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Quelques questions sur « Le chemin féminin »

Accueil Opinions & Débats Éditorial Quelques questions sur « Le chemin féminin »
ÉditorialOpinions & Débats
NSAE22 septembre 20220 Commentaire

Par José Arregi

Galo Martínez de la Pera poursuit sa réflexion solitaire sur la communauté, la construction de la citoyenneté et la culture basque, le féminisme, l’avenir de l’humanité et de l’humanisme. Il le fait avec densité et brio. Il vient de publier Emearen bidea supergizakiaren aroan (« La voie féminine à l’ère du surhomme ») (Alberdania 2022), écrit dans un style excellent : profond et agile, riche en éclats, et méticuleusement tissé du début à la fin.

https://www.diariovasco.com/culturas/libros/emearen-bidea-supergizakiaren-20220615143619-nt.html

L’auteur est bien conscient de la direction que prend le monde aujourd’hui et des graves dangers qui le guettent. Il tire la sonnette d’alarme sur les terribles blessures infligées à l’humanité et à certains peuples, des peuples diminués et privés de leur être, des êtres humains diminués et privés de leur dignité, et sur l’avenir encore plus désolant qui nous menace. On doit lui être reconnaissant pour ses efforts, et je suis d’accord avec lui dans l’ensemble. Mais, parmi les lumières, je trouve aussi des enchevêtrements. Je vais évoquer cinq grandes questions qui me viennent à l’esprit :

1. Le surhomme de Nietzsche est-il inhumain ? Le terme surhomme nous ramène à Nietzsche, un penseur brillant et prophétique. Il y a 150 ans, dans Ainsi parlait Zarathoustra, il annonça la venue du surhomme. Sur le chemin de son plein épanouissement, dit-il, l’esprit humain traverse trois métamorphoses : il devient d’abord un chameau, puis un lion, puis un enfant. Le chameau chargé et soumis doit devenir un lion libre : montrer ses dents acérées, secouer les fardeaux que les puissances oppressives, notamment le christianisme et les autres religions, lui ont imposés. Dire NON, être libre. Maintenant, afin d’accéder à sa pleine puissance, le lion fort doit devenir un enfant qui joue, innocent, créatif. Dire OUI à tout son potentiel, être enfant.

Enfant ! Galo Martínez, cependant, utilise le mot surhomme comme un symbole du désir de pouvoir capricieux, nihiliste et illimité. Hitler en serait l’incarnation. Ou Staline. N’importe quel dictateur. Et en ce XXIe siècle, plus précisément, il s’agirait de cette espèce transhumaine qui, grâce à la biotechnologie et à l’infotechnologie, voudrait créer Facebook, Amazon, Google…, une machine inhumaine qui transformerait l’être humain en dieu, un être transhumain qui vaincra à jamais la maladie et la mort, un cruel dictateur absolu qui, doté de conscience et d’une liberté impitoyable, soumettra cette humanité normale qui souffre de la maladie et de la mort. Le cauchemar d’Aldoux Huxley. Le suicide de l’être humain et, en définitive, la ruine de tous.

Je suis tout à fait d’accord sur le fait que la création de ce monstre sombre est le plus grave danger auquel l’humanité est confrontée. Mais je demande : le surhomme que Galo Martínez comprend dans le sens le plus négatif a-t-il quelque chose à voir avec celui de Nietzsche ? Pas à mon avis. En effet, Nietzsche a proclamé le surhomme dans le sens le plus positif, comme la plus haute potentialité dont l’espèce humaine est dotée : la conscience en communion, la liberté solidaire, la bonté heureuse. Un surhomme enfant.

2. Harari, prophète du surhomme inhumain ? Les disqualifications que Galo Martínez lance contre Yuval Noah Harari, le jeune historien et penseur israélien me semblent encore plus injustes. Il l’accuse de « légitimer et justifier le nazisme », de vouloir détruire la démocratie et les droits de l’homme. « Il est évident, affirme-t-il, que le surhomme de Harari porte le totalitarisme sous le bras ».

J’ai lu attentivement plus de 1500 pages de Harari, et ce qui est clair pour moi, c’est que Galo Martínez n’a pas compris l’écrivain israélien. Parce que ce dernier ne défend pas le surhomme technologique tout-puissant Homo deus. Il se limite à décrire le monstre (robot ou cyborg) immortel et totalitaire que les élites économico-militaires peuvent créer ; et il nous avertit du plus grand défi du XXIe siècle, du grave danger que ne se produise le désastre le plus apocalyptique : que le monstre que nous sommes en train de nourrir transforme la majorité des êtres humains en une masse inutile… La lecture de Galo Martínez me laisse stupéfait.

3. La science et les médecins, esclaves du surhomme ? La pandémie de COVID-19, affirme-t-il également, a permis d’appliquer un « totalitarisme sanitaire », avec l’arme de la peur. Et « la réponse à toutes nos craintes a un nom : le vaccin ». Tout cela « subordonné aux profits du capitalisme financier ». Je trouve particulièrement dures les accusations qu’il porte contre ceux qui ont été les héros de la pandémie, les personnels de santé. « La majorité des médecins sont presque unanimement favorables à cette stratégie totalitaire ». En tant qu’« armée et police de la santé », ils forment « un réseau répressif », avec « l’armée et la police de la santé ». Ma mémoire me ramène aux milliers et milliers de médecins, d’infirmières et à tout le personnel de santé qui ont risqué ou donné leur vie pour sauver la nôtre. Qu’eux tous nous pardonnent.

4. Révolution culturelle sans politique ? Je suis d’accord avec la « politique négative » proposée par Galo Martínez, à savoir, le rejet de la politique du surhomme et de l’État autoritaire qui la sous-tend. Je suis d’accord pour dire que nous devons mener une révolution culturelle, en redécouvrant les sources vitales originelles de la langue, en récupérant l’âme et l’usage de la langue, en respirant l’esprit des mythes, des rites, des fêtes, de la musique et de la terre. Mais je trouve plus que discutable l’opposition entre révolution culturelle et révolution politique, et l’affirmation que « la révolution se situe en dehors de la sphère politique » ou que « la vraie communauté ne peut pas se constituer par la politique ». Comment veux-tu réaliser la « politique négative » que tu préconises sans pratiquer une sorte de politique positive ? Comment rendre possible une conscience humaine plus large, la sensibilité, la proximité, la compassion, l’enfance adulte…, sans promouvoir des institutions plus humaines (politiques, qu’on le veuille ou non), sans organiser la recherche scientifique, l’éducation, les services de santé ou les transports ? Il est essentiel de dire NON ; il est également essentiel de dire OUI.

5. Où sont les hommes sur le chemin féminin ? Pour aller de l’avant, Galo Martínez propose « le chemin féminin ». Là encore, je suis d’accord avec ce que je crois comprendre : nous avons besoin de l’égalité des genres, de la communauté des êtres humains vulnérables et mortels, en chair et en os, de la révolution de la compassion. Mais certaines déclarations me déroutent. Par exemple, que « la vie est en soi féminine », que « la priorité du féminin doit être reconnue », que « seul le mouvement féministe occupe la place originelle de la révolution », ou qu’il place l’attention, la fête, la musique, la danse, la compassion, le sourire enfantin ou la logique de la vie, ainsi que « la fête des Basques», dans le chemin féminin. Seulement le féminin, et pas aussi le masculin ?

Y aura-t-il un choix à faire entre la soumission au mâle et la soumission à la femme ? Le chemin devra-t-il être soit masculin, soit féminin ?  Non, mais plutôt féminin et masculin, toutes les orientations sexuelles et identités de genre, compagnons de route, sans subordination ni frontières, car le chemin de chacun.e est aussi celui de tous les autres. Parce que rien ni personne n’est sans l’autre, sans tous les autres. Dans tous les atomes du monde, le pôle positif du proton et le pôle négatif de l’électron se complètent, et tous deux donnent naissance à la danse créatrice de l’univers.

Source : https://josearregi.com/fr/quelques-questions-sur-le-chemin-feminin/

Traduction par Dominique Pontier

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