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Faut-il appeler les prêtres « père » ?

Accueil Faire église autrement Chantiers de réforme Faut-il appeler les prêtres « père » ?
Chantiers de réformeFaire église autrement
Lucienne Gouguenheim19 août 20190 Commentaire

Par Anne Inman

Il est peut-être temps de prendre au sérieux les dangers inhérents à l’utilisation du mot « père ».

Selon l’évangile de Matthieu, il y a un mot que Jésus a demandé à ses disciples de ne pas utiliser pour s’adresser à qui que ce soit sur la terre : ce mot, c’est celui de « père » (Mt 23.9). Pourtant, dans le monde anglo-saxon, nous utilisons actuellement « père » comme façon de nous adresser à tous les prêtres ordonnés et le pape est appelé « Saint-Père ».

Bien que l’avertissement de Jésus concernant cette forme d’adresse n’ait jamais été conçu comme une interdiction générale, il n’était sûrement pas non plus destiné à être ignoré. Il est clair dans Mt. 23.9 que le but de Jésus était de mettre en garde ses propres disciples contre trois tendances qu’il avait identifiées chez certains dirigeants juifs de son époque : ils ne devraient pas se donner trop d’importance personnelle ; ils ne devraient pas se placer au-dessus des autres ; ils ne devraient pas imposer aux autres des charges trop lourdes à porter.

Alors que le pape a mis en garde à plusieurs reprises contre les dangers du cléricalisme, il est peut-être temps de prendre au sérieux les dangers inhérents à l’utilisation de « père » comme forme d’adresse. Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, l’utilisation du mot « père » comme terme de respect pour tous les prêtres ordonnés constitue l’un des principaux piliers du cléricalisme. En même temps qu’il a encouragé les prêtres à se draper dans leur importance, il a servi à infantiliser les laïcs, offrant ainsi un cadre idéal à certains prêtres dépravés pour molester des enfants en toute impunité.

Ainsi, lorsque des prêtres, sous le couvert de leur statut élevé, ont pu commettre les crimes les plus innommables contre des enfants, leurs propres parents, leurs protecteurs naturels, ont été incapables de les protéger, car eux-mêmes, dans leurs relations avec le prêtre, étaient dans la situation, non de parent de leur enfant, mais d’enfant devant le « père » agresseur.

On n’a pas toujours appelé les prêtres « père », même si, tôt dans le christianisme, on a qualifié les mentors spirituels de « mère » ou « père ». Le terme de « père » a continué à être utilisé comme une façon de s’adresser à des hommes que les chrétiens cherchaient comme mentors spirituels, tandis que la présence même des « mères » de l’Église primitive s’est en grande partie écrite en dehors de l’histoire. On pense d’abord aux pères du désert ; directeurs spirituels, mais pas généralement prêtres ordonnés. Le confesseur était vénéré comme un père spirituel et traité comme tel. Il était recherché pour sa sainteté.


Quand les prêtres ont commencé à assumer le rôle de confesseur, ils ont alors été traités de « père » dans l’exercice de leurs fonctions, mais « père » n’était toujours pas le titre officiel du prêtre ordonné. Tout au long de la Réforme, les prêtres catholiques d’Angleterre étaient appelés « Sir ». Ainsi, par exemple, nous apprenons d’Eamon Duffy dans « Les voix de Morebath » que le prêtre qui officiait à la paroisse de Morebath au moment de la Réforme anglaise était Sir Christopher Trychay.

Ce n’est que vers la fin du XIXe siècle que « le père » est devenu la forme d’adresse à tous les prêtres ordonnés, en grande partie grâce au cardinal Manning, archevêque de Westminster (1865-1892). Dans son livre The Eternal priesthood (La prêtrise éternelle) (1883), Manning décrit le titre de père comme « le premier, le chef, le plus élevé, le plus puissant, le plus persuasif, le plus honorable de tous les titres de prêtre » (p. 22).) Le livre de Manning a eu une influence considérable dans le monde anglophone.

 
La restauration de la hiérarchie anglaise a eu lieu en 1850 et l’utilisation du titre de « père » pour les prêtres catholiques a sans doute contribué à les différencier de leurs homologues anglicans. Mais pour Manning, c’était beaucoup plus que cela. Manning avait une notion hautement exaltée de la sainteté qu’un prêtre devait et pouvait atteindre. Le prêtre devait se placer au-dessus des autres en termes de perfection spirituelle. Manning dit que le rôle du prêtre en tant qu’instructeur, guide et juge des hommes (sic) exige la perfection spirituelle.


Avec le recul, il est clair que Manning a imposé aux prêtres un fardeau trop difficile à supporter pour la plupart d’entre eux. S’efforçant d’atteindre la perfection, ils pourraient être douloureusement conscients qu’ils ont échoué. Conçus comme des modèles de sainteté, c’était presque comme si l’hypocrisie leur était imposée. La divergence entre la lumière dans laquelle ils ont été décrits et la réalité de leur vie était un lourd fardeau pour eux. Et pour maintenir l’illusion, il était nécessaire de se concentrer sur la vie de très saints prêtres (et il y en avait, bien sûr, beaucoup parmi eux), mais de cacher les péchés des autres. Dans cette atmosphère, un siècle après le livre de Manning, quand les évêques ont pris conscience des abus sexuels commis sur des enfants par des prêtres, beaucoup ont succombé à la tentation de dissimuler ces abus.

Il est peut-être temps que tous les adultes catholiques méditent Mat 23.9 et réfléchissent aux dangers d’appeler les prêtres « père », et à tous les prêtres catholiques de réfléchir aux dangers d’accepter ce titre de la part d’autres adultes. En février de cette année, la Sœur nigériane Veronica Openibo, responsable de la Society of the Holy Child Jesus, a pris la parole lors d’un sommet du Vatican sur la protection des mineurs. Vers la fin de son exposé, elle s’adressa directement au pape et l’appela « frère François ». En tant que « sœur » elle-même et en tant que personne impliquée dans la protection des mineurs, il me semble que « frère » était une forme d’adresse tout à fait appropriée pour elle, à la place du « Saint-Père » habituel. Il est peut-être temps que nous travaillions tous à trouver des façons de nous adresser à nos prêtres qui, tout en faisant preuve du respect qui est dû à leur personne, ne servent pas en même temps à saper nos propres responsabilités de chrétiens adultes.

La religieuse nigériane Veronica Openibo, responsable de la congrégation de la Société du Saint Enfant Jésus, lors de la réunion sur la protection des mineurs dans l’église du Vatican, le 23 février 2019. (CNS photo/Paul Haring)

Source : https://www.thetablet.co.uk/blogs/1/1284/should-we-be-calling-priests-father-

Traduction : Lucienne Gouguenheim

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