimination Ă  l’embauche. Par ailleurs, cette affaire UBS a engendrĂ© des frais mĂ©dicaux et thĂ©rapeutiques importants et m’a conduite Ă  mendier les minima sociaux depuis l’Ă©tĂ© 2014.

Monsieur Sapin, ministre des Finances et des Comptes Publics, dĂ©clarait au journal Le Parisien le 16 fĂ©vrier 2016 qu’il reconnaĂ®t le courage des lanceurs d’alerte sans lesquels ces scandales financiers n’auraient pas Ă©tĂ© dĂ©couverts en soulignant que nous payons « lourdement les consĂ©quences dans nos vies personnelles et privĂ©es ».

Après des déclarations si touchantes, où sont les actes ?

Il est impensable de se retrouver ruinĂ©(e), quand on est honnĂŞte et que l’on a aidĂ© son pays Ă  effectuer « des rappels d’impĂ´ts dont l’intĂ©rĂŞt et l’importance ne sont pas mĂ©connus», dixit Bercy dans un courrier qui nous a Ă©tĂ© adressĂ© le 24 mars 2015

J’ai, depuis, successivement Ă©crit Ă  Monsieur Sapin, Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique François Hollande, Monsieur Urvoas, au DĂ©fenseur des Droits. Aucun n’a rĂ©pondu Ă  mes courriers.

J’en suis arrivĂ©e Ă  la conclusion que l’État a achetĂ© gratuitement mon expĂ©rience, mes compĂ©tences et mes informations en faisant mĂ©diatiquement, Ă  travers notamment ses divers ministres des Finances, son chou gras de la lutte contre la fraude fiscale en oubliant notamment au passage de qui proviennent les informations qui leur ont permis de recouvrer des sommes aussi colossales. Ce mĂ©pris affichĂ© par ces « ploutocrates » envers les citoyens qui se lèvent dans l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral est actĂ© par le manque de protection. Seule la volontĂ© politique pourrait nous sortir des situations dramatiques auxquelles nous faisons face. Pour l’instant, nous sommes tout simplement sacrifiĂ©s.

En fĂ©vrier dernier, alors que le procès Cahuzac devait commencer, j’ai appris sur le plateau de BFM TV de la bouche d’un magistrat qui avait Ă©tĂ© en poste Ă  Bercy, qu’une procĂ©dure administrative avait Ă©tĂ© choisie plutĂ´t qu’une procĂ©dure douanière sur les dossiers HSBC et UBS. Ainsi, selon lui, si nous avions bĂ©nĂ©ficiĂ© de la procĂ©dure douanière, nous aurions pu ĂŞtre rĂ©munĂ©rĂ©s. Nous dĂ©couvrons donc que chaque administration se protège, trouve des excuses pour ne pas nous reconnaĂ®tre et au-delĂ  de ces dĂ©cisions aux consĂ©quences dramatiques pour nos vies, nous avons Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  comprendre qu’il n’y a aucune passerelle entre les administrations ; cela permet Ă  l’opacitĂ© de perdurer et Ă  l’impunitĂ© de suivre le mĂŞme chemin.

Contrairement Ă  Edward Snowden en asile Ă  Moscou, Ă  Julian Assange rĂ©fugiĂ© Ă  l’Ambassade de l’Équateur Ă  Londres ou encore Ă  Chelsea Manning emprisonnĂ©e pour 35 annĂ©es pour avoir parlĂ©, j’ai le droit de circuler, je suis libre de mes mouvements. Mais pour avoir parlĂ©, je n’ai plus le droit d’ĂŞtre une femme ni une mère comme les autres. La sanction est invisible, mais bien rĂ©elle : sans revenus, je suis amenĂ©e par la prĂ©caritĂ© Ă  une mort lente et douloureuse.

Le discrĂ©dit qui s’abat sur moi depuis plus de sept annĂ©es est continu. Le mois dernier encore, JF de Leusse, patron d’UBS France, dĂ©clarait dans le journal Le Parisien que « StĂ©phanie Gibaud s’est dĂ©crĂ©dibilisĂ©e », pensant contrer la sĂ©rie d’articles dont il savait qu’ils paraĂ®traient la semaine suivante dans le quotidien Le Monde. La culture du mensonge est digne d’une technique mafieuse dans ses processus : on discrĂ©dite puis on Ă©limine les gĂŞneurs.

Si nous Ă©tions en dĂ©mocratie, les règles, les lois et les règlements seraient appliquĂ©s, les coupables seraient jugĂ©s et condamnĂ©s. Ă€ l’heure oĂą j’Ă©cris ces lignes, il est Ă©vident que mes proches et moi-mĂŞme sommes plus condamnĂ©s que les coupables.

J’ai Ă©tĂ© abandonnĂ©e par l’État, qui prouve qu’il n’a aucun respect pour les femmes ni les mères.  L’État nous laisse mourir comme si j’Ă©tais une « bĂŞte de cirque », moi et mes enfants. J’avais pourtant Ă©tĂ© Ă©levĂ©e avec une autre idĂ©e de la France, mon pays, celui de la DĂ©claration des Droits de l’Homme.

Il ne faut pas que du courage, il faut une énergie démesurée, une force psychologique impressionnante pour continuer à se battre pour que nos dossiers aient une potentielle issue favorable et au-delà de la question juridique, pouvoir continuer à croire en la vie.

J’apprends par un cinquième avocat consultĂ© dĂ©but mars que je devrai dĂ©bourser entre 8.000 et 10.000 Euros pour me dĂ©fendre en diffamation l’an prochain et pour ĂŞtre reprĂ©sentĂ©e dans le volet ‘Harcèlement’ du dossier pĂ©nal UBS. J’ai donc aidĂ© l’État Ă  mettre la main sur plusieurs milliards d’Euros et il me laisse en survie, incapable de payer de tels montants. Comment cela est-il possible ? Est-ce cela, la DĂ©mocratie?

Je garde toutefois en mĂ©moire qu’UBS, par l’entremise de celui qui fut l’un de mes avocats l’an dernier, a proposĂ© en mars 2015 que je retire ma plainte … pour en Ă©change enlever celle qu’elle venait de dĂ©poser en diffamation contre moi et en me ‘gratifiant’ de quelque 50.000 euros. On ne nĂ©gocie pas avec le mensonge, c’est une question d’intĂ©gritĂ© et de valeurs.

Il est clair que ma prĂ©caritĂ© n’est pas lĂ©gale. C’est le sens du courrier que j’ai adressĂ© Ă  la Cour EuropĂ©enne des Droits de l’Homme : l’État français ne respecte pas les règles en matière de protection des lanceurs d’alerte ni les directives et recommandations europĂ©ennes concernant la lutte contre la pauvretĂ©, l’exclusion sociale et les discriminations sur la base de l’article 19, les articles 145 Ă  150 et articles 151 Ă  161 du traitĂ© sur le fonctionnement de l’Union europĂ©enne (traitĂ© FUE).

En ce 23 mars 2016, jour de l’anniversaire de l’un de mes fils et Ă  l’heure oĂą j’Ă©cris ces lignes, nous devons quitter notre appartement. Faute de revenus. Faute de moyens. Pour aller oĂą et pour quoi faire ? Je compte sur vous, Monsieur le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Monsieur le Ministre des Finances, Monsieur le Garde des Sceaux, pour en expliquer la raison Ă  mes enfants.

Notes :

[1] https://www.mediapart.fr/journal/economie/230714/ubs-mise-en-examen-pour-blanchiment-de-fraude-fiscale

[2] https://www.mediapart.fr/journal/economie/230914/pourquoi-la-justice-francaise-reclame-11-milliard-de-caution-ubs

[3] https://www.mediapart.fr/journal/economie/130613/fraude-fiscale-le-juteux-pacte-franco-suisse-dubs

[4] https://www.mediapart.fr/journal/economie/130613/fraude-fiscale-le-juteux-pacte-franco-suisse-dubs

Source : https://blogs.mediapart.fr/stephanie-gibaud/blog/240316/pourquoi-moi-lanceuse-dalerte-je-dois-quitter-mon-appartement

 

 

Print Friendly, PDF & Email

Laissé un commentaire

Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

Qui sommes-nous ?

NSAE est nĂ© en 1996 Ă  partir de deux Ă©vĂ©nements : 1) La « RequĂŞte du peuple de Dieu », portant pour l’essentiel sur une rĂ©forme de l’institution ecclĂ©siale, nĂ©e en Autriche et en Allemagne, qui affichait 4 points : – l’égalitĂ© entre tous les croyants, femmes et hommes, laĂŻcs et clercs ; – l’accès Ă  tous les ministères des femmes et […]
Lire la suite

Retrouvez-nous sur Facebook !

Facebook
Facebook
fb-share-icon
RSS
Translate »
English
English
FrenchFrench
EnglishEnglish AfrikaansAfrikaans AlbanianAlbanian ArabicArabic ArmenianArmenian AzerbaijaniAzerbaijani BasqueBasque BelarusianBelarusian BengaliBengali BosnianBosnian BulgarianBulgarian CatalanCatalan CebuanoCebuano Chinese (Simplified)Chinese (Simplified) Chinese (Traditional)Chinese (Traditional) CzechCzech CroatianCroatian DanishDanish DutchDutch EsperantoEsperanto EstonianEstonian FilipinoFilipino finnishFinnish FrenchFrench GalicianGalician GeorgianGeorgian GermanGerman GreekGreek GujaratiGujarati HaitianHaitian HebrewHebrew HindiHindi HmongHmong HungarianHungarian IcelandicIcelandic IndonesianIndonesia IrishIrish ItalianItalian JapaneseJapanese JavaneseJavanese KannadaKannada KhmerKhmer KoreanKorean LaosLaos LatinLatin LatvianLatvian LithuanianLithuanian MacedonianMacedonian MalayMalay MalteseMaltese MarathiMarathi NorwegianNorwegian PersianPersian PolishPolish PortuguesePortuguese RomanianRomanian RussianRussian SerbianSerbian SlovakSlovak SlovenianSlovenian SpanishSpanish SwahiliSwahili SwedishSwedish TamilTamil TeluguTelugu ThailandThailand TurkishTurkish UkranianUkranian UrduUrdu VietnamVietnam WelshWelsh YiddishYiddish
Powered by Translate

ARTICLES RÉCENTS

  • L’entraide entre voisins, un monde de rituels oubliĂ©s
  • Sale temps pour l’Opus Dei !
  • Le Vatican dĂ©clare que l’arrĂŞt de la Cour suprĂŞme des États-Unis « interpelle le monde entier » et appelle Ă  un dĂ©bat mondial sur l’avortement
  • LISTE DES ARTICLES PUBLIÉS du 20 au 26 JUIN 2022
  • « Dire Dieu, JĂ©sus, la foi aujourd’hui » : qui est JĂ©sus pour nous ?

RECHERCHE

ABONNEMENT NEWSLETTER

UTILE

  • L’ÉVANGILE SUR LES PARVIS
  • NOUS REJOINDRE
  • NOS COMMUNIQUÉS
  • CONTACTEZ NOUS
  • PUBLICATIONS
  • ESPACE PRESSE
  • LIENS
  • RSS
  • PLAN DU SITE

LE RÉSEAU NSAE

VERSION MOBILE

Copyright © 2019 Association NSAE    |   Création internet Effet i Média