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Le secret de Jésus expliqué aux jeunes

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NSAE7 juin 20220 Commentaire

Recension par Gilles Castelnau

Eugen Drewermann éd. Karthala 210 pages – 19 €

Eugen Drewermann est un théologien allemand catholique libéral qui, depuis les années 1990, utilise ses grandes connaissances en psychologie et psychanalyse pour repenser la présentation du message chrétien dans le monde d’aujourd’hui. Je le présentais ainsi sur ce site il y a 20 ans.

Il a connu immédiatement un succès remarquable. Il a été interdit par le Vatican, a quitté l’Église catholique et continué sa carrière comme professeur d’université. Ses ouvrages se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires, ce qui est tout à fait inconnu pour des livres de théologie. La plupart sont traduits en français. Il en reverse tous les bénéfices à des œuvres sociales d’aide aux pays démunis et mène une existence modeste dans une HLM allemande.

Âgé aujourd’hui de plus de 80 ans, il publie encore. Cet excellent livre en est un témoin. Il nous entraîne dans une réflexion sur la manière de parler de Dieu aux adolescents.

En voici quelques passages :

Naissance et premières années de Jésus

Jésus interroge les maîtres de la Loi et devient majeur en tant que prophète

Il y a encore autre chose dans cet épisode. Lui, l’enfant âgé de douze ans, interroge les maîtres de la Loi ! Et je présume qu’il leur posait nombre de questions qui sont nécessairement évidentes pour un enfant : puisque Dieu est l’amour, pourquoi le prêche-t-on comme un Dieu qui punit ? Si Dieu est bon, comment peut-on jeter dehors des humains qui sont à l’évidence enfoncés dans la peur et la détresse ? Comment est-il possible de condamner des gens au nom de Dieu ? Comment, en général, penser que Dieu est juste quand des humains souffrent, quand ils ont besoin d’aide, quand ils se sentent seuls ? Quelle consolation Dieu apporte-t-il dans ces situations ? 

À mon avis, ce sont ces questions que Jésus a agitées. En tout cas, ce sont exactement les contenus qu’il va actualiser plus tard, à l’âge d’environ 30 ans, lors de ses interventions publiques. J’ai peine à imaginer que la manière dont Jésus a parlé de Dieu par la suite n’ait pas été préparée dès son enfance. Et dans ce cas la légende serait même historiquement fondée quand elle dit, à propos des questions que l’enfant âgé de douze ans adresse aux maîtres de la Loi, qu’un jour il n’attendra plus les réponses d’eux, mais directement de Dieu lui-même.

 […]

C’est une tâche que l’enfant de douze ans n’est certainement pas encore en mesure de réaliser — ni dans la réalité ni dans la légende —, mais vingt ans plus tard, ce sera le cas. Nous pouvons nous y attendre.

Les paraboles

Un homme ne devient bon que par la bonté

Dans le christianisme, nous parlons du péché originel et de l’impossibilité de faire simplement confiance à Dieu. Remplie de peurs, notre vie est brisée. Nous nous sentons comme des étrangers, comme des gens livrés, en fuite, radicalement privés de justice. Si même Dieu en premier nous récuse parce que nous ne sommes pas assez bons, si même lui, justement lui, nous condamne parce que nous sommes mauvais, parce qu’il y a du mal en nous, comment devons-nous vivre ? Les hommes ne deviennent bons qu’à travers la bonté, la compassion, l’accompagnement, la patience, la compréhension, l’amour. C’est l’unique voie pour rendre les hommes bons. Et c’est Dieu.

La Bible parle avec des images qui condensent des expériences réelles

L’histoire de la traversée de la mer Rouge. — Une femme me raconte que son mariage ne tient plus. Elle veut en sortir, et doit en sortir. Elle se sent en permanence contrainte de vivre en esclave, comme si elle était placée sous une puissance étrangère. Elle doit accomplir ses tâches pour obtenir l’autorisation de séjourner aux côtés de son mari. Elle a l’impression d’être rabaissée et opprimée. Elle veut s’en aller. Mais peut-elle y arriver ? Elle n’a aucune porte de sortie, aucune possibilité pour le faire. Elle s’enfuit, littéralement, et devant elle s’ouvre un chemin jamais fait, ne menant nulle part, comme une mer où manque toute échappatoire. Arrivent ensuite la cavalerie et les chars du pharaon : des sentiments de culpabilité, des reproches, des impasses juridiques.

Tout cela ne peut être surmonté sans la confiance que, sur l’autre rive, il y a quelqu’un qui dit : viens ! Alors s’ouvre un chemin où l’on ne s’est jamais engagé auparavant. Une fois au-delà de la mer Rouge, on vit au jour le jour. Dans la Bible, Dieu fait pleuvoir la manne. On ne sait pas comment cela arrive. On ne sait pas non plus comment cela se passe ensuite. C’est un long chemin vers soi-même, sans trêve, semé encore et encore d’angoisses et de conflits de toutes sortes. Tout ce que la Bible décrit est une image convaincante de ce que traverse une femme qui – disons à 45 ans – ne sait plus ce que signifie au juste la moitié de sa vie passée aux côtés de son mari, dans le cadre du mariage.

Le sermon sur la montagne

Un texte fondamental pour la guérison de la douleur spirituelle

Tout le Sermon sur la montagne est dans ce sens une thérapie, une médication pour changer le monde, de telle sorte qu’il offre enfin aux humains en larmes, à ceux qui gisent par terre, aux faibles, aux perdus, aux malades, à ceux qui ont besoin d’aide… une possibilité de grandir en eux-mêmes et de retrouver la connexion avec leur être profond. Voilà la manière dont Jésus sauve le monde.

Et puis, comme pour prouver la justesse de cette tentative d’interprétation thérapeutique, à peine le Sermon sur la montagne est-il terminé que cela continue par une série de guérisons. Un lépreux est guéri (Mt 8, 1-4). Un centurion romain arrive et amène son serviteur près de mourir. Jésus le guérit de loin (cf. Mt 8,5-13). Dans la maison de Pierre, Jésus guérit sa belle-mère couchée avec de la fièvre (Mt 8, 14-17). Au début du Sermon sur la montagne, est posée par avance la condition : les auditeurs doivent appartenir au cercle de ces gens qui cherchent de l’aide. Et à la fin, le sermon trouve son épilogue dans la description concrète de trois guérisons qui s’y rattachent.

Comment, par conséquent, interpréter ce texte autrement que par une visée thérapeutique ? Je ne comprends pas pourquoi il est si difficile pour les théologiens de voir précisément cet aspect. Apparemment, ils n’auraient besoin, eux, d’aucune thérapie, ils font tout comme il faut. Ils expliquent tout à partir du paramètre de l’histoire, de la signification dans le contexte de l’époque. Ce mode d’explication n’aide aucune étudiante, aucun étudiant dans l’amphithéâtre, aucune élève durant les heures de cours. Il ne les aide pas eux-mêmes. Il épargne à chacun la moindre compassion pour ceux qui souffrent. Mais on ne peut comprendre ni rencontrer Jésus autrement que par la compassion. C’est ma ferme conviction. Le Sermon sur la montagne est un sommet de la bonté pour les hommes en détresse. Karl Jaspers a pu dire un jour : ce que nous appelons des névroses, ce ne sont pas de simples maladies ; ce sont des amoncellements de possibilités humaines présentes en chacun de nous, ce sont des lieux de révélation de conflits dont nous souffrons tous. Celui qui comprend ces conflits commence aussi à se comprendre lui-même. C’est le cas avec la guérison des malades dans la Bible ; ce sont des paraboles pour des circonstances en apparence tout à fait normales, que nous avons facilement tendance à ignorer ou à refouler.

Le royaume de Dieu et le fils de Dieu

Le fils de Dieu

Elle avait demandé à sa classe de répondre à la question : qui est Jésus pour toi ? La plupart des élèves écrivirent ce qu’ils avaient appris : Jésus est le fils de Dieu engendré par le Père, la seconde personne de la Sainte Trinité, le Logos incarné, qui unit dans sa personne divine la nature humaine et la nature divine. Magnifique, excellent !

 […]

Elle écrivit ceci : « Quand ma grand-mère mourut, j’ai vu comment les mains de ma mère tremblaient et comment ses yeux étaient remplis de larmes. J’ai pris sa main et je lui ai dit : “Maman, tu m’as pourtant appris qu’elle est maintenant là où se trouve le Christ.” Pour moi, le Christ est la main au-dessus de l’abîme du néant, la lumière dans les ténèbres qui, sans lui, enfonceraient l’âme dans la désespérance. »

Source : http://protestantsdanslaville.org/gilles-castelnau-spiritualite/gc807.htm

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