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Kumi Now : Zochrot, Droit au retour, et Fonds National Juif

Accueil Faire société autrement Kumi Now : Zochrot, Droit au retour, et Fonds National Juif
Faire société autrementNos combats
Lucienne Gouguenheim27 juillet 20190 Commentaire

Les Palestiniens se battent depuis soixante-dix ans pour obtenir le droit au retour dans leurs foyers et leurs propriétés. Le droit au retour est inscrit dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme, et des précédents remontent jusqu’aux philosophes de l’antiquité. La conception qu’a Zochrot du droit au retour des Palestiniens voudrait faire d’Israël une patrie et un lieu où il fait bon vivre à la fois pour les Palestiniens et pour tous les Israéliens. Voici ce que vous devriez savoir sur le droit au retour et ce que vous pouvez faire pour que nous puissions nous lever (Kumi !) tous ensemble.

Organisation

Zochrot (« Se souvenir » en hébreu) est une ONG qui travaille depuis 2002 en faveur de la reconnaissance de responsabilité pour les injustices persistantes provoquées par la Nakba, la catastrophe palestinienne de 1948, et en faveur d’une compréhension du Retour comme une réparation pour la Nakba et une chance de vie meilleure pour tous les habitants du pays.

Zochrot envisage le Retour comme un processus étendu et multidimensionnel qui ne se limiterait pas au simple retour des réfugiés dans ce pays, mais se soucierait aussi de leur dignité et de leur pleine intégration dans une société commune dans laquelle Juifs et Palestiniens auraient un même statut. Dans l’ouverture d’une telle perspective, le Retour commence bien avant que les réfugiés ne reviennent effectivement, et se poursuit bien après leur retour dans leur patrie.

La situation

Plus de 5 millions de Palestiniens, soit les réfugiés de la première génération et leurs descendants, sont recensés comme personnes déplacées du fait de la Nakba, la catastrophe palestinienne de 1948. Au cours de la guerre de 1948 et par après, plus de 600 localités palestiniennes ont été vidées de leurs habitants et détruites, et environ 750.000 Palestiniens ont été expropriés. En outre environ 35.000 personnes sur les 150.000 qui étaient restées au pays ont été déplacées à l’intérieur d’Israël, selon les enquêtes menées par BADIL en 2003 et en 2014. La majorité de ces réfugiés déplacés de l’intérieur vivent aujourd’hui encore à seulement quelques kilomètres de leur ancien village, tandis que la majorité des Palestiniens, réfugiés dans les pays arabes voisins, vivent à moins de 100 kilomètres de la frontière israélienne et ne sont toujours pas autorisés à revenir dans leurs foyers.

L’histoire du village de Lubya

C’est l’histoire de l’un de ces villages qui ont été vidés de leur population et détruits au cours de la Nakba, et l’histoire aussi d’une véritable action de justice réalisée en 2015, 67 ans après la destruction du village.

Le village palestinien détruit de Lubya se trouvait dans le nord de la Palestine, à 10,5 km à l’ouest de Tibériade. C’était un village typique de cette région de collines connu pour ses terres fertiles, sa production de blé, ses oliviers et ses vergers. À partir de 1596, il a dû payer des taxes pour son pressoir à olives, ses ruches et ses chèvres. Des siècles durant, c’était un village prospère. Au 20e siècle il a connu un développement rapide, passant de 1.850 habitants et 405 foyers en 1931 à 2.726 habitants et 596 foyers en 1948.

Mais en 1948, les attaques sionistes contre ce village prospère ont commencé. La première eut lieu le 20 janvier, causant la mort d’un villageois. D’autres attaques ont suivi en février et en mars. Les villageois se sont battus pour conserver leur village. Quand Nazareth tomba le 16 juillet, les villageois furent terrorisés et abandonnèrent leurs foyers. Le lendemain matin, les forces israéliennes bombardèrent le village, causant la destruction de ses maisons, et l’occupèrent. Aïssa Hajjou, une Palestinienne dont les parents avaient habité à, Lubya, se souvient de ce que racontait son père : « Je m’étais caché dans un arbre, j’étais encerclé et ne savais où aller… Avec quelle hystérie ils se déchaînaient sur les gens et les maisons… » Amina Zu’aitier, une autre réfugiée palestinienne de Lubya, se souvient de sa fuite : « Nous marchions vers le nord, tentant de fuir au Liban… Je me suis retournée et voyais Lubya au loin. Ses maisons étaient en feu et le ciel était empli de fumée. Je pleurais depuis que j’avais quitté Lubya, mais là j’ai réalisé que c’était la fin. Nous avions tout perdu. »

En 1949, la ville israélienne de Lavi a été construite sur des terres du village. La Forêt de Lavi et celle d’Afrique du Sud ont été plantées sur d’autres parcelles du village grâce aux subventions du Fonds National Juif. Enfin, en 1965, toutes les constructions du village ont été entièrement démolies. Navif Haiju résume les sentiments éprouvés lors la perte de sa maison en disant qu’il était condamné à « porter le fardeau du chagrin et de la peine d’avoir perdu notre village ». Amina Zu’aitier ajoute : « Il ne restait plus rien de Lubya. Ils ont même démoli la mosquée et ont rempli de pierres les puits dont nous buvions l’eau. Puis ils ont planté des arbres partout, pour tout cacher ».

Les réfugiés de Lubya : Après la Nakba, la majorité des réfugiés de Lubya vivaient dans des camps de réfugiés au Liban, en Syrie et en Jordanie. Seul un petit nombre de familles était resté dans ce qui était devenu Israël. Ils y sont devenus des déplacés de l’intérieur, des ‟absents présents » dans le jargon juridique israélien, la plupart dans le village de Dayr Hanna. Après les massacres de Sabra et Chatila au Liban, beaucoup de réfugiés de Lubya ont pour la seconde fois tout perdu, et sont partis en Europe. Et à cause de la guerre civile en Syrie, d’autres réfugiés de Lubya ont été tués, principalement dans le camp de réfugiés d’al-Yarmouk. La plupart des réfugiés qui restaient ont eux aussi fui en Europe. L’ensemble des réfugiés de Lubya et de leurs descendants ailleurs dans le monde est aujourd’hui estimé à 40.000.

En 1950, Israël a passé la « Loi sur les propriétés des absents », qui dépouillait les Palestiniens de leurs propriétés. Voici comment Muhammad Kharzoun, un réfugié de Lubya, décrit son état de sans-foyer : « Oui, nous étions tous des paysans, mais l’amour de notre patrie fait partie de notre foi et de notre religion. Il fait partie de notre âme, il est même plus précieux que notre âme. Quiconque ne l’a pas n’a rien ». Cette « loi sur les propriétés des absents » a été le principal outil juridique utilisé par le gouvernement israélien pour revendiquer la propriété des terres palestiniennes.

Le comportement colonial du Fonds National Juif (FNJ) : La Forêt de Lavi, dont une partie est appelée Forêt d’Afrique du Sud, couvre actuellement les ruines de Lubya. Le seul signe de vie qui subsiste dans le village est son cimetière. Les humbles marques des tombes musulmanes sont toujours présentes, pour la plupart non atteintes par les pins. Comme le disait le réfugié Hamad Jodeh : « Si je n’aimais pas cet endroit, continuerais-je tout le temps à y revenir sur mon tracteur ? Ils en ont fait une forêt, pour prétendre qu’il n’y avait pas eu de village ici. Mais vous pouvez voir les cactus, ils prouvent que des Arabes vivaient ici. »

La Forêt de Lavi a été plantée par le Fonds National Juif. Le FNJ a été créé en 1901 pour acheter et occuper des terres au nom du peuple juif, pour acquérir des terres palestiniennes et en faire des colonies juives. Ce processus inclut la « judaïsation » du paysage en supprimant toute trace de présence, d’histoire et de mémoire palestinienne. Plus des deux tiers des forêts plantées par le Fonds National Juif sont situées sur l’emplacement de villages palestiniens détruits, aujourd’hui inaccessibles, sans noms et non entretenus. Aujourd’hui il s’enorgueillit d’être une ONG qui se soucie de l’environnement en plantant des arbres et en créant des parcs.

Excuses et responsabilités : « Justice de transition », c’est ainsi qu’on désignait des éléments du passage de la dictature à la démocratie, ou du conflit à la réconciliation. Dans le contexte israélo-palestinien, nous proposons une justice pré-transitionnelle : un ensemble d’outils et de stratégies appliqués au cours d’un conflit insoluble pour promouvoir le passage d’une culture de négation et d’impunité à une culture de reconnaissance des faits et de responsabilité. S’excuser est une manière d’exprimer sa responsabilité, ce qui est le début d’une réparation, matérielle et symbolique à la fois.

Les dons pour la Forêt de Lavi provenaient d’Afrique du Sud dans les années 1960, du temps de l’apartheid. Mais avec la fin de l’apartheid et après avoir découvert pourquoi la forêt avait été plantée à cet endroit-là, un groupe « Arrêtez le FNJ – Afrique du Sud » avait été créé en 2012 par des Juifs d’Afrique du Sud, dans le but de faire connaître la vérité. En 2015 ce groupe est venu à Lubya pour s’excuser de ce qu’ils avaient fait et demander pardon aux réfugiés de Lubya.

Shereen Usdin, militante sud-africaine d’Arrêtez le FNJ, déclarait lors de ces excuses : « Alors que cette forêt veut être une tentative d’effacer le souvenir de Lubya, il n’est pas possible de nier ce qui s’est passé ici. Ces pierres, ces tombes, ces puits, ces plants de cactus portent tous témoignage. Maintenant, comme Juifs d’Afrique du Sud, nous sommes venus ici dans cette forêt et sur ces ruines de Lubya pour reconnaître cette injustice et en assumer la responsabilité ». C’était un évènement exceptionnel, qui a eu lieu en mai 2015, coordonné et mis en œuvre par Zochrot, et auquel ont participé des médias, des militants, un grand public et des réfugiés du village. Cette initiative a été un geste symbolique important qui pourrait être la première étape de nouvelles actions de restauration et d’ouverture au droit au retour pour tous les réfugiés palestiniens.


Pour plus d’informations sur la visite (avec des images et des vidéos), allez sur la page Lubya du site de Zochrot : https://zochrot.org/en/village/49244

Source : https://drive.google.com/file/d/1cvudm0Y2AlCIliPEnPY1Fe09tWs_a8mi/view

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