A propos de quelques principes qui guident depuis le début notre action.
Chantiers de réformeFaire église autrementHotspotPrincipes fondateursQui sommes-nous ?
Régionales : « Le vocabulaire de la haine n’est pas compatible avec l’Évangile »
À la veille du second tour des élections régionales, un collectif de chrétiens lance un appel aux Français
« Citoyens français attachés aux valeurs de la République, en même temps que chrétiens de toutes confessions qui mettons au cœur de notre foi le message évangélique de justice, de paix et d’amour universel, nous éprouvons aujourd’hui une immense tristesse et une profonde inquiétude pour l’avenir de notre pays face à la spectaculaire poussée du Front National.
En effet, au moment même où la barbarie du terrorisme nous menace tous et n’a d’autre objectif que de nous diviser, ce parti politique, à son tour, met au centre de son projet la détestation de l’autre jusqu’à son rejet, osant même assimiler les migrants illégaux à une « métastase dans la société ».
Dans ces heures d’une extrême gravité, porteuses d’un danger mortel pour notre démocratie et notre vivre-ensemble, citoyens et croyants nous ne pouvons pas rester silencieux.
Citoyens nous n’accepterons jamais que la fraternité, valeur fondamentale de notre République, soit mise en péril par un parti qui use quotidiennement d’un vocabulaire d’exclusion et de haine. C’est pourquoi nous appelons nos compatriotes à se joindre à nous pour lui faire barrage par leur vote.
« LA BIBLE MANIFESTE UN CERTAIN NOMBRE D’EXIGENCES ÉTHIQUES »
Croyants, nous rappelons à nos frères et sœurs chrétiens de toutes confessions que le discours du Front National n’est d’aucune façon compatible avec le message d’amour du Christ dans l’Évangile qui est le cœur de notre foi commune : « J‘étais étranger et vous m’avez accueilli » ; « Ce que vous avez fait aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Nous n’avons pas oublié ce passage essentiel du document « Politique, Église et foi » adopté en octobre 1972 par l’Assemblée plénière des évêques de France, réunie à Lourdes sous la présidence du cardinal Roger Etchegaray et de Mgr Gabriel Matagrin : « Il est clair que la Bible manifeste un certain nombre d’exigences éthiques qui sont tracées de façon tout à fait nette : le respect des pauvres, la défense des faibles, la protection des étrangers, la suspicion de la richesse, la condamnation de la domination exercée par l’argent, l’impératif primordial de la responsabilité personnelle, l’exercice de toute autorité comme un service, le renversement des pouvoirs totalitaires. La vigueur mobilisatrice de l’Évangile contre les situations de défi et d’abus – qui sont encore le lot de notre actualité – peut, certes, s’exprimer au travers de choix politiques différents, mais aucun chrétien n’a le droit, sous peine de trahir sa foi, de soutenir des options qui acceptent, prônent, engendrent ou consolident ce que la Révélation, tout comme la conscience humaine, réprouvent. »
RÉSISTER AUX SIRÈNES DU REPLI SUR SOI
Ce texte dans lequel les chrétiens de toutes confessions peuvent retrouver l’écho direct des exigences évangéliques sonne aujourd’hui pour tous les croyants comme un appel à résister aux sirènes du repli sur soi. Cet appel il faudra le traduire demain dans notre vote, et après-demain, dans une réflexion collective indispensable pour relever le défi qui nous est lancé par la progression apparemment irrésistible du Front national dans les urnes, mais aussi dans les esprits. Cette réflexion implique d’ouvrir le débat dans toutes les couches de la société, dans les associations, les Églises, les universités, les syndicats et les formations politiques. Pour notre part, nous sommes décidés à y participer activement. »
Lire aussi : http://nsae.fr/2015/12/09/regionales-les-catholiques-ont-plus-vote-fn-que-lensemble-des-francais/
Principes fondateursQui sommes-nous ?L’apport de NSAE concernant la société
Par rapport à la société, NSAE a modifié notre regard et notre attitude au-delà de nos attentes.
La laïcité
Sur ce point, les avis sont partagés. Un collectif regrette le manque de référence à l’OCL. Néanmoins, le travail de NSAE au H.S. n° 3 de PARVIS (réalisé sous l’égide du CEDEC) est notoire, ainsi le Colloque « l’Europe en quête de laïcité » qui s’est tenu à Paris en mars 2003, et les autres interventions dans ce domaine.
L’Europe
Des apports sur les rouages des institutions et sur le fonctionnement des églises européennes avec des échanges et des intervenants d’autres pays ; une prise de conscience et un regard sur les objectifs et les prises de positions de la COMECE.
L’International
Les groupes apprécient :
– Le Compte Rendu du congrès de Madrid du Réseau européen Eglise et Liberté ;
– La vision de NSAE mais ils demandent une réflexion collective et sa diffusion plus large.
– Le texte portant sur la Théologie de la Libération. Plusieurs souhaitent que NSAE en parle, car parmi les catholiques, elle paraît mise sous le boisseau.
– Le partenariat avec le réseau IMWAC (International Movement We Are Church)
La mondialisation
Ce thème est jugé comme un des mieux travaillés en profondeur par NSAE, avec :
– La mise en lumière des compromissions des autorités ecclésiastiques avec les gouvernements de divers pays ;
– La dénonciation de la complicité entretenue avec les forces d’argent ;
– Le souci d’ouverture aux cultures diverses.
Principes fondateursQui sommes-nous ?L’apport de NSAE concernant l’Eglise
Concernant l’Eglise, NSAE a conforté notre attitude avec :
– une liberté d’expression qui permet à tous de trouver (souvent avec bonheur !) un espace de parole libre, un souffle de liberté ;
– une volonté d’introduire un fonctionnement démocratique dans les Eglises, refusant le système hiérarchique pyramidal ;
– des initiatives pour changer les célébrations, et notamment l’Eucharistie, pour un partage du vécu en mémoire de Jésus de Nazareth. Dans cette perspective, NSAE est un laboratoire dont le travail, qui peut paraître difficile pour certains, ne nous semble pas inutile !
– l’accueil des divorcés dans la vie sacramentelle, car leur exclusion par l’institution catholique est un scandale pour beaucoup ;
– un effort pour promouvoir l’œcuménisme (conscients des ambiguïtés que cela représente), le dialogue inter religieux (y compris avec les agnostiques et les athées)
– une volonté d’ouverture aux responsabilités à part égale entre hommes et femmes, dans tous les domaines y compris ecclésiaux (cf : »Faire Eglise autrement », Parvis, Hors-série n°13).
Principes fondateursQui sommes-nous ?Le sens de notre engagement à NSAE
Nous Sommes Aussi l’Eglise est un courant qui regroupe des femmes et des hommes soucieux de placer en priorité la fidélité au message de Jésus-Christ. C’est pourquoi il se veut critique à l’encontre des dysfonctionnements de l’Institution.
Rappelons qu’un texte intitulé « La Requête » est initialement parti d’Autriche en 1995. Il s’est rapidement propagé, si bien qu’il avait recueilli 5 millions de signatures dans le monde alors même que se mettait en place, en 1996, NSAE.
Cette requête demandait une réforme sur les 5 points suivants :
– Edification d’une Eglise fraternelle ;
– Egalité totale des femmes et des hommes ;
– Libre choix entre célibat et vie conjugale pour les ministères ordonnés ;
– Regard positif sur la sexualité ;
– Partage de la Bonne Nouvelle sans contraintes normatives.
Dans la même année, un espoir était déçu du fait de l’éviction de Jacques Gaillot.
Ainsi, alors que nous nous posions le problème du rapport entre Jésus de Nazareth et l’Eglise institutionnelle, nous étions heurtés par le décalage entre le discours tenu par l’institution hiérarchique et la pratique vécue. Nous ne voulions pas que les espoirs suscités par Vatican II s’estompent, sachant bien que le cléricalisme a la vie dure.
Au début, l’accent a été mis sur la réforme de l’Eglise, notre point de départ étant, historiquement, la Requête. Très vite, en bonne logique évangélique, nous avons senti la nécessité de nous ouvrir, aussi, aux faits de société. L’Eglise n’est pas une fin en soi, elle existe pour le monde.
Au sein de notre mouvement, on observe actuellement une complémentarité :
– pour certains, NSAE a pour fonction prioritaire de proposer des réformes dans l’Eglise en prolongeant la Requête qui elle-même n’est pas encore passée dans les faits ;
– pour d’autres, l’exigence de NSAE implique leur ouverture à la société et la concrétisation de leur engagement.
Principes fondateursQui sommes-nous ?Généralités
Nous Sommes aussi l’Eglise s’organise et agit dans l’esprit de la Requête internationales du peuple de Dieu (1995) pour :
– l’égalité entre tous les croyants, femmes et hommes, laïcs et clercs ;
– l’accès à tous les ministères des femmes et des hommes, quel que soit leur statut familial ;
– une attitude positive vis à vis de la sexualité, sans crispation sur les interdits ;
– que les exigences morales s’affirment plutôt en matière de justice sociale, économique, d’écologie…
Régionales : « Le vocabulaire de la haine n’est pas compatible avec l’Évangile »
À la veille du second tour des élections régionales, un collectif de chrétiens lance un appel aux Français
« Citoyens français attachés aux valeurs de la République, en même temps que chrétiens de toutes confessions qui mettons au cœur de notre foi le message évangélique de justice, de paix et d’amour universel, nous éprouvons aujourd’hui une immense tristesse et une profonde inquiétude pour l’avenir de notre pays face à la spectaculaire poussée du Front National.
En effet, au moment même où la barbarie du terrorisme nous menace tous et n’a d’autre objectif que de nous diviser, ce parti politique, à son tour, met au centre de son projet la détestation de l’autre jusqu’à son rejet, osant même assimiler les migrants illégaux à une « métastase dans la société ».
Dans ces heures d’une extrême gravité, porteuses d’un danger mortel pour notre démocratie et notre vivre-ensemble, citoyens et croyants nous ne pouvons pas rester silencieux.
Citoyens nous n’accepterons jamais que la fraternité, valeur fondamentale de notre République, soit mise en péril par un parti qui use quotidiennement d’un vocabulaire d’exclusion et de haine. C’est pourquoi nous appelons nos compatriotes à se joindre à nous pour lui faire barrage par leur vote.
« LA BIBLE MANIFESTE UN CERTAIN NOMBRE D’EXIGENCES ÉTHIQUES »
Croyants, nous rappelons à nos frères et sœurs chrétiens de toutes confessions que le discours du Front National n’est d’aucune façon compatible avec le message d’amour du Christ dans l’Évangile qui est le cœur de notre foi commune : « J‘étais étranger et vous m’avez accueilli » ; « Ce que vous avez fait aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Nous n’avons pas oublié ce passage essentiel du document « Politique, Église et foi » adopté en octobre 1972 par l’Assemblée plénière des évêques de France, réunie à Lourdes sous la présidence du cardinal Roger Etchegaray et de Mgr Gabriel Matagrin : « Il est clair que la Bible manifeste un certain nombre d’exigences éthiques qui sont tracées de façon tout à fait nette : le respect des pauvres, la défense des faibles, la protection des étrangers, la suspicion de la richesse, la condamnation de la domination exercée par l’argent, l’impératif primordial de la responsabilité personnelle, l’exercice de toute autorité comme un service, le renversement des pouvoirs totalitaires. La vigueur mobilisatrice de l’Évangile contre les situations de défi et d’abus – qui sont encore le lot de notre actualité – peut, certes, s’exprimer au travers de choix politiques différents, mais aucun chrétien n’a le droit, sous peine de trahir sa foi, de soutenir des options qui acceptent, prônent, engendrent ou consolident ce que la Révélation, tout comme la conscience humaine, réprouvent. »
RÉSISTER AUX SIRÈNES DU REPLI SUR SOI
Ce texte dans lequel les chrétiens de toutes confessions peuvent retrouver l’écho direct des exigences évangéliques sonne aujourd’hui pour tous les croyants comme un appel à résister aux sirènes du repli sur soi. Cet appel il faudra le traduire demain dans notre vote, et après-demain, dans une réflexion collective indispensable pour relever le défi qui nous est lancé par la progression apparemment irrésistible du Front national dans les urnes, mais aussi dans les esprits. Cette réflexion implique d’ouvrir le débat dans toutes les couches de la société, dans les associations, les Églises, les universités, les syndicats et les formations politiques. Pour notre part, nous sommes décidés à y participer activement. »
Lire aussi : http://nsae.fr/2015/12/09/regionales-les-catholiques-ont-plus-vote-fn-que-lensemble-des-francais/
L’apport de NSAE concernant la société
Par rapport à la société, NSAE a modifié notre regard et notre attitude au-delà de nos attentes.
La laïcité
Sur ce point, les avis sont partagés. Un collectif regrette le manque de référence à l’OCL. Néanmoins, le travail de NSAE au H.S. n° 3 de PARVIS (réalisé sous l’égide du CEDEC) est notoire, ainsi le Colloque « l’Europe en quête de laïcité » qui s’est tenu à Paris en mars 2003, et les autres interventions dans ce domaine.
L’Europe
Des apports sur les rouages des institutions et sur le fonctionnement des églises européennes avec des échanges et des intervenants d’autres pays ; une prise de conscience et un regard sur les objectifs et les prises de positions de la COMECE.
L’International
Les groupes apprécient :
– Le Compte Rendu du congrès de Madrid du Réseau européen Eglise et Liberté ;
– La vision de NSAE mais ils demandent une réflexion collective et sa diffusion plus large.
– Le texte portant sur la Théologie de la Libération. Plusieurs souhaitent que NSAE en parle, car parmi les catholiques, elle paraît mise sous le boisseau.
– Le partenariat avec le réseau IMWAC (International Movement We Are Church)
La mondialisation
Ce thème est jugé comme un des mieux travaillés en profondeur par NSAE, avec :
– La mise en lumière des compromissions des autorités ecclésiastiques avec les gouvernements de divers pays ;
– La dénonciation de la complicité entretenue avec les forces d’argent ;
– Le souci d’ouverture aux cultures diverses.
L’apport de NSAE concernant l’Eglise
Concernant l’Eglise, NSAE a conforté notre attitude avec :
– une liberté d’expression qui permet à tous de trouver (souvent avec bonheur !) un espace de parole libre, un souffle de liberté ;
– une volonté d’introduire un fonctionnement démocratique dans les Eglises, refusant le système hiérarchique pyramidal ;
– des initiatives pour changer les célébrations, et notamment l’Eucharistie, pour un partage du vécu en mémoire de Jésus de Nazareth. Dans cette perspective, NSAE est un laboratoire dont le travail, qui peut paraître difficile pour certains, ne nous semble pas inutile !
– l’accueil des divorcés dans la vie sacramentelle, car leur exclusion par l’institution catholique est un scandale pour beaucoup ;
– un effort pour promouvoir l’œcuménisme (conscients des ambiguïtés que cela représente), le dialogue inter religieux (y compris avec les agnostiques et les athées)
– une volonté d’ouverture aux responsabilités à part égale entre hommes et femmes, dans tous les domaines y compris ecclésiaux (cf : »Faire Eglise autrement », Parvis, Hors-série n°13).
Le sens de notre engagement à NSAE
Nous Sommes Aussi l’Eglise est un courant qui regroupe des femmes et des hommes soucieux de placer en priorité la fidélité au message de Jésus-Christ. C’est pourquoi il se veut critique à l’encontre des dysfonctionnements de l’Institution.
Rappelons qu’un texte intitulé « La Requête » est initialement parti d’Autriche en 1995. Il s’est rapidement propagé, si bien qu’il avait recueilli 5 millions de signatures dans le monde alors même que se mettait en place, en 1996, NSAE.
Cette requête demandait une réforme sur les 5 points suivants :
– Edification d’une Eglise fraternelle ;
– Egalité totale des femmes et des hommes ;
– Libre choix entre célibat et vie conjugale pour les ministères ordonnés ;
– Regard positif sur la sexualité ;
– Partage de la Bonne Nouvelle sans contraintes normatives.
Dans la même année, un espoir était déçu du fait de l’éviction de Jacques Gaillot.
Ainsi, alors que nous nous posions le problème du rapport entre Jésus de Nazareth et l’Eglise institutionnelle, nous étions heurtés par le décalage entre le discours tenu par l’institution hiérarchique et la pratique vécue. Nous ne voulions pas que les espoirs suscités par Vatican II s’estompent, sachant bien que le cléricalisme a la vie dure.
Au début, l’accent a été mis sur la réforme de l’Eglise, notre point de départ étant, historiquement, la Requête. Très vite, en bonne logique évangélique, nous avons senti la nécessité de nous ouvrir, aussi, aux faits de société. L’Eglise n’est pas une fin en soi, elle existe pour le monde.
Au sein de notre mouvement, on observe actuellement une complémentarité :
– pour certains, NSAE a pour fonction prioritaire de proposer des réformes dans l’Eglise en prolongeant la Requête qui elle-même n’est pas encore passée dans les faits ;
– pour d’autres, l’exigence de NSAE implique leur ouverture à la société et la concrétisation de leur engagement.
Généralités
Nous Sommes aussi l’Eglise s’organise et agit dans l’esprit de la Requête internationales du peuple de Dieu (1995) pour :
– l’égalité entre tous les croyants, femmes et hommes, laïcs et clercs ;
– l’accès à tous les ministères des femmes et des hommes, quel que soit leur statut familial ;
– une attitude positive vis à vis de la sexualité, sans crispation sur les interdits ;
– que les exigences morales s’affirment plutôt en matière de justice sociale, économique, d’écologie…