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La religion à l’épreuve de la pandémie

Publié le 3 octobre 2020 par Lucienne Gouguenheim dans Éditorial Aucun commentaire
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La religion à l’épreuve de la pandémie

Par Pierre Collet

La pandémie de coronavirus a été l’événement majeur de ce premier semestre 2020, sur la totalité de la planète. Elle a, on l’imagine, fortement affecté aussi l’exercice du religieux.

L’Observatoire des Religions et de la Laïcité (ORELA) de l’Université libre de Bruxelles vient de publier un rapport [1] faisant l’inventaire des enjeux qui en découlent : qu’il s’agisse des réactions religieuses face à la crise du coronavirus, de l’usage de l’argument religieux par certains politiques dans leur gestion de cette crise, de la manière dont les relations entre l’État et les cultes ont été affectées par la crise, ou de la façon dont les religions se sont accommodées de la situation et ont été puiser dans leurs ressources internes pour s’y adapter, notamment en matière de perpétuation de la pratique religieuse.

Il s’agit d’un bilan de la situation en cours, en pleine période de déconfinement, et qui devra bien entendu être complété voire corrigé avec un recul impossible aujourd’hui, d’autant plus que les régions ne semblent pas revenir à la normale de manière identique ni coordonnée.

L’un des principaux intérêts de cette analyse, c’est que contrairement aux autres rapports annuels de l’ORELA, elle déborde largement l’observation de la situation en Belgique et propose un tour d’horizon de la manière dont la pandémie affecte les religions dans les autres pays, européens ou non. Concernant l’Islam par exemple, l’entrée en confinement et la fermeture des mosquées en temps du Ramadan ont pu encourager une privatisation de la pratique, mais aussi un possible recul de ses prétentions politiques, au Maroc en tout cas. Pour l’Église catholique où les pratiques culturelles restent quand même essentielles – surtout la messe du dimanche et la célébration des funérailles – ce fut un véritable « crash-test » qui a pu se manifester de manières très diverses, selon les pays, par des tentatives de pression sur le politique ou par la « désobéissance civique » de certains. Et inversement, des politiques utilisant les religions… Chez nous, on a plutôt constaté une sorte d’indifférence des responsables politiques envers le religieux.

Se référant à de nombreuses analyses publiées dans les médias, le rapport met bien en évidence l’apparition d’attitudes qui pourraient bien avoir des conséquences : il s’agit de savoir à qui accorder sa confiance… Face à la parole des experts et des scientifiques, très prisée, et à qui les politiques ont pratiquement confié la gestion du pays, le discours des religieux est-il encore entendu, et si oui, est-il encore crédible… ? [2] Plusieurs articles pointent la difficulté que les religieux ont éprouvée à trouver leur place entre experts et pouvoirs, et même à s’exprimer « comme troisième voie pour fournir une explication », une voie et une voix que la population semblait attendre. Cette question ne porte d’ailleurs pas que sur la dimension religieuse, mais concerne aussi la gestion très – trop ? – sanitaire de la crise.

Le rapport met aussi en évidence les fractures qui ont pu se manifester et même s’exacerber entre membres d’une même religion, plus ou moins « libérés » ou plus intégristes, et même entre croyants et incroyants, ces derniers reprochant aux autres une certaine désinvolture face aux enjeux. Cette perception des fractures et des inégalités ne concerne bien sûr pas que les religions, mais aussi et peut-être encore plus les solutions apportées dans le domaine de l’enseignement, du télétravail. C’est même le défi majeur auquel il faudra répondre dans l’après-covid.

Dans ses conclusions, l’auteur reste prudent quant à savoir si l’impact de la pandémie sur les religions sera plutôt négatif ou positif. La crise est loin d’être finie. C’est la durée des confinements et des limitations de toute sorte qui sera sans doute le critère principal et « qui permettra d’observer si la pandémie a cassé pour quelque temps seulement ou de manière plus durable la dynamique communautaire de la sociabilité religieuse ».

Notes :
[1] Jean-Philippe SCHREIBER, La religion à l’épreuve de la pandémie, février-juin 2020, édité par ORELA, ULB, juin 2020, 55 pages, en ligne sur http://www.o-re-la.org/index.php/analyses/item/3317-la-religion-a-l-epreuve-de-la-pandemie-de-coronavirus-fevrier-juin-2020
[2] Le Rapport est antérieur à la Lettre des évêques de Belgique, Une espérance à offrir, qui appelle davantage à l’engagement et à la solidarité : https://www.cathobel.be/2020/06/la-pandemie-accentue-certains-defis-majeurs-de-notre-temps-video-pastorale-et-lettre-des-eveques-de-belgique/

Source : Revue commune du Réseau PAVÉS N° 64

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Covid-19, discours religieux, exercice du religieux

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