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« La foi chrétienne n’est pas une doctrine mais une manière de vivre »

Accueil Faire église autrement Textes libérateurs « La foi chrétienne n’est pas une doctrine mais une manière de vivre »
Textes libérateurs
NSAE26 octobre 20220 Commentaire

Par Eugen Drewermann, propos recueillis par Robert Ageneau

Relever les grands défis de l’heure, renouveler l’Église à partir du message de Jésus, surmonter l’obstacle d’une docilité encore très présente, oser une pensée qui s’élargit au-delà d’une uniformité érigée en doctrine… Eugen Drewermann ouvre un large champ de pensée sur la communion avec Dieu et la transmission de la foi.

Nous sommes en 2022 dans une situation où la doctrine et les prises de position du catholicisme officiel ont peu évolué depuis les années 1990 et ce en dépit de l’arrivée du pape François Bergoglio en 2013. Comment analysez-vous ce contexte et quelles en sont les causes ?

D’une « réforme » ou d’une « évolution » de l’Église catholique, on attend en général que se réalisent de très vieux souhaits à propos de sa technique administrative : la fin du centralisme romain au Vatican, l’autonomie accrue des Églises locales, la participation plus forte des « laïcs », en particulier des femmes… La liste est longue ! Le pape Jean-Paul II et son préfet pour la Congrégation pour la doctrine de la foi, Joseph Ratzinger, qui lui succéda sous le nom de Benoît XVI, ont fait tout ce qu’ils ont pu pour sortir des tensions et des bouleversements du concile Vatican II en rétablissant l’ancien modèle de l’Église, né du concile de Trente (terminé en 1563) et du concile Vatican I (1869-1870). À l’extérieur, l’Église devait apparaître comme la gardienne de la liberté, de la justice et de la paix, sous une forme intransigeante et en revendiquant de manière monolithique des principes éthiques, tandis qu’au-dedans, elle sauverait son unité en contrôlant rigoureusement la doctrine. C’est finalement le scandale des abus sexuels, qui ont tous été nécessairement portés devant la Congrégation pour la doctrine de la foi, compétente en la matière, qui a révélé la duplicité intenable de ce système.

Le pape François tente, conformément au programme qu’impliquait le choix de son nom, de renouveler l’Église dans le sens des enseignements de Jésus au tout début. Sa première initiative consista à se rendre à Lampedusa pour attirer l’attention sur la détresse des migrants, il désigna le capitalisme comme une économie mortifère et s’abstint consciemment de la pompe liée à sa fonction ; il déclara que non seulement l’usage de la bombe atomique mais que déjà sa possession était une faute mortelle. À quoi ressemblerait l’Église si les évêques, notamment ceux des États-Unis, de France et d’Allemagne, résistaient au politiquement correct de leur gouvernement et se tenaient à ses côtés en raison de leur foi chrétienne ! L’obstacle majeur au changement de l’Église dans le sens de Jésus me semble être la docilité pusillanime des « catholiques » qui préfèrent rester de tranquilles citoyens plutôt que des chrétiens relevant les défis de l’heure.

En France, nous sommes impressionnés par les débats du synode catholique allemand. Comment le voyez-vous de votre côté ? A-t-il des chances d’influencer la consultation lancée par Rome ?

Le Chemin synodal allemand fait certes parler de lui dans les médias, et à juste titre, car il donne à entendre des exigences formulées de longue date. La fin du célibat obligatoire des prêtres, la reconnaissance du droit des homosexuels à une vie normale, la compréhension de la tragédie que représente l’échec du mariage… sont autant de thèmes relevant de la morale sexuelle, une morale que d’autres cultures traitent autrement. Le Vatican s’inquiète en conséquence de l’unité de l’Église et alerte sur les risques d’une protestantisation du catholicisme. Mais le véritable problème est ignoré des deux côtés, bien qu’entre-temps on ait pu en faire de part et d’autre le même constat statistique. Le chiffre des membres des deux Églises, protestante et catholique, en Allemagne tombe pour la première fois en-dessous du nombre de ceux qui ont cessé d’appartenir à une Église, malgré tous les avantages juridiques que l’État accorde par ailleurs aux membres des Églises, plus que n’importe où dans le monde. Qu’est-ce qui est insuffisant ou même faux dans l’annonce de Dieu et de la personne du Christ que proposent les Églises, dès lors que cette annonce atteint toujours de moins en moins de gens ?

Dans « Dieu immédiat », vous écrivez que le problème de ceux qui veulent reformer l’Église catholique, c’est qu’ils ne prennent pas en compte ce que vous appelez « son appareil mental et spirituel ». Pouvez-vous développer ce point ?

Il faut d’urgence une théologie qui cesse de définir la « religion » à travers les catégories métaphysiques et rationnelles de la philosophie grecques. Il faut une théologie qui ose de nouveau parler de Dieu avec la liberté dont a fait preuve Jésus : avec la langue des poètes (des peintres, des musiciens…), qui est avant tout symbolique, et non pas conceptuelle. La pensée selon des concepts rationnels ne donne, selon la formule d’Aristote, que le choix entre le vrai et le faux ; une pensée à travers des symboles donne des possibilités d’ouverture à de multiples facettes. La théologie de l’Église a interprété le langage imagé de la Bible comme la communication de faits historiques objectifs et a voulu y trouver des considérations sur l’essence de Dieu. Les formules doctrinales qui sont apparues de la sorte ont été définies jusque dans le moindre détail. La formulation de la foi est ainsi devenue plus importante que la vie du croyant, dépersonnalisée et réduite à l’uniformité par l’Église. Il faudrait faire exactement le contraire : pour parler de Dieu comme l’a fait Jésus, notre vie devrait passer de la peur à la confiance, de l’oppression à la liberté, de l’agression au bien, du jugement à la compréhension. La foi chrétienne n’est pas une doctrine, mais une manière de vivre qui s’est libérée des esclavages de la société, de la politique et de l’économie, du « monde » au sens de Jean et de Paul.

Dans votre dernier livre, « Le secret de Jésus expliqué aux jeunes » (Karthala, 2022), vous parlez d’une relation tendue entre Jésus et l’Église. Qu’est-ce à dire ?

Avec le mot « Église » on pense immédiatement à une organisation hiérarchique, une administration, des règlements, une bureaucratie et l’exercice d’un pouvoir. Mais, déjà conformément à son nom grec, l’Église devrait déjà être « ce qui est du Seigneur ». Est du Seigneur celui qui fait la volonté de mon Père, dit Jésus à la fin du sermon sur la montagne (Matthieu 7,21). La foi en Christ mène en premier à sortir de la mentalité de masse, celle qui consiste à « faire avec » et à se fondre dans le vaste troupeau d’un groupe de référence prétendument important. Elle donne la force de devenir un individu singulier, et à obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. À partir de ces êtres singuliers qu’étaient Marie de Magdala, ou Paul, ou Pierre s’est construit ce que nous appelons « Église ». Des hommes qui pensent, sentent et cherchent à vivre dans l’esprit de Jésus se découvrent sœurs et frères, enfants de Dieu sous l’unique grand Ciel qu’ils perçoivent dans leur cœur. C’est ainsi que se constitue l’« Église », et qu’à travers la fraternité créée elle constitue ensuite l’organisation sociale faite de vastes groupes de croyants, l’organisation censée sauver le « monde » dans l’esprit et selon les sentiments de Jésus.

Beaucoup de chrétiens en recherche, qu’on peut appeler aussi « critiques » ou « libéraux » en viennent à penser qu’on peut être chrétien sans appartenir à une Église. Quel est votre point de vue ?

La plupart réalisent aujourd’hui que la question n’est pas : es-tu catholique, protestant ou réformé ?, mais : quel genre d’homme es-tu ? C’est comme dans la parabole de l’anneau de Lessing : l’anneau authentique possède la vertu de rendre agréable à Dieu et aux hommes. Ce n’est pas la décision des autorités ecclésiastiques qui prouve la vérité de la foi, mais uniquement la cohérence de notre manière de vivre, avec le courage d’être un individu singulier en communion avec Dieu et nos semblables humains. La transmission de la foi est communication d’une existence libérée de la peur et placée sous le signe de la bonté, pensait Kierkegaard. Je suis parfaitement d’accord avec lui.

Source : Golias Hebdo n°740

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