Quelques temps forts de la vie de NSAE-Dordogne
1 – Rencontre conviviale de l’été
Comme tous les ans à cette époque, l’équipe NSAE de Dordogne s’est retrouvée le 10 juillet pour célébrer notre fraternité, notre solidarité en union avec celles et ceux qui ont quitté cette vie.
Une journée dans la verdure, pour 25 personnes qui ont aussi fait honneur à la gastronomie périgourdine
2 – Histoire de l’Église au 19è siècle jusqu’en 1850
Conférence donnée par Yvonne Bonnamy pour NSAE Dordogne le 12 mai 2016 à Périgueux.
État de l’Église au début du siècle
À la fin du 18e s, l’Église est victime du carriérisme qu’elle a institué dans son sein et de sa collusion avec les monarchies au pouvoir. Depuis la Renaissance, il y a eu les guerres de religion avec la grande célébration de la Saint Barthélémy, le génocide de l’Amérique centrale et du Sud (“le cri du sang répandu monte jusqu’au ciel” Bartolomé de las Casas) perpétré avec la bénédiction du pape et le silence épouvantable sur la traite négrière qui permettra à certains ecclésiastiques de s’enrichir.
L’Église prétend avoir effectué sa propre réforme avec le concile de Trente en réponse aux “Huguenots”. L’aboutissement du concile fut la constitution de l’Église en monarchie absolue : plus besoin de conciles pendant 3 siècles. Le pape règne toujours sur les États pontificaux, mais son souci de les conserver à tout prix, même au prix de son honneur, lui fait tout accepter d’un souverain puissant : au 17e siècle le pape applaudit aux monstrueuses dragonnades de Louis XIV après la Révocation de l’Edit de Nantes, taxe d’hérésie sur la demande du roi un théologien sans reproche, Fénelon, et pour en finir avec les jansénistes, obligera tout catholique à l’obligation d’un mensonge (dire que les propositions condamnées sont littéralement dans l’Augustinus des jansénistes alors qu’elles n’y sont pas.)
Se poursuit par ailleurs le détestable cumul entre pouvoir spirituel et responsabilités civiles, parfois directement aux ordres d’un souverain ou d’une souveraine. Ce système trouva son apogée avec Mazarin qui fut élevé au cardinalat sans jamais avoir reçu l’ordination. Au 18e siècle s’organisa une véritable conjuration diplomatique qui obtint du pape la suppression des Jésuites, les monarchies européennes reprochant à la Compagnie de Jésus son obstination à protéger les Indiens d’Amérique du Sud.
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