L’incendie de l’Alberta, parabole de l’époque
par Hervé Kempf (Reporterre)
L’incendie gigantesque qui sévit en Alberta, effet du réchauffement climatique, a frappé la ville qui n’y croyait pas.
Il était une fois un monde très riche, qui ne voulait pas cesser d’accumuler des richesses, quel qu’en soit le prix pour la nature.
Dans un pays parmi les plus riches, le Canada, on avait trouvé des sables bitumineux, une source de pétrole qui semblait inépuisable. Mais pour extraire le pétrole de ces sables, il fallait utiliser beaucoup d’eau, beaucoup de produits chimiques, beaucoup d’énergie, couper des forêts, entasser des déchets toxiques… Les écologistes et les autochtones de la région concernée, l’Alberta, avaient beau dire que c’était un désastre pour la nature, que cela émettait énormément de gaz à effet de serre, les exploitants n’en avaient cure. La cupidité était leur guide.
À Fort McMurray, autrefois un poste perdu dans la taïga, une ville a commencé à grandir démesurément, l’exploitation de sables à se développer au moyen de machines gigantesques, des lacs de déchets toxiques à se multiplier, les maladies à se développer chez les autochtones vivant en aval, les émissions de gaz à effet de serre du pays à augmenter sans cesse.
Le gouvernement s’en moquait : pour accroitre encore la richesse apparente du pays, il soutenait sans faillir l’exploitation des sables bitumineux, allant même jusqu’à se retirer du traité international sur le changement climatique [1].
Mais ignorer la réalité ne suffit pas à la faire disparaitre. Le changement climatique se déploie sur la planète, et les régions les plus proches du pôle Nord sont les plus affectées par le réchauffement. Ainsi, au printemps 2016, la température moyenne dans l’Alberta était bien plus élevée que la normale saisonnière : 30°C au lieu de 15°C ! Des conditions idéales pour que se déclenchent des feux de forêt.
Il était une fois un monde très riche, qui ne voulait pas cesser d’accumuler des richesses, quel qu’en soit le prix pour la nature.
Dans un pays parmi les plus riches, le Canada, on avait trouvé des sables bitumineux, une source de pétrole qui semblait inépuisable. Mais pour extraire le pétrole de ces sables, il fallait utiliser beaucoup d’eau, beaucoup de produits chimiques, beaucoup d’énergie, couper des forêts, entasser des déchets toxiques… Les écologistes et les autochtones de la région concernée, l’Alberta, avaient beau dire que c’était un désastre pour la nature, que cela émettait énormément de gaz à effet de serre, les exploitants n’en avaient cure. La cupidité était leur guide.
À Fort McMurray, autrefois un poste perdu dans la taïga, une ville a commencé à grandir démesurément, l’exploitation de sables à se développer au moyen de machines gigantesques, des lacs de déchets toxiques à se multiplier, les maladies à se développer chez les autochtones vivant en aval, les émissions de gaz à effet de serre du pays à augmenter sans cesse.
Le gouvernement s’en moquait : pour accroitre encore la richesse apparente du pays, il soutenait sans faillir l’exploitation des sables bitumineux, allant même jusqu’à se retirer du traité international sur le changement climatique.
Mais ignorer la réalité ne suffit pas à la faire disparaitre. Le changement climatique se déploie sur la planète, et les régions les plus proches du pôle Nord sont les plus affectées par le réchauffement. Ainsi, au printemps 2016, la température moyenne dans l’Alberta était bien plus élevée que la normale saisonnière : 30°C au lieu de 15°C ! Des conditions idéales pour que se déclenchent des feux de forêt.
Note :
[1] http://reporterre.net/Le-Canada-quitte-le-Protocole-de-KyotoSource : Hervé Kempf pour Reporterre : http://reporterre.net/L-incendie-de-l-Alberta-parabole-de-l-epoque
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