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Connaître le Christ selon la chair
Accueil Faire église autrement Connaître le Christ selon la chair
Faire église autrementOuverture(s)
Par Lucienne Gouguenheim11 juillet 20231 Commentaire

Connaître le Christ selon la chair

Michel Leconte.

Le Jésus de l’histoire et son message en paroles et en actes est important pour ma foi, bien plus que ce Christ qui n’a de consistance que d’être cet homme quasi inconnu qui a été crucifié et que Dieu a ressuscité.

C’est le théologien luthérien Martin Kähler (1835-1912) qui le premier fit la distinction entre le Jésus historique (historisch) — le prophète juif qui annonça le Royaume sur les chemins de Galilée et de Judée — et le Christ biblique (geschichtlich) qui possède une signification permanente pour la foi chrétienne. Pour Kähler, nous ne pouvons atteindre que ce Christ, lui seul à une importance pour la foi.

C’est Rudolf Bultmann qui dans la ligne de la prédication paulinienne accusa la fracture entre le Jésus historique et le Christ de la foi. Pour lui, le christianisme n’a commencé qu’à Pâques avec la proclamation du Kérygme par la communauté primitive. Pour Bultmann l’histoire de Jésus appartient au judaïsme, mais elle n’a pas d’importance pour la foi chrétienne. Les évangiles sont des témoignages de la foi au ressuscité et non des récits biographiques sur Jésus. La foi chrétienne commence pour lui par la proclamation du kérygme ; l’annonce chrétienne passe de la prédication du Royaume par Jésus au Christ Seigneur prêché pour lui-même, quasi deo.

Dès lors, nous posons la question : le Jésus de l’histoire et sa prédication ont-ils de l’importance pour la foi chrétienne ? Les paroles de Jésus et la manière libératrice et subversive dont il impliquait Dieu dans les affaires humaines, en particulier ses prises de partie en faveur de ceux que la religion et la société d’alors rejetaient dans les marges n’ont-elles aucune valeur pour l’image de Dieu qu’il manifestait ainsi ? Devant ce Christ idéel, ne sommes-nous pas en train de nous approcher d’une sorte de docétisme, ne substituons-nous pas l’évangile de Jésus pour le message de l’apôtre Paul ?

Les textes du Nouveau Testament sont des témoignages de foi mis par écrit longtemps après les événements. Les lettres de Paul ont été écrites entre 50 et 60 de notre ère, mais elles ignorent ce que fut la carrière de Jésus. Quand elles parlent du Christ, elles ne se rapportent qu’à la croix et à la résurrection. Paul ne veut pas « connaître le Christ selon la chair » (2 Co 5, 16). Même si les épîtres de Paul sont les écrits les plus anciens du Nouveau Testament, elles ne nous renseignent pas sur l’activité de Jésus ; son message est devenu second par rapport au rôle que lui a conféré sa résurrection. Pourtant, l’évangile proclamé par Jésus précède le kérygme de la communauté primitive. Le kérygme se rapporte à l’événement historique que fut le parcours historique de Jésus. La résurrection renvoie au-delà d’elle-même.

Peu à peu, les témoins de l’activité de Jésus, qui pouvaient renvoyer à une connaissance concrète de son parcours historique, disparurent. Peut-être est-ce la raison pour laquelle les communautés ecclésiales ont ressenti le besoin d’une mémoire écrite de son activité. La figure magnifiée du Ressuscité a eu une fonction eschatologique si grandiose qu’elle a mis un terme à l’histoire du prophète galiléen et a rendu caduque la figure juive de sa messianité. Certes, les évangiles ont été écrits à la lumière de la résurrection, mais cette constatation n’oblige nullement à traiter ces récits de légendes inventées par les communautés primitives pour régler leurs problèmes internes. Que des sélections ont été faites, cela me semble évident, je pense que le prisme de la Résurrection a pesé sur la relecture des évènements et des paroles qui donnent forme au parcours public de Jésus, mais ce poids ne semble pas avoir trahi le mouvement général puisque des récits souvent en désaccord ont été préférés à l’exposé d’une doctrine générale destinée à unifier les divers points de vue des témoins. Leur divergence narratrice est un indice de la fiabilité de leur présentation, elle facilite des lectures plurielles. S’en tenir au kérygme, sans référence à son arrière-fond historique, risque de favoriser la construction d’une figure gnostique, voire mythique, de Jésus.

L’éclairage de la vie de Jésus par la foi pascale révèle le sens ultime de cette existence. Ces témoignages et ces traditions ont été transmis en raison de l’étonnement provoqué par la résurrection de celui qui avait été condamné. Le souvenir s’est reporté sur la carrière terrestre de celui que Dieu a relevé afin de découvrir dans ses actions et ses paroles les raisons de sa fin désastreuse et de son exaltation ultime.

Mon point de vue insiste davantage sur le contenu du message de Jésus et son action que sur la césure produite par l’événement pascal, source essentielle de la théologie paulinienne et bultmannienne. Dieu se révèle dans l’humanité concrète du Nazaréen ; en cela, l’humanité de Jésus exerce le rôle du principe de réalité, car il nous délivre du fantasme infantile du Dieu imaginaire et d’une résurrection non moins imaginaire. Nous ne savons pas d’avance ce que Christ signifie, seul le Jésus historique donne signification à ce titre de gloire. En termes théologiques, « la vie historique de Jésus est la révélation la plus complète du Dieu chrétien » (Ignácio Ellacuria). « Sans une carrière historique humaine de Jésus, la christologie devient tout entière une superstructure idéologique. » (Edward Schillebeeckx, 1914-2009)

http://protestantsdanslaville.org/gilles-castelnau-libres-opinions/gl1720.htm

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Commentaire(01)

  1. jacques clavier
    24 juillet 2023

    En matière de dogme et de doctrine.

    Les mariés ont-ils été sommés de reconnaître Jésus comme le négociant en vin de la noce ?

    « L’auberge fameuse inscrite sur le livre
    Où l’on pourra manger et dormir et s’asseoir »
    ne peut-elle être que l’Église Catholique ?

    La victoire de Jésus sur la vengeance, la jalousie et la haine ne peut-elle passer que par la victoire de l’Église Catholique ?
    Pour ce qui est de la victoire sur la mort, je peux y parvenir aussi par un autre chemin que celui de la résurrection de Jésus :
    « Nul humain ne se détruit. Pas plus que quiconque ne se crée. Ce « je » qui n’était pas, d’où tirerait-il en lui-même pouvoir de se faire cesser d’être ? Dès l’instant qu’il est, pas plus qu’il n’a pu choisir d’être, il ne peut choisir de ne plus être. »
    (Abbé PIERRE)

    Servir Dieu rend-il l’homme libre comme Lui ?

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