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Chili : nominations problématiques à Santiago

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Chantiers de réformeFaire église autrement
Lucienne Gouguenheim7 juillet 20190 Commentaire

Par Régine et Guy Ringwald

La mise à l’écart de l’Archevêque de Santiago, le Cardinal Ricardo Ezzati, ne pouvait plus attendre, du fait des protestations de toute part contre sa personne. Le Pape François avait avoué publiquement n’avoir personne pour le remplacer. Dans l’urgence de calmer le jeu, il a fait appel à Mgr Aos, un homme de 73 ans, d’origine espagnole et alors évêque de Copiapo, dans le désert d’Atacama, nommé administrateur apostolique [1].

Mais l’archevêché de Santiago avait été dépouillé de plusieurs évêques auxiliaires, nommés administrateurs à Osorno, Rancagua, Valparaiso et Talca. Le Pape devait donc « repeupler » Santiago. C’est ce qu’il a commencé à faire, en nommant, le 22 mai, deux évêques auxiliaires, ce que Celestino Aos lui avait publiquement demandé lors de sa visite à Rome. Alberto Lorenzelli est un italo-argentin, qui a été en poste au Chili, comme Provincial des salésiens, de 2012 à 2018. Carlos Irarrazaval était le curé de la paroisse du Sacré Cœur, l’ancienne paroisse du prédateur Karadima, où il avait œuvré à ramener la paix.

Malheureusement, Carlos Irarrazaral a réussi le tour de force de se discréditer si vite et si bien, le temps d’une interview télévisée, qu’il ne sera resté en poste que 24 jours. Les victimes d’abus, les femmes et leur place dans l’Eglise, et même les juifs ont été les cibles de ses premières déclarations, soulevant une vague de protestations. Une lettre au Pape, émanant d’un groupe de femmes, et signée par plus de 2000 personnes, a mis les points sur les « i ». L’évêque a démissionné et est retourné à son poste de curé.

Ce triste épisode repose le problème du processus de nominations, et laisse voir encore un aspect de la situation catastrophique de l’Église catholique au Chili.


À El Bosque

En juin 2011, Carlos Irarrazaval avait été nommé curé de la paroisse du Sacré Cœur, à « El Bosque », la paroisse où le prédateur Karadima avait régné pendant près de trente ans. Il avait su rétablir la paix dans cette communauté, accompagner les personnes qui avaient été blessées, ce qui est sans doute la raison de sa nomination. Il avait créé un conseil paroissial pour impliquer les laïcs. Avec les jeunes de la paroisse, il avait également accompagné d’autres paroisses qui connaissaient des cas similaires. C’est un homme simple et cordial qui ne se met pas en avant, mais dont la personnalité et les compétences n’étaient peut-être pas en rapport avec les difficultés qu’il aurait rencontrées à l’archidiocèse de Santiago. Surtout sa formation théologique et pastorale laisse à désirer, comme on va le voir.

Des déclarations pour le moins fâcheuses

En l’espace d’une semaine, Carlos Irarrazaval Errazuriz a réussi à déclencher une tempête médiatique. Le lendemain même de sa nomination, il faisait une déclaration au Mercurio [2] où il comparait la crise des abus sexuels à du riz réchauffé : « il faut regarder vers l’avenir, dit-il, parce que remuer du riz réchauffé est inutile ». Une heure après, les réseaux sociaux s’étaient emparés de cette « sortie ». Une tentative d’explication n’y a rien fait. Pour Juan Carlos Cruz [3], « cela commence bien…”.

Dans un entretien sur CNN Chile, il a ensuite été interrogé sur la place des femmes dans l’Église et là, il s’est distingué : « lors de la dernière Cène, il n’y avait pas de femme assise à la table et nous devons aussi respecter cela. Jésus-Christ a fait des choix et ne l’a pas fait idéologiquement ». « Il est possible qu’elles-mêmes préfèrent être dans l’arrière-salle ». Évidemment, cela lui a valu un déluge d’accusations de misogynie. Nelly Leon, responsable de l’aumônerie de la prison des femmes [4] en fait une critique étayée : « Je trouve son affirmation terrible, sans aucun fondement théologique ou historique. Si Jésus apparaît en permanence entouré de femmes, il est impossible de penser qu’au dernier souper, la mère de Jésus et ses amis n’étaient pas présents ».

Mais comme si cela ne suffisait pas, dans la même émission, il émet une forte réflexion sur les juifs, qualifiant la culture juive de chauvine et macho, « même aujourd’hui ». Il donne un exemple : « Si vous voyez un juif marcher dans la rue, la femme est dix pas derrière, mais Jésus Christ brise cette dynamique ». Étonnons-nous que la communauté juive se soit sentie offensée : Mgr Aos a dû présenter des d’excuses publiques. Une rencontre a été organisée avec trois rabbins pour rétablir les relations sur des bases un peu plus convenables. Une déclaration commune a été publiée : « à cette occasion, le prêtre Irarrázaval a exprimé ses excuses, qui ont été accueillies dans un esprit de fraternité par les autorités religieuses juives » et ajoute que « les deux communautés partagent l’héritage biblique… Nous avons exprimé notre volonté de promouvoir les valeurs éthiques et morales qu’inspirent cet héritage ».

Une lettre à François

L’organisation « Mujeres Iglesia » [5] (Femmes en Église) a écrit au Pape François. Rédigée par un groupe de huit femmes, dont plusieurs sont théologiennes, la lettre a été signée par quelque 2000 personnes, dont plus d’un millier de femmes. Ce texte est impressionnant de vigueur et de clarté. On est bien loin de tout style onctueux, précautionneux, bref, ecclésiastique qu’on a trop vu.

Évidemment, elles affirment croire, professer et vivre « la même dignité que nous, femmes baptisées, avons avec tous les hommes baptisés, dans les différents charismes et fonctions ». Mais tout de suite, elles mettent en cause la nomination : « nous ne comprenons pas cette nomination… nous avons besoin de dirigeants préparés, avec une théologie et une vision du monde actualisées, qui dialoguent avec leur temps et avec une expérience pastorale lucide et adulte ».

Les déclarations de l’évêque sont qualifiées pour ce qu’elles sont :

  • « faire référence à la profondeur de la crise avec des métaphores gastronomiques telles que “riz réchauffé” nous semble, à tout le moins, inadéquat et irrespectueux. De telles métaphores rendent invisibles les victimes et les survivants, et la tragédie vécue est banalisée ».
  • comment est-il possible de continuer à entendre un pasteur dire que « lors de la dernière Cène, il n’y avait aucune femme assise à la table » ? Dans la célébration de la Pâque – une fête juive – Jésus a célébré comme un juif de plus : avec des femmes, des enfants et des parents. Imaginons-nous que, lorsque vint le temps de la bénédiction du pain, Jésus ait dit aux femmes de sortir, que ce qui suit est seulement pour les hommes ? »
  • ses déclarations sur les Juifs nous semblent également inacceptables et incorrectes. Nous savons qu’il n’est ni historiquement correct, ni éthiquement acceptable, d’affirmer simplement que « la culture juive est encore aujourd’hui une culture machiste » et que les femmes continuent à marcher derrière leurs maris. Cette stratégie consistant à décrire le judaïsme – ou toute autre religion – comme patriarcal et machiste est discutable, étant donné, en outre, qu’il y a des femmes rabbins dans le judaïsme. Et elles pointent le danger : « le résultat de cette interprétation est très dangereux pour le christianisme parce qu’elle l’empêche de prendre la responsabilité de son propre machisme et sexisme. »

Elles reviennent sur le processus de nomination : « La nomination de cet évêque auxiliaire nous amène à nous demander, une fois de plus, sur quels critères les évêques sont choisis, quel en est le processus de recherche, quelle participation nous pouvons avoir, dans les communautés, pour que ces erreurs ne soient plus commises ? En tant que chrétiens adultes, nous ne sommes plus disposés à garder le silence. Ce silence a contribué à la crise que nous vivons ».

Enfin, elles disent leur impatience de voir les laïcs traités en adultes : « Beaucoup des femmes qui ont signé cette lettre – et aussi des hommes – veulent un rôle plus actif dans notre Église, une plus grande participation aux décisions, plus de responsabilités et plus de voix au chapitre. Les espaces que nous avons gagnés dans la société civile, nous les voulons aussi dans l’Église. Sinon, l’exode des femmes de la barque de Pierre sera encore pire »

Démission

Le 14 juin, l’archidiocèse de Santiago annonçait que le Pape avait accepté la démission de Carlos Irarrazaval Errazuriz du poste d’évêque auxiliaire de Santiago. Selon le communiqué : « la décision a été le fruit d’un dialogue et d’un discernement commun, dans lequel le Pape François a mis en relief l’esprit de foi et d’humilité du prêtre, en faveur de l’unité et du bien de l’Eglise du Chili » Il est précisé qu’il reprendrait son poste de curé du Sacré Cœur de Jésus de Providencia. Dans un message, diffusé par video, le prêtre précise que « Le Pape François est entré en contact avec moi, et a accepté ma démission du poste d’évêque auxiliaire de Santiago » Il admet avoir utilisé des expressions qui « ont provoqué de l’inconfort et même de la douleur chez beaucoup de gens’, ajoutant : ‘Je voudrais demander très sincèrement pardon pour la souffrance et la confusion que mes déclarations ont pu causer ».

Ainsi aura-t-il été nommé pour seulement 24 jours, et sa démission rapide évite d’avoir à lui conférer l’ordination épiscopale qui aurait pu faire de lui un évêque encombrant.

Le Réseau des laïcs pointe que ce changement d’opinion du Pape s’est produit après que l’opinion publique ecclésiale du Chili eut réagi avec indignation aux déclarations d’Irarrázaval, qui portent atteinte à la dignité des femmes. « » C’est précisément les laïques du mouvement ‘Femmes en Eglise’ qui ont mis en évidence l’erreur que constitue la nomination que François corrige maintenant ».

Le 6 mai dernier, sous la pression du Réseau des Survivants d’Abus Sexuels d’Ecclésiastiques, un mouvement d’opinion avait réussi à faire annuler par le Parquet National l’accord avec la Conférence épiscopale du Chili qui lui donnait des avantages particuliers dans les enquêtes judiciaires [6]. Le 25 avril, le mouvement de protestation parti de Santiago avait abouti à l’annulation de la condamnation de Pedro Salinas [7] (au Pérou). Aujourd’hui, le pape annule une nomination 24 jours après l’avoir décidé.

Le Nonce Scapolo

Comment en arrive-t-on à un pareil désastre, fortement teinté de ridicule ? Les auteures de la lettre rappellent à quel point le processus de nomination des évêques peut être opaque et inadapté. Les laïcs d’Osorno [8] qui se battaient pour refuser l’évêque Barros [9] le clamaient déjà, rappelant que l’acceptation par le Peuple de Dieu était -avait été- une des traditions de l’Église ancienne.

Une nouvelle fois, on peut s’interroger sur le rôle joué par le nonce Ivo Scapolo dans un tel échec. À Santiago, on considère que son rôle a été décisif. Dans l’affaire qui nous occupe, manifestement une grossière erreur, le vaticaniste Luis Badilla note que « de plusieurs côtés, on pointe du doigt la conduite, l’intrigue, le silence, et les abus de pouvoir du nonce apostolique Ivo Scapolo ».

Rappelons-nous que Ivo Scapolo a reçu son ordination épiscopale d’Angelo Sodano [10] qui a puissamment œuvré pendant la dictature Pinochet à détruire l’Église organisée en communautés de base. Il est accusé par les victimes d’abus sexuels d’avoir participé à la dissimulation. Juan Carlos Cruz dénonce son mépris des victimes qu’il n’a jamais voulu entendre. Son jeu avait paru trouble quand, à la veille du voyage du Pape (en janvier 2018), une lettre était sortie [11], on ne sait d’où, qui relatait comment il avait fait obstacle, trois ans plus tôt au souhait de François d’offrir à Barros un congé sabbatique, manière de ne pas l’introniser, à ce moment-là, à Osorno. Il s’était mis en travers d’une décision du Pape, mais était resté en fonction. On dit et écrit ouvertement qu’il n’est pas l’homme de la situation pour soutenir et organiser une Église dans un tel état de crise, et même qu’il porte une lourde responsabilité dans la situation. Mais il est toujours là. Jusqu’à quand ? On peut aussi se demander pourquoi François n’a pas trouvé le moyen de l’écarter.

Quid de Lorenzelli ?

Dans une interview à la même journaliste de CNN, Matilde Burgos, l’historien Marcial Sanchez, spécialiste de l’Église catholique, livre son analyse qui pointe les responsabilités. ‘ Je ne crois pas que Carlos irarrazaval soit coupable, mais que les vrais responsables sont ceux qui l’ont formé. Ce sont des générations qui ont été formées par des éléments misogynes. Et c’est un problème très sérieux… il s’agit d’une mauvaise formation, d’une déformation, qu’ont reçue de nombreux prêtres dans ce pays, et ce qui arrive le démontre. Il y a un problème d’éducation sur la misogynie, présente chez de nombreux évêques que nous avons et qui ont son âge [12]’.

Mais il s’arrête sur la personne d’Alberto Lorenzelli qui était au Chili de 2012 à 2018. ‘Je crois que c’est bien qu’il vienne ici, il pourra témoigner… Aujourd’hui les Salésiens sont la Congrégation où il y a le plus de personnes qui sont l’objet d’enquêtes. Il a tous les renseignements concernant Ezzati [13] et, de ce fait, il devra parler ». Et sur le cas de Rimsky Rojas [14], « il a dit qu’il ne connaissait pas le cas… qu’il aille faire un tour (à Punta Arenas), et je lui donnerai quelques renseignements qu’ont certains curés qui connaissent le cas. Qu’il parle avec la famille. Il dit qu’il veut être du côté de la douleur des victimes ? …. Il y a un père et une mère qui veulent savoir ce qui est arrivé à leur fils ». Car le salésien Loenzelli semble bien ne pas être inconnu de certaines victimes. Il est accusé, par l’organisation « Ecclesiastical Abuse Survivors Network » de dissimulation, notamment dans deux cas dont, justement, celui de Rimsky Rojas.

Et quid de l’attitude du Pape et de la hiérarchie ?

Samedi 22 juin, a eu lieu, à Saint Pierre de Rome, l’ordination épiscopale de Mgr Lorenzelli, par le pape lui-même. Surprise, du beau monde avait été invité : hormis l’administrateur du diocèse de Santiago, Celestino Aos, ce qui est bien normal, on a surtout remarqué la présence des cardinaux Errazuriz et EzzatI, ainsi que du nonce Ivo Scapolo. Autrement dit, des trois principaux hiérarques accusés de toute part d’avoir assuré, pour l’un depuis près de vingt ans, pour les deux autres depuis près de dix ans, la dissimulation des cas les plus graves, et notamment de l’affaire Karadima et du soutien à l’évêque Barros ! On ne comprend pas, au Chili surtout, la présence de ces messieurs : provocation ? Inconscience ? Signe qu’ils sont toujours, de fait, au gouvernail ? Juan Carlos Cruz a émis un tweet cinglant : « ces cardinaux criminels Errázuriz, Ezzati, et la bande d’évêques, doivent rentrer chez eux ou, de préférence, aller en prison… si nous continuons ainsi, même si de nouveaux évêques sont ordonnés, l’Église ne réussira jamais ».

Regardons ce qui s’est passé depuis la crise qui a éclaté en de 2018. Huit évêques démis. Tous remplacés par des administrateurs (mission provisoire). Deux évêques enfin nommés pour combler un vide à Santiago : l’un d’eux s’élimine de lui-même, et l’autre n’est pas chilien. L’Église chilienne serait-elle incapable de ‘produire’ un évêque ? À force de les vouloir « ternes, dociles et conservateurs »…

Notes :
[1] Golias Hebdo n° 571
[2] quotidien de droite
[3] une des victimes de Karadima
[4] la prison que François avait visitée lors de son voyage au Chili
[5] LG : Lumen Gentium. Le texte fait plusieurs fois référence à des constitutions du Concile Vatican II.
[6] Golias Hebdo n° 576
[7] Pedro Salinas dénonce les agissements de l’organisation Sodalicio, à Lima. Il a été condamné pour avoir mis en cause un évêque qui en avait fait partie. La pression de l’opinion a amené l’évêque à retirer sa plainte : voir Golias Hebdo n° 574.
[8] une des auteures de la lettre est d’Osorno
[9] Golias Hebdo n° 469
[10] comme Golias l’a plusieurs fois signalé, l’actuel nonce à Paris, Luigi Ventura, est dans le même cas. Il a d’ailleurs été deux ans nonce au Chili.
[11] Golias Hebdo n° 511
[12] Carlos Irarrazaval a 53 ans
[13] lui-même salésien
[14] Un jeune de Punta Arenas (extrême sud du pays), a disparu en 2001, on ne l’a jamais retrouvé. Les circonstances accusent le prêtre (salésien) Rimsky Rojas qui s’est suicidé en 2011, accusé d’abus sexuels. Le principal accusateur de Rojas met en cause le comportement d’Alberto Lorenzelli.

Source : Golias Hebdo n°583

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