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Impasse des politiques identitaires

Publié le 15 avril 2021 par Lucienne Gouguenheim dans Éditorial Aucun commentaire
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Impasse des politiques identitaires

S’il s’enracine dans une longue histoire, le langage identitaire a explosĂ© avec les rĂ©seaux sociaux et les chaĂ®nes d’information en continu. Jadis rĂ©servĂ© Ă  la droite, il imprègne dĂ©sormais les discours des militants et dirigeants politiques de tous bords, au point de transformer la « race Â» en variable bulldozer, qui Ă©crase toutes les autres.

Par Stéphane Beaud & Gérard Noiriel

La question raciale a resurgi brutalement au cĹ“ur de l’actualitĂ©, le 25 mai 2020, lorsque les images du meurtre de George Floyd, filmĂ© par une passante avec un smartphone, ont Ă©tĂ© diffusĂ©es en boucle sur les rĂ©seaux sociaux et les chaĂ®nes d’information en continu. L’assassinat de cet Afro-AmĂ©ricain par un policier blanc de Minneapolis a dĂ©clenchĂ© une immense vague d’émotion et de protestations dans le monde entier. Une multitude d’acteurs — militants antiracistes, journalistes, politiciens, intellectuels, experts, artistes, Ă©crivains, etc. — sont intervenus aux États-Unis et ailleurs pour donner leur opinion sur ce crime et sur sa signification politique.

L’Ĺ“uvre de Banksy pour George Floyd et contre le racisme

En France, depuis une quinzaine d’annĂ©es, la dĂ©nonciation publique des crimes racistes ou de faits nourrissant des suspicions de discrimination raciale prend rĂ©gulièrement dans les mĂ©dias la forme d’« affaires raciales Â» qui s’autoalimentent presque sans fin. Après la pĂ©tition intitulĂ©e « Manifeste pour une RĂ©publique française antiraciste et dĂ©colonialisĂ©e Â», signĂ©e par cinquante-sept intellectuels et diffusĂ©e par le site Mediapart le 3 juillet 2020, l’hebdomadaire Marianne a ripostĂ© le 26 juillet 2020 en publiant un « Appel contre la racialisation de la question sociale Â», signĂ© par plus de quatre-vingts personnalitĂ©s et une vingtaine d’organisations.

La comparaison des deux pĂ©titions montre comment fonctionne ce que Pierre Bourdieu appelait le jeu des « cĂ©citĂ©s croisĂ©es Â». La critique justifiĂ©e des violences racistes de certains policiers et du « racisme d’État Â» dans les colonies françaises jusqu’à la fin de la guerre d’AlgĂ©rie conduit les pĂ©titionnaires de Mediapart Ă  dĂ©fendre un projet politique focalisĂ© sur les questions raciales et dĂ©coloniales occultant les facteurs sociaux. Inversement, les auteurs de l’appel paru dans Marianne rappellent le rĂ´le central que joue la classe sociale dans les inĂ©galitĂ©s qui touchent la France d’aujourd’hui, mais leur propre combat identitaire, rĂ©sumĂ© par le slogan « Notre RĂ©publique laĂŻque et sociale, une chance pour tous ! Â», les pousse Ă  affirmer que « notre pays n’a jamais connu la sĂ©grĂ©gation Â», affirmation qu’aucun historien, aucun sociologue sĂ©rieux ne peut cautionner. Ces affrontements identitaires, oĂą chaque camp mobilise sa petite troupe d’intellectuels, placent les chercheurs qui dĂ©fendent l’autonomie de leur travail dans une position impossible.

Américanisation de la vie publique

Cette racialisation du discours public a Ă©tĂ© largement servie par la rĂ©volution numĂ©rique qui a Ă©clatĂ© au cours des annĂ©es 2000. Le dĂ©veloppement extraordinaire de l’industrie mĂ©diatique a parachevĂ© ce que JĂĽrgen Habermas avait appelĂ© la « colonisation du monde vĂ©cu (1) Â». Ces immenses machines Ă  fabriquer de l’information sont alimentĂ©es vingt-quatre heures sur vingt-quatre grâce Ă  un carburant qui exploite les gisements Ă©motionnels enfouis en chacun de nous et qui nous font rĂ©agir instantanĂ©ment et instinctivement face aux injustices, aux humiliations, aux agressions. La « fait-diversion Â» de l’actualitĂ© politique, nĂ©e avec la presse de masse Ă  la fin du XIXe siècle, a atteint aujourd’hui son paroxysme, substituant de plus en plus Ă  l’analyse raisonnĂ©e des problèmes sociaux la dĂ©nonciation des coupables et la rĂ©habilitation des victimes.

Les entreprises amĂ©ricaines mondialisĂ©es qui possèdent les rĂ©seaux sociaux ont brutalement accĂ©lĂ©rĂ© ce processus, car les milliards d’individus que touchent ces rĂ©seaux ne sont plus seulement les rĂ©cepteurs passifs des discours fabriquĂ©s par les mĂ©dias, mais des acteurs qui participent Ă  leur diffusion et mĂŞme Ă  leur Ă©laboration. Les rĂ©seaux sociaux ont ainsi donnĂ© naissance Ă  un espace public intermĂ©diaire dĂ©passant le cadre des États nationaux, contribuant fortement Ă  l’amĂ©ricanisation des polĂ©miques publiques, comme l’illustre la rapiditĂ© avec laquelle sont importĂ©es des expressions comme color-blind (« aveugle Ă  la couleur [de peau] Â»), « Black Lives Matter Â» (« Les vies des Noirs comptent Â»), cancel culture (« culture du bannissement Â»), etc.

Le racisme Ă©tant aujourd’hui l’un des sujets politiques les plus aptes Ă  mobiliser les Ă©motions des citoyens, on comprend pourquoi sa dĂ©nonciation occupe une place de plus en plus centrale dans les mĂ©dias. Constater ce fait, ce n’est pas — faut-il le rappeler ? — nier ou minimiser la rĂ©alitĂ© du problème, et cela n’interdit en rien de constater en mĂŞme temps que les expressions de formes dĂ©complexĂ©es de racisme se multiplient elles aussi dans les mĂ©dias (2). Les personnes issues de l’immigration postcoloniale (pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne) — qui appartiennent pour la majoritĂ© d’entre elles aux classes populaires (3) — ont Ă©tĂ© les premières victimes des effets de la crise Ă©conomique Ă  partir des annĂ©es 1980. Elles ont subi des formes multiples de sĂ©grĂ©gation, que ce soit dans l’accès au logement, Ă  l’emploi ou dans leurs rapports avec les agents de l’État (contrĂ´les d’identitĂ© « au faciès Â» par la police). En outre, ces gĂ©nĂ©rations sociales ont dĂ» faire face politiquement Ă  l’effondrement des espoirs collectifs portĂ©s au XXe siècle par le mouvement ouvrier et communiste.

Étant donnĂ© l’importance prise par les polĂ©miques identitaires dans le dĂ©bat public, il n’est pas surprenant qu’une partie de ces jeunes puissent exprimer leur rejet d’une sociĂ©tĂ© qui ne leur fait pas de place en privilĂ©giant les Ă©lĂ©ments de leur identitĂ© personnelle que sont la religion, l’origine ou la race (dĂ©finie par la couleur de peau). Malheureusement, les plus dĂ©munis d’entre eux sont privĂ©s, pour des raisons socio-Ă©conomiques, des ressources qui leur permettraient de diversifier leurs appartenances et leurs affiliations. C’est ce qui explique qu’ils puissent se reprĂ©senter le monde social de manière binaire et ethnicisĂ©e : le « nous Â» (de la citĂ©, des jeunes Noirs ou Arabes, des exclus, mais aussi de plus en plus, semble-t-il, le « nous Â» musulman) versus le « eux Â» (des bourgeois, des « cĂ©frans Â», des « gaulois Â», des Blancs, ou des athĂ©es, etc.). Si l’on veut pousser la lutte contre le racisme jusqu’au bout, il faut aussi combattre cet enfermement identitaire, car il empĂŞche ces jeunes rĂ©voltĂ©s d’apercevoir que leur existence sociale est profondĂ©ment dĂ©terminĂ©e par leur appartenance aux classes populaires.

Le langage racialisant qui présente la couleur de peau comme la variable déterminant l’ensemble des pratiques économiques, sociales et culturelles de nos concitoyens écrase la complexité et la finesse des relations sociales et des rapports de pouvoir. Toutes les enquêtes sociologiques, statistiques ou ethnographiques montrent pourtant que les variables sociales et ethniques agissent toujours de concert et avec des intensités différentes. Si tout l’art des sciences sociales consiste à démêler finement, selon les contextes (géographique, historique, interactionnel), le jeu des variables agissantes, il reste qu’on ne peut rien comprendre au monde dans lequel nous vivons si l’on oublie que la classe sociale d’appartenance (mesurée par le volume de capital économique et de capital culturel) reste, quoi qu’on en dise, le facteur déterminant autour duquel s’arriment les autres dimensions de l’identité des personnes.

La meilleure preuve est donnĂ©e par ceux qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une mobilitĂ© sociale leur ayant permis d’accĂ©der aux classes moyennes (enseignants, Ă©ducateurs, travailleurs sociaux, intermittents du spectacle, etc.), voire aux classes supĂ©rieures (journalistes de tĂ©lĂ©vision ou de radio, Ă©crivains, vedettes de la chanson ou du cinĂ©ma, etc.). La quasi-totalitĂ© de ces « transfuges de classe Â», comme on dit, mettent Ă  profit les ressources que leur offre leur ascension sociale pour diversifier leurs attaches affectives, professionnelles ou culturelles, car ils savent pertinemment que c’est un cheminement vers davantage de libertĂ©. Pourquoi les descendants des immigrations postcoloniales qui font toujours partie des classes populaires seraient-ils constamment ramenĂ©s Ă  leur statut de victime et privĂ©s des moyens leur permettant d’accĂ©der eux aussi Ă  cette Ă©mancipation ?

En occultant les relations de pouvoir qui structurent nos sociĂ©tĂ©s, ces discours identitaires contribuent Ă  accentuer les divisions au sein des classes populaires ; ce qui a Ă©tĂ© depuis les annĂ©es 1980 le but recherchĂ© par les forces conservatrices pour briser l’hĂ©gĂ©monie de la gauche. Placer le combat politique sur le plan racial en prĂ©sentant tous les « Blancs Â» comme des privilĂ©giĂ©s, c’est inciter ces derniers Ă  se dĂ©fendre avec le mĂŞme genre d’arguments. Étant donnĂ© qu’en France les « Blancs Â» sont majoritaires, les « non-Blancs Â» sont condamnĂ©s Ă  rester Ă©ternellement minoritaires. Croire que des actes de contrition Ă  la Jeff Bezos (4) pourraient conduire les individus dĂ©finis comme « Blancs Â» Ă  renoncer Ă  leurs « privilèges Â», c’est rĂ©duire la politique Ă  des leçons de morale ; ce qui est habituel aux États-Unis, et tend Ă  le devenir en France.

Puisque l’expérience américaine est sans cesse mobilisée aujourd’hui lorsqu’il s’agit d’évoquer la question raciale, il n’est pas inutile de rappeler l’analyse qu’a présentée récemment le philosophe Michael Walzer pour expliquer l’échec relatif du mouvement antiraciste noir américain, échec qui explique à son tour pourquoi le racisme reste un problème central aux États-Unis. Lui qui fut, au début des années 1960, un étudiant pleinement engagé dans la lutte pour les droits civiques menée par les Noirs américains est revenu, cinquante ans plus tard, sur ce moment fondateur de son engagement politique. Il rappelle la force des liens noués dans le Sud entre des étudiants des grandes universités du Nord-Est (Harvard, Brandeis), notamment des étudiants juifs comme lui, et des pasteurs et militants noirs.

Dans le bilan qu’il dresse avec le recul, il soulève la question essentielle des alliances politiques Ă  nouer dans le camp des forces progressistes : « Nous, nous pensions que le nationalisme noir, mĂŞme s’il Ă©tait comprĂ©hensible, Ă©tait une erreur politique : pour se faire entendre, les minoritĂ©s doivent s’engager dans des politiques de coalition, les Juifs ont appris cela il y a longtemps. Vous ne pouvez pas ĂŞtre isolĂ©s lorsque vous reprĂ©sentez 10 ou 2 % de la population. Vous avez besoin d’alliĂ©s et vous devez Ă©laborer des politiques qui favorisent les alliances. C’est ce qu’a refusĂ© le nationalisme noir, et c’est cela qui l’a conduit, je crois, Ă  une impasse (…). Les “politiques de l’identité” ont pris le dessus dans la vie politique amĂ©ricaine et ont conduit Ă  des mouvements sĂ©parĂ©s : les Noirs, les Hispaniques, les femmes, les gays. Il n’y a pas eu de solidaritĂ© entre ces diffĂ©rentes formes de lutte pour la reconnaissance. “Black Lives Matter”, par exemple, est une expression fondamentale de la colère lĂ©gitime des Noirs, liĂ©e notamment au comportement de la police. Mais les Hispaniques ne sont pas mieux traitĂ©s ; il n’y a pas, que je sache, de “Hispanic Lives Matter” et pas d’effort coordonnĂ© pour la crĂ©ation d’une coalition de groupes ethniques pour une rĂ©forme de la police (5). Â»

Étant donnĂ© l’amĂ©ricanisation de notre vie publique, on peut craindre malheureusement que le constat de Walzer soit en train de se vĂ©rifier en France Ă©galement. Certes, de nombreuses voix se font entendre, plaidant rĂ©gulièrement pour la « convergence des luttes Â». Cependant, celles et ceux qui militent dans ce sens doivent agir dĂ©sormais au sein du nouveau système communicationnel qui s’est imposĂ© avec la rĂ©volution numĂ©rique des annĂ©es 2000. Auparavant, pour promouvoir une cause dans l’espace public, il fallait que celle-ci soit dĂ©finie et dĂ©fendue collectivement par des organisations rassemblant un grand nombre de militants. Aujourd’hui, il suffit que quelques activistes — qui s’érigent en porte-parole de telle ou telle revendication sans avoir Ă©tĂ© mandatĂ©s par personne — attirent l’attention des mĂ©dias. D’oĂą la multiplication des actions spectaculaires, comme celles des militants qui interdisent des pièces de théâtre au nom du combat antiraciste. La complaisance des journalistes Ă  l’égard de ce type d’action alimente des polĂ©miques qui divisent constamment les forces progressistes. Alors que la libertĂ© d’expression et l’antiracisme avaient toujours Ă©tĂ© associĂ©s jusqu’ici par la gauche, ces coups de force ultraminoritaires finissent par les opposer l’une Ă  l’autre. Ce qui ouvre un vĂ©ritable boulevard aux conservateurs.

Stéphane Beaud & Gérard Noiriel
Respectivement sociologue et historien. Auteurs de « Race et sciences sociales. Essai sur les usages publics d’une catégorie », Agone, dont ce texte est extrait.

Notes :
(1) JĂĽrgen Habermas, ThĂ©orie de l’agir communicationnel, Fayard, Paris, 1987 (1re Ă©d. : 1981).
(2) Gérard Noiriel, Le Venin dans la plume. Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République, La Découverte, Paris, 2019.
(3) Ce qui explique aussi, de manière directe, leur surreprésentation dans les faits divers rapportés par la presse locale, les actes de délinquance et la population carcérale.
(4) RĂ©fĂ©rence au tweet d’Amazon en rĂ©action Ă  l’assassinat de George Floyd : « Le traitement injuste et brutal des Noirs dans notre pays doit cesser Â» (31 mai 2020).
(5) Michael Walzer et Astrid Von Busekist, Penser la justice, Albin Michel, coll. « ItinĂ©raires du savoir Â», Paris, 2020.

Source : https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/BEAUD/62661

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identité culturelle, inégalités, racisme, Société •

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