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Présidentielle au Brésil : WhatsApp au cœur d’une campagne de désinformation

Accueil Faire société autrement Présidentielle au Brésil : WhatsApp au cœur d’une campagne de désinformation
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Lucienne Gouguenheim20 novembre 20190 Commentaire

Par Pablo Maillé

Le journal brésilien Folha de São Paulo a révélé que des entreprises favorables au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro ont mené des campagnes de propagande illégales, en payant des agences de marketing pour qu’elles diffusent des messages défavorables à son adversaire (Fernando Haddad, du Parti des travailleurs) sur WhatsApp. Problématique, quand on sait que l’application dispose de 120 millions d’utilisateurs dans le pays qui compte 210 millions d’habitants. Une enquête a été ouverte, et l’application a annoncé une série de mesures. Trop tard, sans doute : Jair Bolsonaro a été élu avec 55,13 % des voix.

« Des entreprises achètent des quantités immenses de messages WhatsApp anti-PT, et préparent une opération de grande envergure dans la semaine précédant le second tour ». Depuis jeudi 18 octobre, les révélations du journal brésilien Folha de São Paulo font l’effet d’une petite bombe dans la campagne présidentielle brésilienne. Alors que le second tour de l’élection aura lieu dimanche, des entreprises favorables au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro sont accusées d’avoir mené des campagnes de propagande illégales, en payant des agences de marketing pour qu’elles diffusent des messages « anti-Parti des travailleurs » sur WhatsApp.

De 0,02 à 0,11 dollar par message envoyé

D’après l’article, chaque contrat passé entre les entreprises et les agences de diffusion de messages s’élève à 3,2 millions de dollars. « Les prix vont de 0,08 réal brésilien à 0,12 réal brésilien (0,02 dollar à 0,03 dollar) par message envoyé lorsque la liste de contacts est détenue par le candidat, et de 0,30 réal brésilien à 0,40 réal brésilien (de 0,08 dollar à 0,11 dollar) lorsque l’agence fournit la liste », détaille l’enquête.

Une enquête ouverte pour « crime électoral » 

Jair Bolsonaro en 2017. CC Fabio Rodrigues Pozzebom/Agência Brasil (Wikimédia).

En contrepartie de ces sommes, les agences Quickmobile, Yacows, ou encore SMS Market utilisent le programme « Mass Blasts » pour envoyer des « centaines de millions » de messages aux utilisateurs brésiliens, à partir de coordonnées issues « soit des listes du candidat, soit des listes d’agences spécialisées dans la stratégie numérique ». « Cette dernière option est une pratique illégale », précise l’article, « car la loi interdit l’achat de dossiers tiers et ne permet que l’utilisation de listes de soutiens des candidats, avec des numéros de téléphone donnés volontairement ».

Dans la foulée de ces révélations, le Parti des travailleurs de Fernando Haddad, donné battu dans les sondages face à Bolsonaro, a déposé, avec son allié du Parti démocratique des travailleurs (centre gauche), une demande d’enquête auprès du Tribunal suprême électoral brésilien, évoquant le risque d’un « crime électoral ». Demande aussitôt approuvée par le même tribunal, le vendredi 19 octobre : une enquête est désormais ouverte. Jair Bolsonaro, quant à lui, a nié toutes ces accusations sur Twitter : « Le PT ne souffre pas des fausses informations, mais de la VÉRITÉ ».

Interdiction de plus de 100 000 comptes

De son côté, WhatsApp a réagi en affirmant qu’il allait « engager des poursuites judiciaires contre cette tactique », en interdisant les comptes accusés et en envoyant des lettres aux entreprises responsables pour leur ordonner de « cesser et de s’abstenir ». Propriétaire de la messagerie, Facebook avait par ailleurs dévoilé aux médias mi-octobre sa « War Room », sur le campus de Menlo Park en Californie, permettant aux équipes de « tous les niveaux de l’entreprise » de réagir rapidement aux attaques et aux campagnes de désinformation en temps réel partout dans le monde (les élections présidentielles au Brésil et celles à venir de mi-mandat aux États-Unis étant particulièrement concernées).

Citée par Bloomberg, Victoria Grand, vice-présidente en charge de la communication et des affaires publiques de WhatsApp, évoque aussi d’autres mesures concernant le cas brésilien, dont l’investissement de l’entreprise « dans une campagne de marketing de plusieurs millions de dollars intitulée “Share Facts, Not Rumours” », « l’interdiction de plus de 100 000 comptes au Brésil » ou encore l’instauration d’une limite (à 20 contacts) du nombre de personnes auxquelles les utilisateurs peuvent transférer des messages via l’application. « C’est un moment critique pour le Brésil. Nous sommes très concentrés sur la nécessité de bien faire les choses et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour assumer notre responsabilité au sens large », assure-t-elle.

WhatsApp, source d’information pour beaucoup de Brésiliens

Disposant de plus de 120 millions d’utilisateurs dans le pays (sur 210 millions d’habitants), l’application a une importance considérable dans les échanges quotidiens entre individus. Comme le souligne Reuters, « le service de messagerie est devenu l’un des principaux moyens utilisés par les Brésiliens pour rester en contact avec leurs amis, leurs collègues et leur famille ». La raison ? « Alors que l’accès à Internet ne passe souvent que par le téléphone, Facebook et ses filiales WhatsApp et Instagram ont une martingale infaillible : la connexion gratuite », analyse Mediapart dans un article très éclairant sur le sujet. Au Brésil, les SMS sont en effet toujours facturés, tandis que les forfaits téléphoniques permettent un accès totalement illimité à un ensemble d’applications privilégiées pour communiquer, WhatsApp en tête.

« Les discussions politiques quittent les plateformes telles que Facebook pour se déplacer vers des espaces de discussion plus privés comme WhatsApp »


Conséquence : la messagerie devient source d’information pour beaucoup, au même titre, voire davantage, que les principaux réseaux sociaux « ouverts » (Facebook, Twitter…). D’après un récent sondage mené par l’institut Datafolha, les partisans de Bolsonaro sont 61 % à s’informer sur l’actualité politique sur WhatsApp (contre 38 % des électeurs de Haddad). Un constat partagé par une étude publiée début octobre par l’Oxford Internet Institute, également relayée par Mediapart : « Le partage d’informations et les discussions politiques quittent progressivement les plateformes publiques telles que Facebook pour se déplacer vers des espaces de discussion plus privés comme WhatsApp ou Facebook Messenger. »

Fernando Haddad en 2018. CC Sérgio Silva / Wikimédia.


« Les fake news empoisonnent la vie politique brésilienne »

La situation vient illustrer les nombreuses mises en garde lancées depuis plusieurs semaines par certains observateurs, soulignant la place grandissante des fake news sur les réseaux sociaux au Brésil. Le 8 octobre, la justice brésilienne avait notamment ordonné à Facebook de supprimer les liens vers trente-trois fausses nouvelles visant Manuela D’Ávila, candidate à la vice-présidence aux côtés de Fernando Haddad. Quelques jours plus tard, dans une tribune publiée par le New York Times, trois chercheurs, Cristina Tardáguila, Fabrício Benevenuto et Pablo Ortellado, appelaient WhatsApp à prendre des mesures d’urgence, affirmant, étude à l’appui, que « les fake news empoisonnent la vie politique brésilienne ».

Parmi les fausses nouvelles les plus populaires, détaille Reuters, celle affirmant que « Haddad est un communiste qui va transformer le Brésil en Cuba, convertir les enfants à l’homosexualité et truquer les élections » et celle selon laquelle le candidat du PT « a lui-même organisé la tentative d’assassinat dont Bolsonaro avait été victime le mois dernier ». Ou encore ce message, partagé d’après l’AFP plus de 150 000 fois sur Facebook avant d’être supprimé, qui prétend qu’avec le programme du candidat démocrate, « dès 5 ans, chaque enfant deviendra propriété de l’État, qui décidera s’il est un garçon ou une fille ».

Des réactions trop tardives

Des « informations » fausses en apparence similaires, dans leur contenu, à celles relayées, par exemple, lors de l’élection présidentielle américaine de 2016. À ceci près que leur circulation sur WhatsApp a cette fois été facilitée par le « design » même de l’application. Ainsi, d’après des chercheurs cités par le New York Times, « les informations partagées sur des services de messagerie tels que WhatsApp donnent généralement une impression de confiance supplémentaire aux utilisateurs, en raison de la nature personnelle et privée des conversations fermées ».

« Personne n’est prêt à gérer la vitesse et le volume de ce problème des fausses nouvelles »

Une spécificité notable mais trop tardivement prise en compte, selon Fernando Neisser, coordinateur de l’Académie brésilienne du droit électoral et politique, cité par le média américain : « Même si on se met à distribuer des amendes aux gens qui propagent des fausses nouvelles, le temps de mettre cela en place, les élections sont déjà pliées. Personne n’est prêt à gérer la vitesse et le volume de ce problème des fausses nouvelles. »

Source : https://usbeketrica.com/article/bresil-whatsapp-desinformation-presidentielle

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