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Faut-il croire à la droitisation de la société française ?
Accueil Faire société autrement Économie & Société Faut-il croire à la droitisation de la société française ?
Économie & SociétéFaire société autrement
Par Lucienne Gouguenheim4 janvier 20250 Commentaire

Faut-il croire à la droitisation de la société française ?

Vincent Tiberj (article publié dans le numéro de Janvier 2025 de la revue Études)

La société française s’est-elle droitisée ? C’est une question présente dans le débat public depuis plusieurs années. L’évolution des votes et des thèmes mis en avant lors des élections suggère une forme de droitisation de la société en France, comme ailleurs en Europe et dans le monde. Mais le sociologue Vincent Tiberj souligne des divergences entre les électeurs et les attentes de citoyens que l’offre politique ne satisfait plus, et observe des évolutions des mentalités sur un temps plus long permettant d’apprécier d’autres tendances dans la société.

Quels sont les indicateurs qui poussent à nuancer la thèse répandue d’une droitisation de la société française ?

Vincent Tiberj : La droitisation de la société française est une évidence, si on constate qui gouverne ou si on s’appuie sur les résultats des élections législatives et européennes. Le Rassemblement national apparaît comme la première force politique ; les Républicains, en dépit de leur faible score, continuent à exister et à occuper des postes de premier plan ; le bloc macroniste obtient lui aussi un nombre conséquent de voix ; et surtout la gauche, dans son ensemble, ne représente qu’un tiers des électeurs au maximum.

Tout l’enjeu est de s’entendre sur la manière de définir ce qu’on entend par « droitisation ». Ce que j’appelle « droitisation » correspond à la domination politique d’un certain nombre d’idées qu’on pourrait qualifier de droite, comme la montée en puissance d’un libéralisme économique, et surtout de mouvements qui seraient plutôt conservateurs en termes culturels, que ce soit sur les questions de genre, sur les questions de minorités sexuelles, sur les questions d’immigration et de multiculturalisme. On est à un moment où, effectivement, l’évidence semble pencher de ce côté-là. Cela d’autant plus que le ton médiatique a lui-même changé : nous vivons dans une sorte de conservatisme d’atmosphère, c’est-à-dire que des idées qu’on pourrait qualifier de conservatrices réussissent à s’imposer sur l’immigration, et même sur les questions de liberté individuelle quant à sa sexualité, à sa définition personnelle, son genre, etc. Et pourtant, ce n’est pas la thèse que je soutiens ! D’ailleurs le travail des sciences sociales ne consiste-t-il pas aussi à questionner les évidences ?

En fait, si on observait les évolutions dans le temps long, si on tenait compte du changement générationnel, on ne devrait pas être dans cette situation où c’est la droitisation de la société qui l’emporte. On devrait considérer que c’est même l’inverse. Eu égard au changement générationnel qui amène de plus en plus d’individuation, mais aussi de plus en plus d’acceptation de l’autre dans sa diversité, on devrait s’orienter vers des sociétés fonctionnant à l’inverse de la droitisation. Il est compliqué de se fier à des données d’enquête qui ont l’ambition de dire ce que pensent les Français à un moment où la parole des citoyens est captée par ceux qui causent en leur nom (responsables politiques, essayistes, publicistes, sociologues, journalistes, éditorialistes). Le problème du spécialiste de sociologie électorale que je suis est de trier le bon grain de l’ivraie, face à une masse d’informations sélectionnées et mesurées dans le temps long. Ce d’autant plus qu’on est face à des instituts de sondage qui produisent un grand nombre d’enquêtes en posant des questions sans profondeur historique, ou d’une profondeur historique très faible. Dernièrement, un baromètre de l’IFOP [Institut français d’opinion publique] est paru sur l’immigration qui remonte à 2014 ; il ne s’agit plus là d’un travail sur le temps long. La question de la méthodologie de ces baromètres est discutable : ils ont lieu sur Internet et on sait aujourd’hui que le pool d’individus qui acceptent de répondre à des questions par Internet est politiquement biaisé, c’est-à-dire qu’il y a une surreprésentation des électeurs du Rassemblement national. Enfin, les questions de sondage ne sont pas des instruments neutres et peuvent aboutir à des résultats divergents. Sur l’immigration, il existe des questions qui supposent une vision de la société extrêmement ouverte (par exemple : « Les enfants d’immigrés sont-ils des enfants comme les autres ? »), et d’autres qui peuvent donner l’impression que la société française est très intolérante et concernée par les conséquences négatives de l’immigration (par exemple : « L’immigration est-elle la principale cause de l’insécurité ? »). Il faut accepter le fait que chaque question est biaisée et se poser la question de la mise en perspective historique : jusqu’où peut-on remonter dans le temps ?

Quand on parle d’une « droitisation » de la société, on suppose un avant et un après. Si on ne mesure que le temps présent, on ne sait rien de l’avant et donc on ne sait pas si c’était pire avant ou non. J’ai l’avantage d’être un praticien de l’enquête quantitative depuis un bon moment, de l’enseigner, de maîtriser les méthodes statistiques et puis surtout d’avoir pu rencontrer un politiste américain qui se posait exactement les mêmes questions : James Stimson qui, lui, voulait travailler sur les cycles d’opinion publique dans le temps long. Il a réussi à développer un instrument qui permet de répondre à ces enjeux, et il a créé aux États-Unis le dyad ratio algorithm qui a abouti à la création d’un mood qui permet de mesurer les demandes de redistribution économique aux États-Unis depuis les années 1950. J’ai pu travailler avec lui quand il est venu en France, on a rassemblé un certain nombre de données et puis j’ai poursuivi le travail méthodologique pour construire trois indicateurs qui me permettent de remonter au début des années 1980, voire à la fin des années 1970, pour regarder comment les gens ont évolué sur ces grandes questions que sont : les demandes de redistribution, les questions culturelles et notamment autour des rapports de genres et de minorités sexuelles, et enfin l’indice longitudinal élargi de tolérance qui me permet de travailler les questions relatives aux rapports aux minorités en France, à l’immigration, à la xénophobie et à différents types de préjugés.

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