Astérix et Obélix, Jamel Debbouze, Pink Floyd, Picasso et Banksy en exclusivité pour vous révéler la raison d’être du mot PRIXM.
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Astérix et Obélix, Jamel Debbouze, Pink Floyd, Picasso et Banksy en exclusivité pour vous révéler la raison d’être du mot PRIXM.
Temps de lecture estimé :
2 minutes et 17 secondes où on vous parle quand même de la Bible…
Chaque semaine découvrez comment la Bible a influencé l’art depuis 2000 ans, ce que ses textes disent et veulent dire. Notre contenu est inspiré par le programme de recherches des dominicains de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem.
Au départ, on voulait s’appeler PRISME – et on vous dit pourquoi juste en-dessous.
Mais primo, une marque l’avait déjà réservé et secundo, on a pensé à Jamel dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre,incapable de prononcer le prénom des Gaulois. Alors… on s’est dit que nous aussi nous pourrions avoir un nom imprononçable !
“Amsterixm…” : (re)découvrez la scène culte pour le plaisir 🎬
Une fois Dieu a parlé
deux fois j’ai entendu.
Ceci : que la force est à Dieu
à toi Seigneur l’amour
et ceci : toi tu paies
l’homme selon ses œuvres.
Ps 62,12–13. Traduction BEST 0.1.
PRIXM trouve sa racine dans le mot prisme, désignant tout bloc de verre composé de trois faces et utilisé pour diffuser la lumière.
Vous nous direz : “D’accord, merci pour la définition, mais pourquoi s’inspirer d’un prisme ?”
Parce que la Bible recèle la Parole lumineuse qui, passant par le prisme des mots des hommes, s’est diffractée en une multitude de rayons différents, à savoir :
des versions différentes (hébraïque, grecque, latine, copte, syriaque, etc.),
des interprétations par les Pères de l’Église, les rabbins ou encore les grands mystiques
ou des œuvres en littérature, philosophie, peinture, musique,…
Et puis bon, Pink Floyd a aussi un peu inspiré le nom…
Pink Floyd, The Dark Side of the Moon (couverture du 8ème album, Produit par Pink Floyd dans les Abbey Road Studios, 1973).
On pourrait aussi dire que la Bible est un prisme qui diffuse tous ses rayons à travers ces trois faces :
Le texte : il est porteur de sens selon les structures grammaticales, les formes littéraires et le vocabulaire qu’il mobilise. C’est ce que nous essayons de vous montrer en apportant des explications sur les racines grecques ou hébraïques de certains termes ou encore en vous dévoilant les raisons de l’utilisation de telle ou telle figure de style…
Le contexte : la Bible regroupe des histoires qui s’inscrivent chacune dans un cadre spatio-temporel et culturel défini qu’il vaut mieux connaître pour espérer bien comprendre les textes. Par exemple, lorsqu’il est fait mention du roi Sénnachérib dans le livre d’Isaïe, pas sûr que cette personnalité vous dise quelque chose — reconnaissez-le ! Et pourtant le sens du texte est plus clair lorsqu’on sait qui est Sénnachérib et ce qu’il a fait. Chaque semaine, nous essayons ainsi de vous transmettre l’une ou l’autre de ces références culturelles afin de vous aider à mobiliser un imaginaire antique auxquels l’auteur et les lecteurs de l’époque avaient accès.
La réception : le texte porte un sens que chaque lecteur fait résonner avec sa propre sensibilité et son histoire. Toute personne lit cette histoire unique de manière unique : c’est ce que manifeste la parole du Psaume 62,12, « Dieu a dit une chose, j’en ai entendu deux » (et même — relisez le texte ci-dessus — j’en ai écrit… trois !). Chaque fois que le texte est lu, il prend une nouvelle épaisseur de sens. Pour vous inviter à cette lecture, nous vous montrons comment les plus grands génies artistiques l’ont interprété dans des œuvres sublimes, et nous vous transmettons les éclairages des Pères de l’Église et des rabbins. Et puisque le Coran, bien plus tard, a relu la Bible à travers ses apocryphes qu’il a intégrés, nous vous montrons leurs profondes différences.
Pablo Ruiz Picasso (1881-1973), La colombe de la paix (dessin, vers 1950),Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris, France.
Banksy (1974- ), La colombe sous les balles (graffiti réalisé au pochoir, 2005), Mur en face du « Tombeau de Rachel », Bethléem, Cisjordanie.
Voici un exemple typique de réception artistique de la Bible. Au sortir de la seconde guerre mondiale, pour manifester son désir de paix, Picasso reprend deux symboles bibliques (Genèse 8,10-11) :
la colombe, symbole de l’Esprit de paix.
la branche d’olivier, symbole de renouvellement après la destruction.
Avec son œuvre murale, Banksy, célèbre figure du Street Art anglais, reprend ces mêmes symboles bibliques dans le cadre du conflit israélo-palestinien.
PRIXM tente chaque semaine de vous offrir une petite porte d’entrée, une occasion inédite de vous introduire dans un monument qui a façonné l’histoire de l’humanité. Et nous terminons la Newsletter en empruntant cette phrase magnifique :
« Lorsqu’on parle des commencements du monde, on pense facilement à des secrets, à un ésotérisme. Or la Bible n’est pas ésotérique. Sans doute, sa vérité est cachée, sans doute elle ne se révèle pas au premier regard. Mais elle se révèle à quiconque prend le temps de la patience. »
Citation extraite du documentaire de Paul Beauchamp réalisé par Michel Farin, Le récit biblique des origines, 1994
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