SYNODE SUR L’AMAZONIE : LES PETITS PAS DU PAPE FRANÇOIS
Par Régine et Guy Ringwald
Samedi 26 octobre, lors de la clôture des travaux du synode sur l’Amazonie, le Pape François a pris une décision, celle de faire publier immédiatement le rapport final voté par les Pères synodaux, et a prononcé un discours qu’il a voulu improvisé, même si le propos était mieux maîtrisé que dans certaines interventions « dans l’avion ». De ce discours, retenons d’abord l’insistance sur les bienfaits de la démarche synodale, caractérisée par l’écoute, le discernement, la bienveillance, et définie comme le chemin parcouru ensemble. Quant aux conclusions des travaux, François a mis l’emphase sur l’écologie intégrale, partant d’une attitude renouvelée vis-à-vis des peuples autochtones et de leurs traditions, une envolée sur la place des femmes, très applaudie par les pères synodaux, à défaut pour eux d’avoir proposé des dispositions convaincantes. Curieusement, le texte sur les « viri probati » n’a été abordé que par allusions, alors qu’on dit depuis longtemps que c’est le Pape lui-même qui l’a voulu, et soutenu : finesse pour ne pas heurter de front les oppositions, ou hésitation sur les mesures à prendre ?
Avec ce synode aux caractéristiques singulières, François a réalisé une avancée -encore timide- dans le sens d’un desserrement de certaines « disciplines ecclésiastiques », il a surtout imprimé une approche nouvelle des problèmes de ce monde. Cela prend un tour spectaculaire, s’agissant des peuples amazoniens, fort éloignés de notre culture et de nos problèmes, mais cela résonne aussi avec des questions planétaires : écologie, rapport à la nature, écoute de l’autre, migrations, santé, sort des banlieues. Les avancées, incontestables dans le discours et dans le texte, restent à concrétiser. Cela devrait être fait avant la fin de l’année, dans une exhortation apostolique « pourvu que j’aie le temps de réfléchir » a dit le Pape. Des dispositions qui seront annoncées, on pourra apprécier l’importance et la portée du pas en avant que François aura fait faire à l’Église catholique.
Tout a été fait, jusque dans le document final, pour bien insister sur le fait qu’il s’agit de traiter les problèmes spécifiques de l’Amazonie. Tout le monde a compris que les avancées, si elles sont confirmées dans la pratique, ne seront pas sans répercussions pour l’Église Universelle : un synode très amazonien, mais qui concerne tout le monde.
On s’attendait à ce que la façon dont les participants avaient été choisis permette à François d’obtenir un résultat proche de ses vues, et cela s’est confirmé. En effet, le rapport final va bien, sur des points essentiels, dans le sens d’une évolution nécessaire et attendue. Cependant, les formulations restent souvent prudentes, surtout sur les questions de « discipline » : célibat, et accès des femmes à des ministères.
L’approche écologique
Dans la ligne des travaux préparatoires et de l’Instrumentum Laboris, c’est une approche de l’ordre de l’écologie intégrale qui a marqué la manière de prendre les problèmes. L’encyclique « Laudato Si » trouve ici une traduction pratique : l’Amazonie, « cœur biologique du monde » se trouve « dans une course effrénée vers la mort ». Le rapport final n’ignore pas les violences qui sont faites à cette immense région, du fait de la déforestation, de la pollution liée aux industries extractives, les violences faites à l’homme qui viennent à se confondre avec les dommages causés à l’écosystème : « la défense de la terre n’a d’autre but que la défense de la vie ». Il appelle la recherche de modèles de développement « équitable et solidaire », la transition énergétique radicale. L’écologie intégrale est le seul moyen de sauver la région. Le rapport propose de définir un « péché écologique » comme « une action ou une omission contre Dieu, contre le prochain, la communauté, l’environnement, les générations futures ».
Le problème des migrations -autre thème cher au Pape Fançois- est traité sous tous ses aspects, avec une attention particulière aux migrations forcées. Un ministère d’accueil des migrants devra être mis en place dans les centres urbains. Dans ce domaine, une aide précieuse vient des communautés ecclésiales de base, « un don de Dieu aux Eglises locales de l’Amazonie ». Intéressant changement de ton sur le sujet !
Un nouveau Pacte des Catacombes
C’est un rappel de ce qui s’était passé le 16 novembre 1965. Une quarantaine de pères conciliaires avaient célébré l’eucharistie dans les catacombes de Sainte Domitille, puis avaient signé un pacte « pour une Église servante et pauvre » qui est resté dans les mémoires comme le « Pacte de Catacombes ». Ce rappel, est commémoration, mais aussi actualisation. Il s’agit cette fois d’un « pacte des catacombes pour la maison commune, pour une Église à visage amazonien, pauvre et servante, prophétique et samaritaine ». Il reprend l’option préférentielle pour les pauvres. Le premier point déclare que « l’Amazonie est une métaphore de la Terre » qui décrit la situation générale de la planète. Il reflète les grandes options du synode sur les questions écologiques et humaines.
Vers un rite amazonien ?
Soulever le problème de l’Amazonie, c’était affronter la difficile question de l’inculturation de la foi catholique à des peuples dont la culture est fort éloignée de celle où est né et s’est développé le christianisme. Les peuples d’Amazonie étaient auditeurs au synode, ils sont bien venus avec leur culture, et leurs plumes. Ce ne fut pas du goût de certains. Devant l’Assemblée, le Pape s’est insurgé contre les manifestations hostiles ou méprisantes : « J’ai été peiné d’entendre, ici même, un commentaire sarcastique sur un homme pieux qui a amené des offrandes avec des plumes sur la tête. Dites-moi : quelle différence y a-t-il entre avoir des plumes sur la tête et le tricorne utilisé par certains responsables dans nos dicastères ? » Des statuettes de femmes enceintes représentant le lien avec la Pachamama, la Terre-mère, type de personnage parfois assimilé à la Vierge Marie, se sont trouvées exposées dans une église. Une opposition s’est cristallisée sur cette « hérésie », les statuettes ont été volées et jetées dans le Tibre. Finalement on les a retrouvées intactes.
Pourtant un travail a été fait pour entendre la spiritualité de ces peuples. La recherche d’une attitude de respect et d’accueil de leurs traditions, loin de l’uniformité (ils sont plusieurs centaines d’ethnies), restera comme un apport essentiel de ce synode. Une certaine forme d’évangélisation « de type colonialiste » a été formellement condamnée, de même que les connivences avec les puissants de ce monde.
Dans une de leurs recommandations, les pères synodaux ont envisagé la possibilité de créer un rite amazonien. Il devrait permettre d’exprimer la foi, et d’adapter les liturgies, en incluant les éléments du patrimoine spirituel et traditionnel de l’Amazonie, et les rites de ces peuples. La question sera confiée à la Congrégation pour le culte divin. Pas sûr que cela enthousiasme beaucoup le Cardinal Sarah qui dirige ce dicastère. Il sera chargé de faire des propositions exprimant « la manière dont les peuples prennent soin de leur territoire et entrent en relation avec ses fleuves ». Comme il ne s’agirait pas d’ajustements à la marge du rite latin, il est possible que cela conduise à la constitution d’une Église de droit spécial (« sui iuris »), sur le modèle des Églises d’Orient. Il y a encore un bout de chemin, mais c’est une ouverture importante pour l’ecclésiologie catholique.
Les moyens d’un suivi
Le travail entrepris ne prendra son sens que s’il est efficace et ses effets visibles sur le terrain.
Un département traitant spécifiquement des questions amazoniennes sera créé au Vatican, au sein du dicastère pour le service du développement humain intégral : c’est une proposition du rapport final dont François a repris le principe dans son allocution. Localement, sera mis en place un observatoire social et pastoral amazonien travaillant en synergie avec le CELAM, la CLAR [1], Caritas, le REPAM, les organismes d’Église, et avec les acteurs non ecclésiaux.
Le Réseau Ecclésial Panamazonien (REPAM), qui a pris une part importante dans la préparation du synode, a publié, le 26 octobre, une déclaration dans laquelle on lit : « La vie des peuples autochtones en général, et des femmes en particulier, a donné un ton totalement différent, plus vivant, renouvelé et courageux à ce synode… Leur clarté, le témoignage de leur vie, leur lien spirituel avec l’Amazonie et leur courageux appel au changement » lui ont laissé « une marque indélébile ». Ce réseau est appelé à jouer un rôle déterminant dans les pays de la région. Pour Mauricio López, secrétaire exécutif, qui a également été auditeur au synode, cette assemblée a été un pont entre une très longue préparation, très intense, et une nouvelle manière d’être l’Église, renouvelée, servante et synodale.
Au lendemain de la clôture du synode, lundi 28 octobre, les gouverneurs de huit états du Brésil, et d’autres pays de la région ont participé, à une rencontre qui était organisée par l’Académie Pontificale des sciences. Les gouverneurs se sont engagés pour la mise en œuvre « d’un développement durable pour l’Amazonie, basé sur une économie verte : zéro déforestation illégale, défense des droits des peuples autochtones » et ont repris « le concept d’écologie intégrale ». Le Vatican peut se prévaloir d’un succès concret de ses thèses, et les gouverneurs brésiliens s’affranchir de la politique de Bolsonaro. Il restera à évaluer les suites pratiques.
Viri Probati ou promotion des diacres ?
Ce point était particulièrement attendu, peut-être parce qu’il vient en écho à une revendication de plus en plus pressante des catholiques des pays occidentaux, et que le Pape passait pour être favorable à son introduction au programme du synode. Le document final, recommande « d’établir des critères et des dispositions, par l’autorité compétente, d’ordonner des prêtres convenablement choisis et reconnus par la communauté qui ont un diaconat permanent fécond et reçoivent une formation adéquate pour le sacerdoce, pouvant avoir une famille stable et légitimement établie, (afin d’assurer) la prédication de la parole et la célébration des sacrements, dans les zones le plus reculées de la région amazonienne ». On mesure ici l’embarras des rédacteurs.
En décidant de limiter l’application de cette mesure à des diacres permanents, les pères synodaux font-ils montre d’une certaine frilosité ? Avec des diacres, ils pensent sans doute prendre moins de risques quant au choix des personnes. Mais puiser dans un vivier d’hommes déjà chargés d’une mission ne va-t-il pas déplacer le problème ? Car un diacre n’est pas un « sous-prêtre » (on nous pardonnera cette affreuse expression), et un prêtre n’est pas un diacre amélioré.
Qu’un diacre devienne prêtre, il faut, en principe, en recruter un nouveau. Cela entraîne que le diaconat [2] va devenir – au moins pour certains- un premier degré vers le sacerdoce. Confusion des genres : en effet, le diacre est serviteur de la communauté, tandis que le rôle du prêtre est fondé sur l’eucharistie, l’absolution et le gouvernement de la communauté. C’est une distinction ontologique. La perspective d’ordonner des « viri probati » pris parmi le commun des mortels aurait été toute autre chose. Si on considère que cette « recommandation » – finalement plus complexe qu’il n’y paraît- est celle qui a recueilli la plus faible approbation (128 voix contre 41, sur 181 votants), il est probable que c’est le plus que pouvait supporter le corps ecclésial représenté au synode.
Il sera intéressant de voir comment cette question sera traduite dans la future exhortation apostolique du Pape François. L’ordination de diacres est en tout cas un premier pas qu’il sera possible de prolonger. Remarquons d’ailleurs que cette novation ne nécessite pas une révolution du droit canonique, pas même une modification, puisque l’ordination d’un homme marié peut procéder d’une simple (si l’on peut dire) exception, qui est de la décision du pape. C’est d’ailleurs la forme qui a été adoptée pour les prêtres anglicans ralliés au catholicisme [3].
La place des femmes
Le synode était attendu sur la question de la place des femmes qui assurent une présence vitale dans les communautés. Les Pères synodaux n’ont pas manqué de leur chanter des louanges, et de proclamer l’importance primordiale des services qu’elles assurent, puis de ne presque rien décider. D’ailleurs la première mesure concrète a consisté à leur refuser le droit de vote, alors même qu’elles participaient aux travaux. Dans une lettre au Pape qu’elles avaient toutes signée, les religieuses participant au synode avaient demandé explicitement que les supérieures majeures puissent participer au vote du document final. Voices of Faith [4] fait remarquer : « comment pouvons-nous espérer l’inclusion de l’expérience féminine et Amazonie, si elle n’est pas prise au sérieux dans la structure même du synode ? »
La création d’un « ministère établi de femmes comme leaders de la communauté » a été demandée, là où elles dirigent de fait les communautés catholiques. Mais on attendait plutôt l’accès des femmes au diaconat. Il est même dit que de nombreuses consultations en Amazonie ont sollicité le diaconat permanent pour les femmes. « Ce thème a été très présent au synode » assure le document final, « nous voudrions donc partager nos expériences et nos réflexions avec la commission, et nous attendons ses résultats ». Il s’agit de la commission, créée par François, et chargée d’étudier, sur une base historique, la pertinence d’un diaconat féminin. Or, les résultats ont déjà filtré : il n’y aurait pas d’évidence de l’existence d’un tel ministère ordonné. Le Pape, dans son homélie improvisée du samedi 26 octobre, a dit qu’il allait remettre en route la commission, en y faisant entrer de nouveaux membres. Des voix féminines se sont élevées contre la faiblesse de la disposition adoptée : on crée une commission (ou plutôt, encore pire, on réveille une commission moribonde).
Dans son discours, le Pape est revenu sur la question, avec des accents de lucidité. Selon lui, « ce qui est dans le document sur les femmes est insuffisant ; les femmes font beaucoup plus que transmettre la foi et préserver la culture ». Et il poursuit : « nous n’avons pas encore compris ce que les femmes signifient dans l’Église, nous nous en sommes restés à l’aspect fonctionnel, qui est important, mais qui n’est pas tout ». À cet égard, Arizete Miranda, une religieuse autochtone, considère que « ce que nous voulons le plus, c’est participer à l’ensemble du processus, car nous sommes présentes à tout moment, sauf lorsque des décisions doivent être prises. »
Lucetta Scaraffia, qui avait dirigé pendant sept ans le supplément féminin, ou plutôt féministe, de l’Osservatore Romano [5], livre une analyse. Elle apprécie d’abord le changement dans le discours : « Quelque chose a changé dans l’Église : pour la première fois dans un synode, on a parlé explicitement des femmes, et qui plus est, de la nécessité de trouver un moyen de reconnaître l’engagement qu’elles assument dans l’évangélisation de l’Amazonie ». Puis elle en vient à la proposition de créer un ministère de « leader de la communauté ». « Cette dernière proposition serait bonne si elle n’était pas accompagnée d’une campagne écrasante sur la nécessité toujours ressassée d’augmenter le nombre de prêtres, un besoin jugé si urgent qu’il justifie même la proposition d’ordonner des hommes mariés. Si cette proposition était acceptée et que le nombre de prêtres augmentait réellement de manière significative, les femmes qui dirigent actuellement les communautés, même si elles étaient reconnues par le nouveau ministère spécial, perdraient en fait leur rôle au profit du prêtre. »
Selon Lucetta, « Le Synode amazonien a mis en lumière une question fondamentale, le retard de l’institution ecclésiastique dans la reconnaissance de la dignité de la femme, qui atteint des niveaux vraiment graves, comme le refus du droit de vote dans une assemblée à laquelle elle prend part, et dans laquelle il a été constamment question d’un chemin synodal, c’est-à-dire en commun. Mais, évidemment, la proposition d’un chemin commun ne s’adresse qu’aux hommes, de préférence aux prêtres ».
Au-delà de l’Amazonie
Il est évident que les recommandations du synode et les mesures nouvelles que le Pape François en déduira seront tout à fait spécifiques à l’Amazonie : cela, pour effaroucher le moins possible les esprits un peu « vintage », mais il est tout aussi évident qu’elles auront des répercussions bien au-delà. Déjà des Pères synodaux venus d’autres continents, tel le cardinal Gracias, archevêque de Bombay, ont remarqué des similitudes avec ce qu’ils ont entendu de l’Amazonie. Et si on ordonne des hommes mariés là où il y a un besoin criant de prêtres, tout de suite nous pensons à certaines de nos campagnes où un curé seul dessert la moitié d’un département, le dessert mal d’ailleurs [6].
La question du célibat est posée et ouverte, cela ne concerne pas que l’Amazonie. La question de la place des femmes est reconnue, mais les hiérarques se montrent incapables d’y répondre. Cela ne va pas empêcher qu’elle se pose, et partout ! On peut d’ailleurs se demander si ces questions sont encore les bonnes, tant l’évolution des esprits va vite, beaucoup plus vite que les mouvements laborieux de la hiérarchie. N’est-ce pas toute la structure qui est en cause ? La religieuse Maria Luisa Berzosa se demande si « l’Esprit ne va pas éveiller d’autres manières de suivre Jésus ? » Nous savons tous que les vocations font défaut, mais elle reconnaît : « avec la structure actuelle de l’Église, je ne voudrais pas être ordonnée ».
Redonnons la parole à Lucetta : « il est clair que chacune de ces mesures s’étendra à toute l’Église, mais un synode particulier, dédié à une partie du monde exploitée et marginalisée, peut-il devenir le modèle pour ces changements décisifs ? »
François gagne une bataille, mais…
Avant le synode, on pouvait voir qu’il avait été conçu par François pour faire avancer ses idées contre certains membres de la Curie, de la Curie et d’ailleurs, nostalgiques d’un temps et d’un monde révolus. Les idées-forces étaient l’inculturation, dans le respect des traditions autochtones, le sauvetage de la forêt amazonienne, le soin à apporter aux habitants, ceux qui maintiennent la forêt [7], et ceux qui sont amenés à migrer vers les villes, l’opportunité d’ordonner des hommes mariés, la reconnaissance de la place des femmes, de leur rôle souvent indispensable. Ce dernier point aura été le plus faible dans le rapport final, mais François, sur l’ensemble, a obtenu ce qu’il attendait. Il avait tout fait pour cela, il avait manœuvré sans vraiment s’en cacher. Ses détracteurs les plus virulents semblent marginalisés. Il a donné un formidable coup d’accélérateur à la dynamique qu’il peinait à lancer.
Le rapport final est clairement dans la ligne de « Laudato Si » qui forme, avec ce synode, une démarche d’ensemble plutôt convaincante. Les problèmes du pays d’Amazonie sont traités concrètement, les rédacteurs ont réussi à sortir du style, parfois obscur, des textes ecclésiastiques. L’Église catholique se trouve engagée. Sur les sujets relevant de la « discipline » qui étaient l’autre face du programme, ce synode a-t-il ouvert un chemin dans lequel les réformes urgentes pourront se frayer un passage ? C’est moins évident.
Notes :
[1]CLAR : Conférence Latino-américaine des Religieux; CELAM: Conférence Episcopale Latino-Américaine.[2] Nous nous plaçons dans la perspective du diaconat permanent, à distinguer du diaconat “en vue du sacerdoce” qui est une étape dans le cursus du prêtre. Le diacre permanent n’a pas vocation à devenir prêtre, et le diacre “en vue du sacerdoce” ne demeure pas diacre.
[3] Prêtres anglicans refusant le ministère, et surtout le ministère épiscopal, confié aux femmes.
[4] Voices of Faith est une initiative mondiale qui, depuis six ans, travaille à l’inclusion des femmes dans les structures de l’Eglise et font entendre leur voix.
[5] Golias Hebdo n° 570
[6] Rappelons toutefois que Mgr Albert Rouet avait traité le problème autrement dans le diocèse de Poitiers, en créant des “communautés locales” gérées par des laïcs, et que… cela marchait !
[7] On apprenait le 4 novembre qu’un “gardien de la forêt” avait été assassiné au Brésil (Courrier International)
On peut lire aussi :
Source : Golias hebdo n° 599