Jean-Marie Berthou
La nouvelle du décès brusque de Jean-Marie Berthou le 14 août 2011, dû à un AVC, nous a bouleversés. Lorsqu’il résidait en Bretagne, qu’il quitta en 2009, Jean-Marie était, avec son épouse Françoise, membre du collectif NSAE-Finistère. Pendant plusieurs années, Jean-Marie a participé au Conseil d’Administration de NSAE.
Témoignage d’Annie Grazon, membre du CA de NSAE et animatrice de la commission « NSAE et Evangile »
C’était un membre dynamique et vraiment participant, qui nous communiquait ses réflexions personnelles et celles de son groupe de recherche, avec conviction, et souvent beaucoup d’humour.
Grand lecteur, s’inspirant des intuitions des prophètes de notre temps, il proposait des chemins nouveaux pour notre réflexion.
Dernièrement, à la fin d’un mandat, il a quitté le CA, mais il était partant pour continuer à réfléchir avec la commission “NSAE et Évangile”.
Le grand rassemblement de Lyon en novembre 2010 et la dernière assemblée générale de NSAE où il était présent comme chaque fois avec Françoise son épouse auront été ses dernières participations à l’activité nationale de NSAE.
Jean-Marie, tu nous a précédés sur le chemin, mais nous te savons à notre côté pour continuer à creuser le bout de sillon qui rapproche l’Église de sa vérité première, à savoir celle des disciples de Jésus.
Intervention de Michel Deheunynck, membre du CA de NSAE, lors des obsèques de Jean-Marie
Ainsi donc, Jean Marie, deux mois après ton grand ami et compatriote breton François et comme lui, tu as pris un nouveau chemin d’éternité.
Au nom de l’Association Nous sommes aussi l’Eglise où tu as participé à notre Conseil d’Administration et à notre commission NSAE et Evangile, je voudrais te dire combien nous avons été sensibles :
– à ton esprit de recherche et de discernement;
– à ta vie et ton engagement de militant syndical, politique et de croyant avec l’action catholique et avec nous, tout cela au service d’un monde plus juste et plus fraternel;
– à ta référence à l’Evangile mais aussi à ton ouverture aux autres courants spirituels qui, disais-tu, ont aussi leur part de lumière et de vérité.
Avec toi, nous avons partagé ton espérance d’une Eglise moins fermée sur elle-même, plus ouverte, plus démocratique et même de célébrations eucharistiques où le partage de la vie serait mieux signifié et où la foi serait exprimée et débattue plus librement.
Pour tout cela, un grand merci à toi, Jean Marie.
En cette étape douloureuse pour tes proches et pour nous, tu rejoins autrement ce Dieu d’Amour et de justice. Tu nous laisses tristes mais confiants.