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Balbutiements…

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Faire église autrementOuverture(s)
Lucienne Gouguenheim28 mai 20190 Commentaire

Par le groupe « Jubiler »

« Jubiler » est un petit réseau d’une douzaine de lecteurs bretons ouverts à la modernité et attentifs à la Parole. Il fonctionne trois fois l’an, depuis une quinzaine d’années. Le groupe « Jubiler » s’est reconnu et trouvé dans les mots vifs et profonds de Bruno Latour : « Jubiler ou les tourments de la parole religieuse ». Lecture stimulante, performatrice, qui crée la joie qu’elle dit en travaillant à partir de ce qui se vit sous et malgré les mots usés.



L’« entre-nous » du sens

Pour la rencontre Jubiler du 13 mai, dans le contexte de crise ecclésiale des derniers mois, nous avons entendu l’appel à oser une parole audacieuse… Nous souffrons des rigidités d’une institution dont l’organisation bâtie autour d’un « sacré » qui sépare nous parle de moins en moins, comme à beaucoup de nos contemporains. À ce sacré, propriété des clercs, s’oppose toujours plus l’intuition d’un « entre-nous » créatif par lequel se donne le plus vif de ce qui nous anime : groupes de partage biblique, de méditation silencieuse, de réflexion ouverte, c’est de plus en plus souvent sous cette forme que des chrétiens éprouvent la Communauté du Vivant dont ils se reconnaissent. Les uns et les autres qui composons ce groupe, nous l’expérimentons à travers de multiples initiatives… Certaines de ces expériences sont de nature interspirituelle et interreligieuse ce qui caractérise sans doute l’une de leurs ressources majeures : l’ouverture à l’autre…

L’une des réflexions qui nous animent est cependant de ne pas opposer cette approche groupale de notre appartenance ecclésiale à l’institution visible même si certains des raidissements actuels de cette dernière rendent toujours plus compliquées les passerelles. Comment ne pas être dans le déni des difficultés sans être pour autant ni dans la confrontation ni dans la marginalisation.

Cette réalité d’une dynamique de petits groupes très active et vivante passe semble-t-il totalement inaperçue pour une institution dont tout l’effort est d’accroître sa propre visibilité autour de la figure centrale du prêtre. C’est l’une des différences marquées, en effet, entre cette réalité coopérative nouvelle et la référence traditionnelle au mode d’organisation diocésain et paroissial : le pivot incontournable de cette dernière, que ce soit sur le mode organisationnel ou sacramentel, n’a plus du tout la même valeur dès lors que des laïcs prennent l’initiative de faire croître ensemble leur quête d’un Évangile incarné ; le pivot devient, cette fois, ce dialogue, cette rencontre, ce partage de la parole, cette intersubjectivité qui les animent.

Tout notre échange a porté sur les conditions de l’émergence de cette structure ecclésiale en réseau, en faisant en sorte qu’elle ne soit pas repliée sur elle-même, c’est à dire non coupée de la réalité universelle de l’Église dont, jusqu’à ce jour, seul le mode d’organisation vertical permettait de rendre compte. L’une des approches consiste à considérer que cette dynamique groupale autonome est comme un élargissement souterrain d’une organisation institutionnelle aujourd’hui à la peine… Une sorte de résurgence de la spiritualité de l’enfouissement, chère au cœur de beaucoup des acteurs de la période post-conciliaire ; celle-ci se trouve aujourd’hui fortement contestée au profit d’une revendication attestataire de la foi comme seule condition d’en préserver l’identité et la capacité de transmission.

Mais il est une autre approche de cette possibilité d’une articulation entre structure en réseau et structure pyramidale et paroissiale qui, de fait, coexistent : pour que ces deux réalités ne finissent pas en exclusion réciproque, nous avons repéré le caractère nécessaire de ce que nous avons appelé des « médiateurs institutionnels ». Nous en avons repéré spontanément plusieurs, y compris dans ces différents groupes dans lesquels nous nous trouvons engagés. Ainsi, pour Jubiler, nos rencontres renouvelées avec François Cassingena-Trevidy, marquent-elles comme la nécessité d’un ancrage dans une réalité ecclésiale plus large que le petit groupe lui-même. De même, le fait que des personnes très engagées dans l’Église comme Malou s’impliquent aussi avec une telle générosité dans la dynamique des petits groupes assure tant à l’Église institution qu’à ces derniers l’ouverture indispensable pour ne pas se trouver coupés les uns des autres.

Il n’empêche qu’à terme, si la fermeture du mode clérical d’organisation ecclésiale trouvait à se renforcer encore, on ne pourrait exclure que ces médiateurs institutionnels se trouvent à leur tour fortement mis en difficulté. Leur rôle de passeurs et de témoins pourrait s’en trouver gravement compromis. La structure en réseau et ses petits groupes n’auraient alors pas d’autres possibilités que de puiser dans ses propres ressources pour assurer, par une véritable hospitalité domestique et sacramentelle, les signes de son appartenance à l’Église universelle.

Toute la réflexion qui suit est une évocation multiple de cette réalité nouvelle qui se cherche et avec laquelle nous balbutions : passer d’une appartenance sociologique et paroissiale à la dynamique d’un « entre-nous » dont le petit groupe s’est jusqu’alors révélé être le « chaînon manquant » pour relier chacun à cette réalité de l’expérience universelle du Souffle répandu sur toute chair. Sans assurance, mais confiants dans la fécondité de cette nouvelle réalité anthropologique fondée sur le dialogue et la rencontre, nous avançons, donnant la main aux femmes et aux hommes de ce temps engagés comme nous dans cette même recherche.

Notre rencontre s’est conclue par une invitation à jeter des orientations qui puissent en aider d’autres… Pris à la volée, les mots se sont tissés d’eux-mêmes ou presque.

Une dynamique de réseau

Il nous paraît vital d’encourager les « réseaux domestiques ». Ces groupes de parole qui se créent ici-et-là, durent un peu ou plus longtemps, se font, se défont parfois et se refont autrement. Ils sont la modernité en marche. La parole est, pour chaque humain, le lieu de la souveraineté.

Ces réseaux (en dehors des « réseaux sociaux » dont nous ne parlons pas ici) sont pour une part nomades. Mais ils ont aussi besoin d’espaces repérables. Ce peut être une maison particulière adaptée, parfois tel café philosophique ou autre label. Le lieu importe pourtant aussi. Réseaux comme repères, repaire et « repair » : re-père.

Ce qui compte-là, c’est la parole circulante. Non pas confisquée, non pas réservée ou en surplomb. Non pas surtout conceptuelle. Mais la parole partagée qui circule en se donnant du temps. Les règles doivent être claires pour rendre libres.

En modernité, tout est dans la relation. Le Je se construit dans et par la relation, les réseaux vivants sont de tels lieux majeurs de la relation : pouvoir dire, pouvoir se dire, s’entendre dire.

Dans de tels lieux, le médiateur est indispensable. Il n’est pas en surplomb. Il est mélangé à tous, mais c’est lui qui, le plus souvent, rend la parole possible à tous. Puissance du « médiateur de réseau » qui est comme le moyeu de la roue des paroles. Comme le médiateur qui donne le ton.
Le médiateur de réseau se distingue de « l’entrepreneur spirituel » comme on en rencontre désormais. Son rôle à lui est plus silencieux et plus indispensable. Il est.
Il ne se confond pas non plus avec ce « médiateur institutionnel » dont nous avons parlé au début de ce texte.

Créer un réseau, c’est une chance que l’on se donne et un risque que l’on prend. C’est après coup que se mesure l’effet : le réseau fait sens et rythme le temps. Chacun y revient avec le poids de sa présence unique.

Il y a des réseaux vagabonds qui se trouvent bien dans l’errance d’un lieu à l’autre. Notre expérience privilégie les lieux de l’hospitalité qui ne sont pas labellisés, ou institués, mais sont des lieux qui se repèrent, se reconnaissent, sont reconnus comme tels.

Un tel lieu d’hospitalité est encore plus qu’un lieu pour se reposer, c’est un lieu où se poser. On y vient avec ce qu’on apporte en partage, ses plats, ses bouteilles et ses desserts, mais aussi ses pesanteurs et ses bonheurs et surtout ses paroles lues ou spontanées.

Ce n’est pas un lieu d’enseignement ou de thérapie de choc. C’est un lieu d’enfouissement provisoire dans la terre de nos vies. Ne pas minimiser les présences réelles en forme de graines.
Nous y amenons et nous aimons l’actualité des livres, des films, de la télévision commune. C’est que la culture est aussi une porte du spirituel.
Il n’y a pas d’opposition, la « haute spiritualité » ne s’oppose pas au culturel.

Dans un tel lieu-réseau, inutile et faux de jouer la taille : ne pas viser gros, garder la taille humaine. Le groupe ne peut dépasser la vingtaine. La douzaine est plus favorable à la parole circulante.

L’hospitalité se tisse de dimension d’accueil, de partage et de cuisine. Les haltes culinaires sont non seulement indispensables, elles construisent.
L’hospitalité, c’est à la fois si ancien comme le vieux monde et nouveau comme l’avenir. C’est un mot qui dit que la diversité est essentielle et importe au partage.

Il n’est de vérité que dans l’entre-nous qui nous fait hommes, selon le mot de Maurice Bellet. Ni l’entre-soi ni l’entresol, mais l’entre-nous des mots échangés.

Il n’est pas d’autre sacré. La fraternité des mots est le seul sacré. L’altérité est le lieu du sacré. On le sait, le sacré est toujours en risque de retour patriarcal. Rien de plus sacré qu’un réseau de paroles échangées.

Que chacun, là, cherche sa fécondité sans assurance. Que chacun, là, risque sa parole incarnée.
Que chacun livre sa vie à livre ouvert.
Son balbutiement plein de promesses.

Le travail est en avant de nous, c’est la parole livrée, ajustée, y compris celle que l’on entend dans les creux et les silences reconnus.
Nous n’avons pas peur dans ce lieu qui nous fonde, en ce lieu où la crise n’est pas anormale, mais constitutive ; c’est elle qui ouvre. C’est le trouble qui ouvre la question et fait le chemin.
Nous sommes en réseau dans l’audacieuse « communauté des ébranlés » comme dit Patocka. On a cité nos frères moines Thomas Merton, hier. François Cassingena-Trevidy qui nous tirent en avant vers des formes nouvelles et audacieuses.

La poésie y apparaît essentielle pour garder la bonne distance par rapport au conceptuel. Elle est utile pour déconstruire les structures paralysantes. Elle est une négation nécessaire pour ouvrir des espaces. Débroussailler, c’est encore plus que soigner méticuleusement un jardin. Ça fait respirer.

C’est l’entre-nous du sens. Ultime.

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