Par Régine et Guy Ringwald
Marie Collins a démissionné de la Commission pontificale pour la protection des mineurs : la nouvelle a fait grand bruit. Elle révèle les difficultés que rencontre l’Église catholique pour faire face au lourd et douloureux problème de la pédophilie.
La Commission Pontificale pour la protection des mineurs, mise en place par la Pape François en 2014 comptait parmi ses 17 membres deux anciennes victimes, l’une d’elles est Marie Colins, l’autre Peter Saunders. Ces deux personnes n’en font plus partie.
L’annonce de la démission de Marie Collins n’est pas passée inaperçue : douche froide pour certains, sonnette d’alarme pour d’autres. La raison est donnée clairement par l’intéressée : manque “honteux ” de coopération d’une partie de la curie, “en particulier de la part du dicastère le plus impliqué dans la question des abus sexuels”. On comprend tout de suite “la Congrégation pour la Doctrine de la Foi”.
Marie Collins apporte des faits précis, elle répond de manière cinglante au Cardinal Müller, préfet de la CDF.
Et maintenant se pose la question : comment la commission pourra-t-elle travailler en l’absence des victimes? L’article élargit le questionnement : s’intéresser prioritairement aux victimes plutôt qu’au clergé ?
Lire l’article : Eglise et pédophilie..
Illustration : Jean-Pol GRANDMONT (Own work) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) or GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)], via Wikimedia Commons
On peut lire aussi :
http://nsae.fr/2017/03/04/vatican-une-figure-de-la-lutte-contre-la-pedophilie-demissionne/