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Où en est l’Algérie un an après ?

Accueil Opinions & Débats Éditorial Où en est l’Algérie un an après ?
ÉditorialOpinions & Débats
NSAE12 février 20210 Commentaire

Par Slimane Bedrani

Le président Tebboune a prêté serment le 19 décembre 2019. Nous sommes en février 2021. Il est légitime de tenter de faire le point sur la situation de l’Algérie après cette année d’exercice du pouvoir par le nouveau dirigeant du pays.

Quels faits ou événements permettraient à un observateur objectif de caractériser l’évolution de la situation du pays au cours de l’année écoulée ?

En matière de respect des droits de l’homme, la répression des opposants relevant du Hirak s’est maintenue, alors que beaucoup s’attendaient à un geste de bonne volonté de la part du pouvoir suite à l’élection présidentielle, élection qui aurait fourni une occasion de gracier tous ceux qui étaient sous les verrous du fait de l’expression de leurs opinions politiques. Bien au contraire le nombre de prisonniers politiques reste important et la liberté d’expression continue d’être fortement bridée. Les preuves en sont la fermeture de nombreux sites Web auxquels les citoyens n’ont plus accès et la fermeture rigoureuse des médias publics à toute forme d’opposition aux politiques menées.

Sur le plan politique, le point important est le degré de confiance dont bénéficie le pouvoir de la part de la population [1]. Selon nombre d’observateurs, il semble que ce degré de confiance soit relativement faible. La preuve en est – selon ces observateurs – la très faible participation au référendum pour l’adoption de la révision constitutionnelle. Seulement 23 % des électeurs inscrits ont participé au vote et seulement 68 % de ces derniers ont approuvé la révision. Et cela, malgré le battage massif fait par les médias publics et par les partis soutenant le pouvoir (FLN, RND,…).

Quatre faits expliquent cette faible confiance.

Le premier est que les membres des assemblées (assemblée populaire nationale, assemblées populaires de wilaya et assemblées populaires communales), ceux-là mêmes qui ont sévi sous le règne de l’ancien président, n’aient pas été renouvelés après le Hirak. Largement discréditées auprès de la population à cause du caractère douteux de l’élection de beaucoup de leurs membres et de leur soutien au gouvernement de l’ancien président, ces assemblées n’ont pas hésité à faire immédiatement et massivement allégeance au nouveau président.

Le deuxième fait est que le corps de la justice n’a pas été touché par l’épuration qui a concerné le corps des ministres et des hauts fonctionnaires. Aucun juge ou procureur n’a été démis ou sanctionné pour les jugements parfois iniques rendus sous le règne de l’ancien régime, jugements qui ont parfois été annulés par ces mêmes juges sous le gouvernement Tebboune. Il n’est donc pas étonnant que l’opposition accuse la justice d’être plus au service du pouvoir qu’au service du Droit.

Le troisième fait est que la lutte contre la corruption et les malversations n’a touché que certains ministres et hauts responsables alors qu’elle devrait concerner tous les échelons intermédiaires des différentes administrations. Depuis de nombreuses années, la corruption a gangrené l’ensemble de ces dernières. La population voit bien qu’à tous les niveaux (central et local) bien des corrompus continuent de sévir en toute impunité.

Le quatrième fait réside dans la permanence de l’opacité dans la gestion des finances publiques et dans la gestion des affaires publiques de façon générale. Les responsables de toutes les administrations continuent de cultiver le secret : aucune information n’est disponible pour les citoyens, les chercheurs ou les journalistes. Les services statistiques officiels eux-mêmes n’ont pas, souvent, accès aux données des administrations et entreprises publiques. Ou bien, ils publient quelques données fragmentaires et avec beaucoup de retard. Cette absence de transparence dans la conduite des affaires publiques nourrit, bien évidemment, une grande méfiance des citoyens à l’égard des tenants du pouvoir réel.

L’autre point important sur le plan politique est la non-émergence d’une opposition crédible, crédible au sens où elle aurait une probabilité non négligeable d’accéder au pouvoir par les urnes en cas d’élections transparentes. L’existence de ce type d’opposition est la caractéristique majeure d’un régime démocratique. Durant l’année écoulée, il ne semble pas qu’une telle opposition se soit révélée et renforcée, malgré l’espoir chez certains suscité par l’appel lancé durant l’été 2019 par les sept partis d’opposition et la Ligue Algérienne des droits de l’Homme pour un front commun pour élaborer un plan de sortie de crise. Étant sur un plan complètement opposé à celui voulu par les tenants réels du pouvoir – qui refusaient une transition démocratique passant par l’élection d’une constituante, suivie par des élections législatives -, ce front a fait long feu. Il faut dire que les partis d’opposition ont, depuis toujours, été brimés par le pouvoir en place qui s’est toujours efforcé de les affaiblir le plus possible, par différents moyens, dont celui de leur non-accès aux médias publics lourds (télévisions et radios).

L’événement marquant de l’année écoulée est le référendum pour l’adoption de la révision de la constitution, référendum qui a connu une très faible participation des électeurs, ceci montrant le désintérêt de la très grande majorité de la population. La révision est voulue par le pouvoir pour instaurer un régime semi-présidentiel. En fait, malgré quelques changements (par exemple, le Premier ministre est désormais issu de la majorité parlementaire, ou l’exclusion du ministre de la Justice du conseil supérieur de la magistrature…), le régime reste fortement présidentiel. En outre, certains observateurs soulignent que le contenu de la constitution compte peu quand le pouvoir en place ne suit que son bon vouloir, comme l’a fait, pendant 20 ans, Bouteflika qui a ignoré beaucoup des dispositions de la constitution sans que la majorité des parlementaires n’y ait trouvé à redire !

Sur le plan économique, la situation s’est dégradée suite aux effets de la pandémie [2] mais aussi du fait que le nouveau gouvernement n’a entrepris que peu d’actions visant à améliorer le fonctionnement de l’économie [3]. Bien au contraire, beaucoup de projets d’investissement ont été arrêtés ou n’ont pas vu le jour à cause de la baisse des ressources à la disposition de l’État. Les réserves de change seraient passées de 65 milliards de dollars fin 2019 à 45 milliards fin 2020. Officiellement, la croissance du PIB est de -4,6 % en 2020. La Banque mondiale et le FMI estiment cette croissance respectivement à -6,4% et -5,2 %. La pauvreté des données statistiques – du fait de la faible performance de l’appareil statistique national – ne permet pas d’avoir une idée un tant soit peu précise de l’évolution des agrégats économiques. Il peut être probable que les effets de la pandémie sur les activités économiques soient moins importants en Algérie que dans les pays développés d’une part à cause de la moindre gravité de la pandémie (par rapport aux pays développés), d’autre part à cause de l’importance considérable du secteur informel, secteur qui respecte peu les règles du confinement contre la pandémie.

Sur le plan social, la pandémie a entraîné, durant les huit premiers mois de l’année 2020, une diminution de 39 % des offres d’emploi d’après l’Agence Nationale de l’emploi (ANEM). Le taux de chômage, qui était de 11,4 % en mai 2019, a donc dû augmenter dans une forte proportion. La baisse de l’offre d’emploi formel (celui mesuré par l’ANEM) est due principalement à l’arrêt de beaucoup de chantiers d’investissement public entraîné par le relatif tarissement des ressources budgétaires dû à la baisse des prix des hydrocarbures. Il est probable que l’emploi informel (qui dépend aussi beaucoup du niveau des investissements publics) a aussi régressé, mais dans une proportion sans doute moindre.

Autre indice de l’aggravation de la crise multidimensionnelle que connait l’Algérie : en matière d’émigration clandestine (Harraga), sur les neuf premiers mois de 2020, ils ont été 50 % plus nombreux que sur toute l’année 2019 à chercher leur salut à l’étranger.

Ainsi, en ce début de 2021, la situation de l’Algérie ne prête pas à l’optimisme. Et cela d’autant plus que le président de la République, rentré au pays le 29 décembre 2020 après plus de deux mois d’absence en Allemagne pour se soigner du COVID19 [4], est retourné en ce pays le 10 janvier 2021 et qu’au 6 février il n’est toujours pas de retour, bloquant de fait le fonctionnement normal des institutions, alors que les problèmes s’accumulent.


Notes :
[1] Il n’est pas étonnant qu’en Algérie, comme dans la plupart des pays arabes, les enquêtes d’opinion sur la popularité des dirigeants et autres hommes politiques soient inexistantes. Ces dirigeants supputent par avance que les résultats de ces enquêtes ne pourraient que leur être défavorables. Ils en interdisent donc la réalisation.
[2] N’est-ce pas un signe de l’impéritie de l’administration qu’aucune grande étude n’ait été faite jusqu’à maintenant sur l’impact de la pandémie sur l’économie ?
[3] Ce n’est qu’en novembre 2020 qu’un plan de relance de l’économie a été élaboré, plan qui n’a pas encore été rendu public en février 2021.
[4] Il faut souligner que la plupart des citoyens algériens se sentent humiliés par l’attitude de leurs dirigeants partant se faire soigner à l’étranger alors que ces mêmes dirigeants se vantent d’avoir le meilleur système de santé d’Afrique.

Source : https://www.chretiensdelamediterranee.com/cest-dalgerie-que-jecris/#sdfootnote3anc

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