Nicodème propose à ceux qui souhaiteraient, lors de ces journées de Pentecôte, consacrer un temps à la méditation, la contemplation de quelques icônes. On peut, par exemple, s’arrêter devant chacun de ces témoignages de nos ancêtres dans l’Église, prendre le temps de regarder les détails du décor, les gestes de la main ou des pieds, les mouvements des corps, le jeu des couleurs. Quelques mots, chaque fois, permettent de synthétiser ce que les yeux ont vu et d’intérioriser le mystère.
Le Verbe avait pris chair
Ils l’avaient entendu et touché
De leurs mains
Ils regardaient dans les hauteurs
Tendant vers le ciel
leurs mains vides
Le Verbe pourtant n’était pas loin
au jour de Pentecôte ils le verront jaillir
entre leurs mains