Jean Lavoué.
Tandis que le monde s’enfonce vers l’hiver
J’ai glané toutes les raisons de croire
Qu’il existe malgré tout un printemps
C’est dans les forêts du silence
Que j’ai vu poindre à nouveau
Les premiers crocus
J’ai éprouvé soudain
Dans l’éclat d’un deuil
L’assurance qu’il existe en soi
Une aube qui espère
Tous les drames se sont noués
En une seule gerbe de tendresse
Et de compassion
Dont le cœur de chaque victime
Était un soleil.
sur le thème « Faut-il être radical pour sauver la planète ? ».
https://www.facebook.com/jean.lavoue.9