LISTE DES ARTICLES PUBLIÉS du 29 janvier au 4 février 2024
LISTE DES ARTICLES PUBLIÉS du 22 au 28 janvier 2024, publié le 29 janvier 2024 (Archives)
Le féminisme, une chance pour l’Église, publié le 29 janvier 2024 (Opinions et débats – Éditorial). Patrice Dunois-Canette.
Qu’est-ce qu’une Église « bonne » ? Voilà une question importante. La raison d’être de l’Église, et donc son avenir, dépend de ce qu’a voulu et veut Celui qui l’a fondée. Mais elle dépend surtout de la réponse qu’ont fait, que font à cette question ceux qui ont cru, croient que l’Église leur était, leur est confié et qui l’ont organisé, l’ont gouverné, l’organise et la gouverne parce qu’ils en auraient, seuls ou à peu près, les aptitudes naturelles, les prédispositions ontologiques.
« Bonjour de Gaza la détruite et Gaza la dévastée » : le message sans haine de Ziad Medoukh, publié le 30 janvier 2024 (Faire société autrement – Témoignages).
Ziad Medoukh vit et travaille à Gaza comme professeur de français, il y est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa. Témoin infatigable sur Gaza et la Palestine, il a adressé le 26 janvier depuis Gaza ce témoignage poignant.
Vatican : la « révolution culturelle » selon François, publié le 31 janvier 2024 (Faire Église autrement – Ouvertures). René Poujol.
Et si Christoph Théobald finissait par nous rendre optimistes sur l’issue du Synode…
Théologie de la libération palestinienne : contre le colonialisme et le génocide, publié le 1er février 2024 (Opinions et débats – Éditorial). Juan José Tamayo.
Face au génocide perpétré par Israël contre Gaza, qui a conduit à l’assassinat de quelque 23 000 personnes, je vais proposer une réflexion sur la théologie de la libération palestinienne – peu connue en Occident – et que je place parmi les théologies décoloniales, dans mon livre Teologías del Sur. El giro descolonizador (Trotta), Cette théologie a joué un rôle fondamental dans la dénonciation du colonialisme auquel la Palestine a été soumise par l’État d’Israël depuis sa création il y a 75 ans, avec la collaboration des États-Unis, et dans la condamnation du massacre actuel qui réduit la bande de Gaza en ruines et élimine chaque jour des centaines de vies humaines.
Un soutien personnel, et non institutionnel, au pape François, publié le 3 février 2024 (Opinions et débats – Éditorial). José Arregi.
J’ai accepté d’exprimer mon soutien au pape François, non sans réticence. « Il s’agira d’un soutien personnel, pas d’un soutien institutionnel », ai-je prévenu. Je m’explique : ma réticence n’a rien à voir avec sa personne en tant que telle, mais avec la figure institutionnelle – la papauté absolue – qu’il continue à représenter, avec le modèle clérical et masculin de l’Église médiévale qu’il continue à défendre, et avec le magistère théologique prémoderne qu’il continue d’exercer.
La ruine de l’Église est la faute des libéraux, publié le 3 février 2024 (Faire Église autrement – Textes critiques). Robin Meyers (pasteur de l’Église Unie du Christ, professeur à l’université d’Oklahoma, États-Unis).
Tim Keller, pasteur de l’église presbytérienne du Rédempteur à New York, décédé le 19 mai 2023, vient de publier un essai [1]expliquant de façon catégorique que l’Église est en train de disparaître par la faute des progressistes libéraux qui dissolvent le fondement surnaturel de la foi et confondent celle-ci avec une idéologie séculière et individualiste qui marginalise la présence divine – pour ne pas parler de la Croix.
L’expert en abus du Vatican affirme que la fin du célibat des prêtres pourrait empêcher une « double vie », publié le 4 février 2024 (Faire Église autrement – Ouvertures). Joshua J. McElwee.
L’un des principaux responsables doctrinaux de l’Église catholique a réitéré son appel inhabituel à l’institution mondiale pour qu’elle envisage de mettre fin à l’exigence millénaire de célibat des prêtres, affirmant que l’autorisation du mariage des prêtres pourrait être un moyen d’empêcher les ecclésiastiques de mener une double vie dangereuse.
5e dimanche du temps ordinaire, publié le 4 février 2024 (Faire Église autrement – Visages d’Évangile).
La liturgie des messes propose chaque fois des textes sortis de leur contexte. Cette façon de présenter premier testament, épîtres et évangiles nuit à leur compréhension. Alors la plupart du temps on fait quelques considérations morales qui laissent de côté le sens porté par ce qu’on a lu. En ce dimanche, ce défaut est tout à fait présent.