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Vendredi Saint
Accueil Faire église autrement Vendredi Saint
Faire église autrementTextes libérateurs
Par NSAE29 mai 20220 Commentaire

Vendredi Saint

Ce petit billet que Marie-François Thierry a échangé avec quelques amis (et nous autorise à reproduire ici) fait écho à des constatations rendues plus évidentes pour beaucoup d’entre nous au moment du confinement imposé par la crise du Covid : dans quelles célébrations nous retrouvons-nous, ou non ?

En ce jour (15/4/2022) où les catholiques (et probablement les autres chrétiens ?) font mémoire de la Passion, de la mort de Jésus par un supplice d’une épouvantable cruauté, je ne peux rester indifférent. Et pourtant je n’ai pas envie de m’associer à la liturgie « traditionnelle » du Chemin de Croix.

J’aurais aimé participer, dans une paroisse, à une cérémonie communautaire qui, par stations successives, remémore le chemin de souffrances de Jésus depuis sa condamnation injuste jusqu’à sa crucifixion. J’ai besoin de la présence – fraternelle même si je ne réagis pas comme eux – d’autres croyants, pour partager (au moins par ma participation à la cérémonie) ce qui surgit du plus profond de moi-même. Mais je ne puis m’y résoudre.

Pourquoi ?

Le Chemin de Croix du Vendredi Saint s’appuie sur une théologie (doloriste) de la mort de Jésus à cause de nos « péchés » à laquelle je ne puis, en mon âme et conscience, adhérer.

Comment, à la fois, affirmer que Dieu est Père, Amour, Miséricorde infinie pour tous les humains, ses enfants, et, à la fois, dire que Jésus est mort pour racheter nos fautes, et que ce Dieu (« pervers » comme le dit Maurice Bellet) nous aime tellement qu’Il a voulu que son fils meure injustement dans des souffrances atroces, afin que Lui, notre Père « passe l’éponge » et nous admette près de Lui après notre propre mort ? Je ne comprends pas. De quel Père s’agit-il ????

J’aurais volontiers participé à un chemin de méditation, à condition :

– que ce ne soit pas un évènement fixé sur le passé, d’il y a 2000 ans, et qui échappe au présent.

– qu’à chaque station, certes soit rappelé ce que la Tradition nous a légué, mais qu’on y accole aussi les souffrances d’aujourd’hui, celles de certains groupes humains qui subissent la guerre (Ukrainiens, Yéménites, etc…) l’injustice et/ou la dictature (Palestiniens, Birmans, Syriens, etc.) ou qui sont soumis à d’épouvantables souffrances (cancéreux en fin de vie…) ou encore qui sont éprouvés par le malheur (perte d’un enfant, d’un être cher) qui crèvent de faim ou qui sont rejetés, ostracisés (réfugiés, LGBT…) y compris au coin de notre rue.

Ceci afin « d’actualiser » le chemin de croix de Jésus, pour me faire percevoir que si je ne pense pas qu’il soit mort pour mes péchés, d’autres, aujourd’hui, meurent à cause de mon indifférence, de mes lâchetés parfois, de mon infidélité à mes valeurs, humanistes et chrétiennes, par exemple en me laissant aller à la violence dans mes jugements et mes propos sur l’autre qui ne pense pas comme moi (il y a des mots qui tuent…) en me repliant sur mon pré-carré clanique, en me « faisant posséder » par mon instinct de propriété… etc…

Et aussi afin de me rappeler que Jésus est mort par fidélité à tout ce qu’il a vécu, dit, tenté de promouvoir pour tous les humains, de son temps et de maintenant (avec compassion, non jugement, non condamnation, Amour envers toutes et tous, y compris ses ennemis), en ne se dérobant pas alors qu’il savait qu’il allait à la torture et la mort. Tout cela pour qu’à mon tour je sois fidèle à ce qu’il a fait germer en moi, afin que je pose ma petite pierre pour la construction du Royaume, pour l’avènement de la Paix et de l’Amour sur cette terre d’aujourd’hui.

Note de la rédaction :

On pourra se reporter à la retransmissions des offices de la Semaine Sainte proposés par Gabriel Ringlet au Prieuré sainte Marie (https://www.leprieure.be/le-prieure) et plus particulièrement celui du vendredi saint :

LA COMPASSION DU VENDREDI Pétrir le pain de la blessure

Dont nous reproduisons ici ce COMPTE-RENDU

L’égale douleur des mères

Sophie Pirson est la maman d’une jeune fille blessée dans les attentats du métro bruxellois et Fatima Ezzarhouni, la maman d’un jeune anversois parti faire le Jihad en Syrie, au lendemain de ses 18 ans, et mort en 2021 des suites de ses blessures. De leur rencontre improbable est née une amitié forte. En pétrissant ensemble le pain de la blessure, elles ont écrit un livre Couvrez-les bien, il fait froid dehors. En ce vendredi saint, la douleur des mères au pied de la croix, est d’égale intensité.

DSCF3679bisEn ce 15 avril 2022, la boulangerie installée sur la scène de la Ferme du Biéreau, à Louvain-la-Neuve, est remplie de monde. Hélène Mouton a recueilli la pâte qu’elle avait pétri la veille, blessée après une nuit d’angoisse passée au Jardin des Oliviers, pour la façonner, lui donner du corps et de la force. Le comédien Jean-Philippe Altenloh a rejoint Sylvie Rigot pour faire dialoguer les textes de la passion avec ceux de Sophie et de Fatima. Les Muses et leurs musiciens, renforcés par Damien Chierici, qui fait si bien pleurer son violon, soulignent l’émotion intense des échanges, mais aussi la joie qui peut survenir, sans crier gare, au cœur de la nuit la plus sombre.
Sophie et Fatima sont deux mères blessées, chacune à leur manière, par la violence des attentats islamistes. Gabriel Ringlet les réunit à nouveau pour un vendredi saint célébré en communion avec toutes les mères endeuillées de l’actualité.

Qui pour compatir ?

Le 22 mars 2016, à 9h30, Sophie reçoit un appel téléphonique de sa fille Léonore. Elle vient de subir de plein fouet les attentats du métro Maelbeek à Bruxelles et elle rassure sa maman : « Je suis vivante, mais je n’ai plus de main. » Sophie s’effondre : « La peur, cette masse informe tapie au fond de moi depuis que je suis mère est, en cet impensable, comme une pâte qui ne demande qu’à lever. Elle enfle, elle gonfle, elle se répand et elle envahit mon corps tout entier. »

220420  Elle voudrait croire que les anges existent.
Vers quels cieux pourrait se perdre sa prière ?

Sophie se souvient qu’autrefois, sa maman priait avec elle le soir, pour que Dieu protège sa famille et tous ceux qu’elle aime. Mais aujourd’hui qu’elle est loin de Dieu, vers quels cieux pourrait se perdre sa prière ? Elle n’en sait rien mais, pour elle, c’est l’humanité qui lui répond.
Les médecins parviennent à sauver la main de Léonore et elle réapprend à vivre. C’est d’ailleurs elle qui emmène sa maman dans le métro. Avec elle, Sophie découvre, au cœur de la traversée, la promesse d’un autre printemps.
Fatima, quant à elle, est anversoise d’origine marocaine. Elle a trois enfants et son aîné, Abdellah, fils d’un premier mariage, vient lui rendre visite le jour de ses 18 ans, le 13 juin 2013. Elle voudrait le prendre dans ses bras, le cajoler, mais il se fait fuyant et se dit pressé parce qu’il est en examens. Elle ne sait pas qu’elle le voit pour la dernière fois. Deux jours plus tard, son petit frère trouvera une lettre où il annonce qu’il part combattre en Syrie, « pour défendre les musulmans abandonnés par le monde entier ». Fatima est anéantie par cette nouvelle. Elle devient la mère du fils parti et dont on ne peut pas parler. Il devient un tabou absolu. À plusieurs reprises au cours des années qui suivent, on lui annonce la mort de son fils. En 2019, l’information semble suffisamment crédible pour qu’elle organise une cérémonie d’adieu. Mais un an plus tard, elle reconnaît son fils à la télévision. Il est prisonnier dans une prison kurde et s’adresse à un journaliste hollandais. Son cœur de mère chavire et craque. Ce qui l’aidera à tenir, c’est l’amour de sa famille, la compassion de ses amis et la foi en un Dieu qui la jugera sur ses actes et non pas sur sa liberté.

Le pain qui redonne vie

Le 4 février 2021, pour la huitième fois, on lui annonce la mort de son fils et les autorités kurdes confirment l’information. Son fils laisse une épouse et deux enfants en bas âge, qui vivent dans un camp kurde.

220415  « C’est ton histoire, Fatima, qui m’a menée
vers une page blanche
pour ouvrir
avec toi une porte vers l’avenir. »

Fatima n’a plus de nouvelles d’eux depuis plus de dix mois. Avant de mourir, son fils avait confié à la Croix-Rouge une lettre d’adieu déchirante pour sa maman où il demande pardon, à elle et à la Belgique, pour le mal qu’il a commis. « J’étais jeune. J’étais stupide et j’ai reçu un lavage de cerveau. (…) Je te demande encore pardon pour tout. »
Ces deux mères blessées doivent leur rencontre à deux sociologues, Isabelle Seret et Vincent de Gaulejac, qui ont l’idée de former un groupe, où se retrouvent des victimes d’attentats et leurs proches ainsi que des parents de jeunes radicalisés. Fatima y est accueillie avec une chaleur qui l’aide à surmonter la honte et la culpabilité. Entre elle et Sophie, le courant passe tout de suite. Il y a tellement de choses qui les rapprochent et leurs larmes de mères sont les mêmes. Ce sont deux femmes libres, qui trouvent dans la beauté de la nature, d’un geste de solidarité ou d’un sourire, une force nouvelle. En mêlant leurs douleurs dans l’unique pétrin de leur amitié, elles façonnent un pain vivifiant.

Jean Bauwin
15/04/2022

Sophie Pirson, Couvrez-les bien, il fait froid dehors… Conversations avec Fatima Ezzarhouni, Mons, Éditions du Cerisier, 2021.

220416   Deux femmes libres qui trouvent dans la beauté d’un geste 
de solidarité  ou d’un sourire, une force nouvelle.
Liens vers la vidéo :
https://vimeo.com/showcase/7887341
Youtube 
 DSCF3672bis Interview et célébration : Gabriel Ringlet
Compte-rendu : Jean Bauwin
      Illustrations : Patrick Verhaegen (Pavé)
http://www.pavesurle.net/
      Photos : Patrick Verhaegen
(15/04/2022)

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