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AMÉRIQUE LATINE – Église : Le futur est en marche

Accueil Faire église autrement AMÉRIQUE LATINE – Église : Le futur est en marche
Faire église autrementVisages d'évangile
Lucienne Gouguenheim28 février 20230 Commentaire

Lettre circulaire que Pierre Riouffrait, qui a fêté en 2022 ses 80 ans, a fait parvenir à DIAL. Il revient dans sa missive sur ses 47 ans passés en Amérique latine.

Voici un résumé de ces 47 ans en Amérique latine depuis que je suis arrivé en Équateur en 1976. Je serai heureux de recevoir vos réactions, car, d’une certaine façon, j’ai fait ce chemin avec vous et grâce à vous et j’y moissonne beaucoup de joies. Je pense qu’actuellement l’Amérique latine est le creuset d’une nouvelle façon de vivre en société, en Église, en communion avec la nature et le cosmos, et avec Dieu, en solidarité avec ces mêmes options qui se vivent sur tous les continents.

Qui suis-je ?

Je suis Pierre Riouffrait, fils de petits paysans d’un village de Haute-Loire, en Auvergne. Après des études au Grand Séminaire du Puy-en-Velay, je suis ordonné prêtre en 1969. Actuellement à Guayaquil, en Équateur, je suis heureux de vivre 80 printemps, depuis juin 2022.

1.- 1976 : Départ en Amérique latine, pour l’Équateur

C’est à l’appel d’un prêtre équatorien connu au Grand Séminaire que je décide d’aller travailler en Équateur. J’avais été marqué par une expérience de 2 ans (1964-66) en Algérie comme instituteur dans une école primaire d’un quartier pauvre d’Alger. Mon souci du tiers monde s’était alimenté durant plusieurs années grâce à ma participation aux activités avec le CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement) de Paris. Fils de paysans pauvres, je sentais un appel pour me solidariser avec les pauvres d’Amérique latine.

2.- Équateur, Guayaquil : à la rencontre des pauvres

Je prévoyais de rester une dizaine d’années en Équateur. Ce séjour allait être plus long que je ne pensais. Étant resté 11 ans en Équateur, je remarque différentes options qui ont marqué ma vie et mon travail pastoral.

L’option pour les CEB selon le message des évêques latino-américains réunis à Medellín.

Dès mon arrivée à Guayaquil, j’ai la chance de m’intégrer à une équipe de 6 prêtres qui travaillaient dans la ligne des communautés ecclésiales de base (CEB) y de la théologie de la libération avec monseigneur Léonidas Proaño, « l’évêque des Indiens » du diocèse de Chimborazo, dans la cordillère des Andes. Cette ligne d’action provient du Concile Vatican II et du Document de la 2e Conférence épiscopale latino-américaine réunie à Medellín, Colombie, en 1968. On ne suit bien Jésus-Christ qu’en communautés vivantes.

  L’option pour les pauvres

Cette option consiste à faire siennes en premier les causes des pauvres. Il s’agit non seulement d’être avec les pauvres, mais aussi d’agir avec eux, de penser selon eux et de croire comme eux… pour la simple raison que hors des pauvres l’Église cesse d’être fidèle à Jésus-Christ et la société est injuste. Ce fut l’option de vie de Jésus.

  L’option pour le Royaume comme « unique absolu »

Ce fut le choix des CEB lorsqu’elles ont commencé à exister au Brésil en 1955. Ce choix fut confirmé par le pape Paul VI en 1975 : « Le Royaume est l’unique absolu ; tout le reste est relatif » (L’Annonce de l’Évangile). Cette phrase fut le nouveau sens de ma vie et de mon sacerdoce.

  L’option pour les laïques

Ce fut également l’intuition du Concile : Que les laïques soient protagonistes dans l’Église. C’est l’option et la pratique des CEB. Il s’agit de revenir à la mission de tous les baptisés comme « prophètes, prêtres et rois-pasteurs ».

  L’option pour la méthode « vitale » des CEB

Il s’agit d’un processus en 3 étapes : « Voir, juger, agir – et célébrer ». C’était la méthode de travail qu’utilisèrent la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne), puis le Concile (Joies et Espérances) et enfin les grands Documents de l’Église latino-américaine. Si l’on ne part pas de l’incarnation dans la réalité actuelle, nous n’allons nulle part, sinon à la confusion et à l’échec ou la superficialité.

2.- 1987-89 : Parenthèse à Rome pour études

Pendant 2 ans j’étudie à l’université grégorienne la « théologie dogmatique » avec une « thésine » finale sur l’option pour les pauvres à partir des Conclusions de Puebla (Mexique), lieu de la 3e Conférence épiscopale latino-américaine (1975). Cette option est valide tant dans l’Église que dans la société.

3.- 1989-97 : Nicaragua : expérience d’une « église des pauvres »

C’était la ligne pastorale du diocèse ou vicariat de Bluefields, capitale de la province, sur la côte des Caraïbes : travailler avec et à partir des laïcs pour actualiser le « rêve du pape Jean XXIII » (1961) : « L’Église est et doit être l’Église des pauvres ».

J’y avais la charge d’une paroisse très étendue dans une région tropicale très pluvieuse, près du Costa Rica : 2 700 km carrés et quelque 120 000 habitants. (À titre de comparaison, le département de la Haute-Loire couvre 5 000 km²). Le centre-ville avait 15 000 habitants et j’y célébrais l’Eucharistie 2 dimanches par mois. Il y avait une trentaine de villages unis par des chemins de terre où l’Eucharistie était trimestrielle. Le reste était composé de 90 hameaux où l’on accédait à dos de mulets ou en petite barque : ils avaient une eucharistie par an.

En fait il s’agissait d’une paroisse aux mains des laïcs. Toutes les communautés se réunissaient tous les dimanches, préparaient les sacrements et travaillaient à une vie communautaire vivante. Il y avait plus de 3 000 ministres répartis en 27 ministères différents, 4 diacres mariés, 4 religieuses et un prêtre (moi-même). La pastorale s’organisait en services religieux, sociaux et civiques. Tous les ministres suivaient une formation annuelle de 3 à 5 jours. Tout se décidait lors d’une assemblée paroissiale annuelle de 3 jours avec 2 représentants de chacune des 130 communautés.

Le rôle du prêtre consistait à accompagner les communautés, leur rendre visite, organiser la formation des ministres, célébrer les sacrements. Je passais plus de temps en visites des communautés que de présence à la maison paroissiale.

4. 1997 : Retour en Équateur au service des CEB nationales et d’Amérique latine

De retour en Équateur, je pris en charge successivement 2 paroisses de secteurs pauvres de la capitale Quito, dans la cordillère des Andes et de Sucumbíos, province dans l’Amazonie. En reprenant ma participation locale et nationale dans les CEB, celles-ci me demandèrent de prendre en charge la formation des assesseurs et des animateurs des CEB. Je travaillais également dans un « Centre de formation foi et politique », à Quito, avec des chrétiens engagés dans des organisations sociales et politiques du pays.

Je participe également, à la demande de l’Articulation continentale de CEB, comme tuteur chargé des élèves de l’École latino-américaine virtuelle de formation biblico-pastorale, en lien avec une université catholique du Mexique.

Depuis 15 ans, je suis éditorialiste, une fois par semaine, dans un journal national (pendant 10 ans) et dans différents sites nationaux et internationaux.

Depuis 14 ans, je vis comme retraité à Guayaquil, c’est-à-dire, sans charge paroissiale. Je continue d’accompagner, d’une part, les CEB pour la formation aux niveaux national et latino-américain et, d’autre part, des organisations sociales et politiques.

Conclusion

À mon avis, la mission des « prêtres sans frontières » Fidei donum consiste à collaborer à la construction de l’Église des pauvres en Amérique latine, dans la ligne du Concile et des Conférences épiscopales latino-américaines.

Je considère que la répercussion de mon travail en France a été plutôt minime. Je le regrette, car notre envoi en Amérique latine était pour un partage d’expériences entre Églises. Je pense que les évêques de France, à de rares exceptions, n’ont pas été assez ouverts à notre double mission.

Quant à la synodalité, elle est la mise en marche de l’Église des pauvres comme Église aux mains des laïcs dont les pauvres sont les protagonistes. C’est le nouveau modèle ecclésial que représentent les CEB, définies par l’Assemblée ecclésiale d’Amérique latine et des Caraïbes (Mexique, 2021) comme « modèle d’Église synodale ». Le Document du CELAM (Conseil épiscopal latino-américain), comme synthèse de l’Assemblée, a été reconnu par le pape comme « laboratoire pratique de la synodalité ».

L’inculturalité dans l’Église catholique, prônée en 1992 à Saint-Domingue (République dominicaine) par la Conférence épiscopale latino-américaine, et l’interculturalité entre les différentes religions ont très peu avancé. « Pas d’Équateur sans les Indiens, pas d’Église sans les Indiens », disaient-ils à Quito, en 1992, lors de leur soulèvement. Actuellement la sécularisation avance très vite dans les jeunes générations.

Pour ce qui est de la théologie de la libération, je dirais qu’elle continue vivante et diversifiée malgré les persécutions ecclésiales et gouvernementales qui la disqualifient et la rendent invisible et incompréhensible pour beaucoup de gens.

Je pense que le défi actuel majeur, dans notre Église, est de reconnaitre les valeurs des diverses spiritualités actuelles, de les promouvoir parmi les jeunes générations, de valoriser leurs expressions humaines et religieuses… et d’aider les chrétiens et les gens de bonne volonté, à entrer dans cette dynamique.

Le Christ au poncho. Peinture d’Aldofo Pérez Esquivel, d’Argentine, dans la cathédrale de Riobamba, Équateur.

Cette peinture a été offerte par l’auteur à monseigneur Leonidas Proaño († 1988) dans les années 1980. Monseigneur Proaño y est représenté en poncho dans le groupe de droite. On peut y voir monseigneur Oscar Romero du Salvador, au premier plan, au centre. Adolfo Pérez Esquivel est un défenseur des droits humains, prix Nobel de la Paix (1980).

Source : https://www.alterinfos.org/spip.php?article9167

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