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Églises pour la Paix au Moyen-Orient – La vie à Gaza sous le blocus

Publié le 24 août 2019 par Lucienne Gouguenheim dans FAIRE SOCIÉTÉ AUTREMENT Aucun commentaire
Home» FAIRE SOCIÉTÉ AUTREMENT » Églises pour la Paix au Moyen-Orient – La vie à Gaza sous le blocus

Instauré en 2006, le blocus israélien de Gaza voulait punir le Hamas pour sa victoire aux élections de 2006. En fait, ce sont surtout les enfants, les familles et les citoyens ordinaires que le blocus punit. L’association Églises pour la Paix au Moyen-Orient (CMEP) relève l’injustice du blocus et agit pour qu’il y soit mis fin. Voici ce que vous devez savoir sur ce blocus et ce que vous pouvez faire pour que nous puissions nous lever (Kumi !) ensemble.

Organisation

Églises pour la Paix au Moyen-Orient (en abrégé CMEP selon l’anglais « Churches for Middle East Peace ») est une coalition de 27 Églises nationales et organisations confessionnelles catholiques, orthodoxes, protestantes et évangéliques. À travers ses plus de 47.000 membres individuels et partenaires confessionnels, CMEP exerce une forte influence sur des millions de chrétiens américains. CMEP agit en faveur d’une politique américaine qui soit favorable à une solution juste, durable et globale du conflit israélo-palestinien, et qui garantisse la sécurité, les droits humains et la liberté religieuse pour tous les habitants de la région [1].

La situation

Le Hamas a remporté la victoire aux élections législatives de 2006 sur la base de trois promesses simples : éradiquer la corruption, rétablir la sécurité palestinienne, et lutter contre le chômage et la pauvreté. Après l’élection du Hamas, Israël a imposé un blocus à Gaza, fermé les passages aux frontières en concertation avec l’Égypte, imposé une zone d’exclusion aérienne et a limité l’accès à la mer à une distance maximale de six milles nautiques (un peu plus de 11 km). Le Hamas est catalogué globalement ou partiellement comme organisation terroriste par 36 pays.

Après dix ans, le blocus israélien est toujours effectif, la lutte entre le Fatah et le Hamas a fait obstacle à tout progrès démocratique, et les deux millions de Palestiniens qui vivent à Gaza languissent dans ce que l’ancien Premier ministre britannique David Cameron qualifiait de prison à ciel ouvert. Un rapport de 2007 du Bureau du Coordinateur spécial des Nations-Unies pour le Processus de Paix au Moyen-Orient (UNSCO) se terminait en affirmant que Gaza serait complètement inhabitable à la fin de 2020 en raison du ‟dé-développement » du territoire. Depuis 2007, les Gazaouis ont subi trois guerres entre Israël et le Hamas en plus du blocus, laissant les infrastructures de Gaza en état de non-réparation permanente.

La toute dernière guerre entre Israël et le Hamas a été le dernier clou dans le cercueil des infrastructures de Gaza. La crise énergétique est due pour une part au bombardement de l’unique centrale électrique du territoire pendant la guerre de 2014. Selon le Jerusalem Post, près de 18.000 maisons et 170 écoles ont été détruites et plus de 150.000 logements partiellement endommagés par la guerre. Le blocus empêche l’entrée dans le territoire de la plupart des matériaux de construction par crainte ou soupçon qu’ils ne servent davantage à fortifier les positions du Hamas qu’à réparer les habitations civiles. Toutes les poutres en bois d’une épaisseur supérieure à un pouce (2,54 cm) ont été interdites à cet effet, tout comme les dons privés de béton, ce qui rend les travaux de reconstruction compliqués, voire impossibles.

Alors qu’ils vivent entre les murs bombardés de leurs anciens logements, les Gazaouis sont de plus en plus confrontés à l’insécurité en matière d’approvisionnement en énergie. Depuis le 12 juin 2017, dans un contexte de tensions croissantes entre politiciens palestiniens, le président palestinien Mahmoud Abbas refuse de payer les factures d’électricité de la bande de Gaza et a demandé à Israël de couper l’alimentation en électricité du territoire. Malgré une aide partielle de l’Égypte, il y a depuis lors un manque en énergie à Gaza qui reçoit seulement un tiers de ses besoins fondamentaux. Sur l’ensemble du territoire, les Gazaouis ne disposent que de deux à quatre heures d’électricité par jour, souvent à des moments aléatoires, et doivent recourir à un éclairage aux chandelles ou alimenté par batteries pour leurs activités de base.

Depuis l’été 2017 et suite au manque d’électricité, la station d’épuration laisse passer chaque jour plus de 100.000 mètres cubes d’eaux usées dans les aquifères méditerranéens et côtiers. Selon des études de la Banque mondiale, le niveau actuel de consommation d’eau à Gaza ne peut en aucun cas être maintenu : la population est huit fois plus importante que celle qui peut être approvisionnée. La nappe phréatique est gravement polluée et en grande partie impropre à la consommation humaine, et sera totalement imbuvable en 2020.

Le Programme Alimentaire Mondial a signalé que 57 % des foyers de Gaza connaissent une insécurité alimentaire, aggravée encore par l’imposition unilatérale par Israël d’une zone tampon de 300 mètres le long de la frontière. Toute personne qui y pénètre risque de se faire tirer dessus, ce qui rend inutilisables 35 % des terres agricoles de Gaza. Des journaux israéliens et des ONG ont mené une longue bataille judiciaire pour découvrir que des fonctionnaires du ministère israélien de la Santé calculaient les besoins minimaux en calories des Gazaouis nécessaires pour éviter la famine pour décider de la quantité de nourriture autorisée à entrer dans la Bande. Il n’existe aucun plan d’urgence en cas de perte de cargaison lors du transport ou en cas de mauvaise récolte à Gaza.

Depuis que le Hamas a pris le pouvoir à Gaza, Israël et l’Autorité palestinienne ont sacrifié en vain des milliers de vies et des milliards de dollars pour chasser le Hamas. Trois guerres incroyablement destructrices et les réactions disproportionnées des Forces de défense israéliennes aux attaques du Hamas ont nui bien davantage à la population civile de Gaza qu’à l’emprise du Hamas sur le pouvoir. Le président Abbas a décidé de couper les salaires et les pensions des employés de l’Autorité Palestinienne à Gaza alors que plus de 80 % des Gazaouis sont tributaires de quelque forme d’aide pour leur nourriture, que l’électricité et l’eau sont insuffisantes, et qu’une grande partie des infrastructures de Gaza a été détruite.

Note :
[1] Vous trouverez CMEP (en anglais) sur son site web http://cmep.org/, sur Facebook à https://www.facebook.com/ChurchesforMEP, Twitter à https://twitter.com/ChurchesforMEP, ou YouTube à https://www.youtube.com/user/ChurchesMEPeace.

Lire : L’histoire d’Oday Abdaljawwad, stagiaire de CMEP

Source : https://amisdesabeelfrance.blogspot.com/2019/08/kumi-now-semaine-44-eglises-pour-la.html#more

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