Procès Becciu : un test pour le pape François
Par Régine et Guy Ringwald
L’emballement du système Becciu a amené le Vatican dans une affaire qui restera comme une catastrophe financière hors norme. Mais la description que nous avons faite des conditions d’un investissement insensé dans un texte précédent, et ce que nous avons déjà compris de l’état de la gouvernance du Vatican nous amène à regarder d’un peu plus près ce qu’on peut percevoir de mœurs qui n’ont rien à faire au plus haut niveau de l’Église catholique.
Argent disponible dépensé sans contrôle, un imbroglio d’intermédiaires financiers, corruption érigée en mode normal de conduite des affaires qui finit par imploser : un scandale à 450 millions d’euros ! Nous allons aussi entrevoir les limites d’un dispositif judiciaire hors du temps. Sur ces deux sujets qui ici se rejoignent, les réformes voulues par le pape François sont mises à rude épreuve.
Il n’échappe à personne que d’autres personnalités et non des moindres auraient pu être appelées au procès. Les trois que tout le monde cite sont Alberto Perlasca, Edgar Peña Parra et Pietro Parolin.
Mgr Alberto Perlasca était chef de la Section administrative de la Secrétairerie d’État de 2009 à 2019, adjoint direct de Becciu, en charge des investissements et au courant de tous les mouvements de fonds. En juin 2019, il a été éloigné à la Signature Apostolique [1], vers un poste créé spécialement, et plus tard renvoyé à Côme, son diocèse d’origine. Ses bureaux ont été perquisitionnés en février 2020. C’est lui qui a signé l’accord qui octroyait à Torzi les 15 millions d’euros pour que le Vatican retrouve la pleine propriété de l’immeuble du 60 Sloane Avenue à Chelsea. L’acte d’accusation explique qu’il l’a fait sous la pression de Tirabassi et Crasso. Il était à Rome et eux à Londres. Lui demander d’expliquer contradictoirement pourquoi et comment n’aurait pas été superflu.
Alberto Perlasca a d’ailleurs été entendu une première fois sur convocation du promoteur de justice (procureur), en février 2020. Mais ensuite, il a demandé spontanément à témoigner, et il est venu six fois rencontrer les enquêteurs pour leur raconter tout ce qu’il savait, ce qui constitue, selon les magistrats « une contribution précieuse à la reconstitution de certaines étapes centrales de l’affaire ». L’acte d’accusation est basé sur ce qu’il a déclaré. La presse italienne considère que ses aveux sont à l’origine de la disgrâce de Becciu. C’est lui aussi qui aurait soulevé l’affaire du transfert d’argent en Australie. Il a été mis hors de cause. Pour avoir convaincu ses interlocuteurs, ou pour leur avoir rendu service ? Quelle a été sa responsabilité réelle dans cette affaire ? De fait, il y est mêlé depuis le début de par sa fonction. Est-il un repenti qui se dédouane, ou a-t-il été floué par plus malin que lui ?
Toujours est-il que Becciu n’a pas apprécié que son ancien adjoint ait tout dévoilé. Il a tenté de le faire se rétracter et l’aurait soumis à des pressions psychologiques. « Il m’a dit – c’est Perlesca qui parle – de télécharger l’application Signal pour des conversations plus sûres, et de supprimer des SMS ». Il a aussi tenté de faire intervenir l’évêque de Côme, en lui affirmant qu’il n’y aurait pas de procès. Beaucoup des protagonistes tablaient aussi sur cette hypothèse. Ces manœuvres valent à Becciu d’être également poursuivi pour subornation de témoin. Il a, de son côté, intenté une action en diffamation contre Perlasca.
Perlasca avait des supérieurs hiérarchiques, le Substitut, Becciu puis Peña Parra, et le Secrétaire d’État Parolin. Les explications qui sont données de leur parfaite innocence méritent qu’on utilise ce mot à double sens. Car comment qualifier des explications selon lesquelles les hauts responsables n’ont pas compris les conséquences juridiques de l’accord : innocence au sens d’ingénuité ou incompétence notoire ? Comment imaginer que les hautes sphères du pouvoir du Vatican n’ont pas les moyens de faire étudier un contrat, ou bien négligent de le faire ? Ne pas savoir ce qu’on signe, à ce niveau de responsabilité, laisse sans voix. L’acte d’accusation fait aussi état de procurations établies après la signature de l’accord, et de faux documents présentés par Tirabassi. Arrêtons-nous là.
Le Secrétaire d’État n’était-il pour rien dans la demande de prêt soumise à l’IOR pour couvrir le formidable fiasco ? Pour toutes ces opérations, Parolin avait donné (c’est publiquement connu) un blanc-seing à Becciu. Mais un blanc-seing n’exonère pas le supérieur de sa responsabilité. À lui de savoir à qui il le donne. En 2019, Parolin considérait encore qu’il s’agissait d’« un investissement valable ». Quant à Peña Parra, qui a remplacé Becciu, il est directement responsable des affaires financières, et ce depuis 2018. Aujourd’hui, il explique, dans la Repubblica, qu’il a pris conscience de la gravité de l’affaire de Londres en 2019 par une lettre anonyme glissée sous sa porte, qui faisait état de faits de corruption. Au Vatican, la communication est rapide et directe, la discrétion assurée.
On pourrait encore ajouter, par exemple : Alessandro Noceti, ancien banquier du Crédit Suisse qui aurait recommandé Mincione à Crasso, et touché moult commissions (on en signale une de 700 000 livres sterling), ou Luciano Capaldo, actuel gestionnaire unique de l’immeuble de Chelsea, mais aussi ancien collaborateur de Torzi, accusé par ailleurs de l’avoir espionné. Pour les amateurs de pêche en eau trouble, il y a là une mine d’or !
Des contrôleurs mis en cause
L’avocat fribourgeois René Brülhart, surnommé le James Bond suisse pour son élégance, était, de 2012 à 2019, président de l’Autorité d’information financière (AIF) qui devait traquer les transactions suspectes au sein de la banque du Vatican, mais aussi d’autres entités du Saint-Siège (cette expression vise en général la Secrétairerie d’État, jusque-là exonérée de tout contrôle). Les magistrats du Vatican ont estimé que le gendarme financier avait « négligé les anomalies de l’opération de Londres ». Il est pour cette raison accusé d’abus de pouvoir. On lui reproche aussi d’avoir occupé un poste de consultant auprès de la Secrétairerie d’État, ce qui lui vaut d’être poursuivi pour conflit d’intérêts. On comprend, étant donné les positions prises par la Secrétairerie d’État vis-à-vis des organismes régulateurs, que sa double casquette jette sur lui une suspicion. Mais on voudrait comprendre ce qu’est un conflit d’intérêts entre deux entités du même état, et qui l’avait nommé et donc placé dans cette situation.
D’ailleurs, dès l’annonce de son procès, René Brülhart s’est dit innocent. Il assure avoir toujours exercé ses fonctions « avec loyauté et dans l’intérêt exclusif du Saint-Siège et des organes qui le représentent », être victime d’une erreur de procédure qui sera immédiatement clarifiée dès que la défense sera en mesure d’exercer ses droits. Les accusations contre lui « disparaîtront comme la brume au soleil ». À l’issue de son mandat, le Saint-Père l’avait publiquement « remercié pour les services qu’il avait rendus ces dernières années ».
Le Promoteur de Justice a « estimé que le comportement de l’AIF en la personne de son directeur et de son président a gravement violé les règles fondamentales de surveillance », ce qui implique son directeur, Fabrizio Di Ruzzo, qui fut l’adjoint de René Brülhart. Il est accusé comme lui d’avoir failli à sa mission de protéger les intérêts du Vatican et d’avoir donné au courtier Torzi un « avantage injustifié » (acte d’accusation). Fabrizio Di Ruzzo aurait, lui aussi, « négligé des anomalies de l’opération de Londres » alors qu’il en était (toujours d’après l’acte d’accusation) directement informé. Il est aussi accusé d’avoir détourné des fonds en utilisant sa carte de crédit officielle et d’avoir divulgué des informations confidentielles. Lui aussi « a toujours agi dans le respect le plus scrupuleux de la loi et de ses devoirs professionnels, dans l’intérêt exclusif du Saint-Siège ».
Des procédures un peu étranges
On aura noté que c’est un motu proprio (décision personnelle et sans appel du pape lui-même) tout récent qui permet de poursuivre un cardinal qui, auparavant, aurait été quasiment intouchable. Voilà qui ressemble à une mesure de circonstance qui serait dénoncée dans un État de droit, et cela a été relevé. Ce n’est pas tout.
Quand l’Institut des Œuvres de la Religion (IOR) soulève, derrière une demande de prêt émanant de la Secrétairerie d’État, l’incroyable imbroglio dont nous parlons, une perquisition de la Secrétairerie d’État est décidée. Décidée par François qui donne carte blanche au commandant des gendarmes Domenico Giani. Une perquisition sans beaucoup d’égards suivie de la mise à l’écart de cinq fonctionnaires dont, à la suite d’une fuite, on publie les noms et photos. Ce qui vaudra à Giani d’être démis de ses fonctions. On est loin des pratiques d’un État de droit. Quand le Vatican fait arrêter Cecilia Marogna, à Milan, la justice italienne conclut à la nullité de la requête du Vatican sur le fond comme sur la forme. Tous les mandats d’arrêt sont levés. Enfin, en 2021, la tentative de faire saisir les avoirs de Torzi en Grande-Bretagne se termine par un désastre judiciaire. Une nouvelle procédure contre Torzi, en Italie cette fois, a aussi été refoulée.
Deux raisons à tous ces déboires et ces anomalies : le manque d’expérience de la justice du Vatican pour fonctionner selon le droit public « normal » et la faiblesse de ses moyens [2], le caractère de monarchie absolue de l’État du Vatican. Quand sont réunis dans une même personne les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, comment faire fonctionner un État de droit ? Le pape seul fait la loi et prend les décisions : on n’est pas loin de l’arbitraire. Pour changer cela, il faudra plus qu’un procès, même spectaculaire.
Ouvert le 27 juillet, le procès a été ajourné au 5 octobre. De nombreuses demandes ont été opposées par les avocats. Les rescrits (décrets) du pape, relatifs à la procédure, ont été contestés, mais les promoteurs de justice (procureurs) ont fait valoir que ces rescrits émanaient de la volonté suprême (pouvoir absolu) du pape. Les avocats de la défense parlent de tribunal spécial et de procédure ad hoc et dénoncent notamment l’absence d’enregistrement des déclarations de Perlasca, un des grands absents dont nous allons parler maintenant. Le promoteur de justice a répondu le 9 août que cette demande était irrecevable : les enregistrements auraient été effectués aux seules fins d’éviter toute contestation, mais leur divulgation pourrait porter préjudice aux personnes. Or, c’est considéré comme crucial pour le cardinal Becciu.
Quelque chose de pourri
« Il y a quelque chose de pourri au Vatican » : ces termes figurent dans l’acte d’accusation. Les accusés sont qualifiés d’acteurs d’un « système pourri, prédateur et lucratif ». Les montages inextricables des financements mis en œuvre montrent que l’affaire de Chelsea n’est pas seulement une mauvaise affaire, une erreur de gestion. Ils passent par le Luxembourg, Jersey, et Malte, paradis fiscaux, la Suisse, l’Italie évidemment et Londres. L’Espresso se dit en possession d’informations selon lesquelles le Vatican utiliserait depuis des années des fonds d’investissement dans ces pays.
Un compte personnel de Enrico Crasso est l’objet d’une enquête à Miami. Le 6 août La Repubblica fait état d’un rapport de Peña Parra destiné au promoteur de justice, selon lequel Crasso était le « driver » d’un système de commissions non officielles qui ont conduit au pillage des finances de la Secrétairerie d’État. Des millions et des millions d’euros ont été versés sur un compte bancaire à Saint-Domingue, auquel auraient eu également eu accès Tirabassi et Perlasca. Le rapport parle d’un repaire de serpents, d’un groupe de pouvoir enraciné et protégé, capable d’instaurer un système impénétrable construit autour du mensonge, et alimenté par le « clientélisme et le favoritisme ».
Le procès qui vient de s’ouvrir sera-t-il la fin de l’histoire ? Il est apparu récemment des implications des mêmes financiers dans le domaine de la santé. D’obscures opérations de titrisation, un crédit jamais remboursé, mettent en difficulté un hôpital au point qu’il a été mis en vente : où l’on retrouve Fabrizio Tirabassi, Mgr Carlino (qui fut adjoint de Becciu) et Torzi. De l’hôpital Gemelli où il était soigné, François s’en est ému : « Dans l’Église, il arrive parfois qu’une institution de santé, en raison d’une mauvaise gestion, ne se porte pas bien économiquement, et la première idée est de la vendre, mais la vocation de l’Église n’est pas d’avoir de l’argent, mais de rendre service ». Cet épisode signale que l’affaire Becciu, certes énorme par son amateurisme et ses conséquences, n’est pas un cas isolé.
À quoi un tel procès pourrait-il conduire ?
Le procès s’est installé de manière un peu improvisée dans une salle du musée du Vatican. Sur les dix prévenus, deux seulement sont présents, dont le cardinal Becciu qui dit être venu par obéissance, à la demande du pape. Les chefs d’inculpation couvrent à peu près tous les délits financiers : corruption, détournements de fonds, blanchiment d’argent et autoblanchiment, faux en écriture publique et privée, abus de pouvoir, violation du secret professionnel. Le cardinal est accusé de détournement de fonds, d’abus de pouvoir et de subornation de témoin. Un tel procès a toutes les chances d’être long, et même très long, étant donné les multiples implications croisées dont nous n’avons pu donner qu’un aperçu. Si la procédure italienne est suivie, toute décision pourra faire l’objet d’appels, à deux niveaux. On parle de plusieurs mois, c’est surement très optimiste. Un enlisement n’est pas impossible.
Ce procès revêt une importance capitale. On dit que c’est le « procès du siècle », un tournant radical dans l’administration de la justice au Vatican. Il apparaît comme la croisée des chemins entre la nouvelle donne que veut insuffler le pape François dans la conduite des affaires économiques et financières dont nous avons survolé le sens et l’ampleur, une révolution destinée à mettre fin à un fonctionnement qui relevait plus d’arrangements hors de tout contrôle que d’une saine gestion. Des mesures fortes ont été prises qui ne visaient pas que la banque du Vatican, mais dépossédaient aussi la Secrétairerie d’État de ses ressources financières qu’elle utilisait comme bon lui semble, même le denier de Saint Pierre. Il s’agit en même temps de mettre fin à l’impunité qui allait de pair avec le désordre institutionnel. D’où l’accusation contre un cardinal, censée démontrer qu’on n’est plus à l’abri d’un titre. Ce procès doit marquer un changement de fond, sans retour. Il n’est pas anodin que le pape ait nommé comme président du tribunal pénal Giuseppe Pignatone qui s’est illustré dans la lutte contre la mafia.
Les effets d’annonce n’ont pas été négligés. Le 3 juillet, on annonce l’ouverture du procès pour le 27 : un peu irréaliste, car on sait bien qu’un procès de cette ampleur ne peut se dérouler en plein été, mais cela fait choc. Quatre jours avant l’ouverture officielle, les responsables financiers montaient au créneau. Sur le thème de la transparence. L’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique (APSA) a publié son bilan 2020 accompagné d’un rapport détaillé. Son président, l’évêque Nunzio Galantino, a souligné que rendre public pour la première fois le bilan de l’entité qu’il dirige « est certainement un pas en avant dans la ligne de la transparence et de l’échange… Il s’agit d’une nouvelle culture ». Dans le même temps, le Secrétariat à l’économie, par la voix de son président, Juan Antonio Guerrero Alves, a publié pour la deuxième année son bilan consolidé pour 2020, meilleur que prévu du fait de diverses économies. Celui-ci insiste sur la recherche de transparence : « Nous venons d’une culture du secret, mais nous avons appris qu’en matière économique, la transparence nous protège plus que le secret… Nos énergies sont orientées vers une administration crédible et fiable guidée par les processus de rationalisation, de transparence et de professionnalisme requis également par le pape François ».
Pourtant l’issue du procès reste incertaine. Son objet précis vise la mise au jour d’un imbroglio dont on ne connaît pas aujourd’hui les limites. Entre les vices de procédure vrais ou supposés, la complexité des montages financiers, la confusion des arguments, jusqu’où des responsables au plus haut niveau peuvent-ils arguer d’avoir été floués, sans encourir l’accusation d’incompétence, voire d’incurie ? Quant au choix des personnes mises en cause, on imagine mal comment Parolin et Peña Parra pourraient s’en tenir à leur protection actuelle. Perlasca qui n’est pas mis en cause parce qu’il a raconté aux juges ce qu’il savait, mais qui a pourtant signé le contrat avec Torzi, est-il définitivement dégagé de tout souci ?
Qu’est devenu le message ?
Dans les débats à venir, tous les accusés prétendent pouvoir prouver leur innocence. Ils disent tous avoir des choses à dire. On peut s’attendre à ce qu’apparaissent bien des éléments nouveaux, peut-être de nouvelles têtes, et que certains arguments de l’accusation soient finalement fragiles devant un tribunal. Il sera intéressant par exemple de suivre la défense de Torzi qui se retranche derrière des contrats. Becciu, l’accusé de haut rang dans la hiérarchie de l’Église, a entraîné le Saint-Siège dans une aventure financière hautement risquée, manifestement mal évaluée, avec des concours extérieurs pas très recommandables, et des personnes de son entourage plus intéressées par leurs intérêts que par ceux de l’Église. Il se retranchera derrière la lettre de Parolin qui lui donne carte blanche. Cette affaire apparaît comme une énorme dérive du « système Becciu ». Mais on peut lui faire confiance pour mouiller du monde, ou menacer de le faire. Ce procès est le fruit d’une haute ambition : celle de changer les us et coutumes du Vatican, en matière financière et en matière judiciaire. Comme nous l’avons signalé, le fonctionnement d’une monarchie absolue n’est pas le cadre rêvé pour établir un État de droit au sens commun du terme. Déjà certains font interférer la justice des hommes et la justice de Dieu. On se demande ce que Dieu pourrait bien venir faire dans une telle histoire. Ceci nous amène à remarquer que, ni parmi les protagonistes ni parmi les commentateurs, nous n’avons trouvé le moindre questionnement sur le rapport au message de l’Évangile. Alors, osons : qu’en aurait pensé Jésus de Nazareth [3] ? Le Vatican semble être réduit à ce qui reste des États Pontificaux. Qu’est devenu le message ?
Notes :
[1] Tribunal suprême du Saint-Siège.
[2] Seul le président est à plein temps. Les autres juges, italiens, sont mis à disposition selon les possibilités.
[3] Un livre vient de sortir (déjà !) qui s’intitule « Les marchands du Temple » : Mario Gerevini, Fabrzio Massaro : Il mercanti nel tempio, Ed Solferino
Source : Golias Hebdo n° 685