LISTE DES ARTICLES PUBLIÉS du 21 au 27 juin 2021
LISTE DES ARTICLES PUBLIÉS du 14 au 20 juin 2021, publié le 21 juin 2021 (Archives).
L’été au potager, publié le 21 juin 2021 (Opinions et débats – Éditorial). Par Jacques Musset.
L’été au potager, c’est le triomphe de la vie. Tout ce qui a été semé et planté (presque tout, restons modestes) s’épanouit sous l’effet conjugué et bienfaisant du généreux soleil, de la pluie du ciel ou de l’eau du puits.
La démission du Cardinal Marx : un pavé dans la mare, publié le 22 juin 2021 (Opinions et débats – Éditorial). Par Régine et Guy Ringwald).
Sa lettre de démission portait quelque chose d’une colère, d’une violence même. Puiser le titre de cet article dans une formule choc de sa lettre n’était pas possible : il y en a plusieurs, toutes très fortes, toutes très signifiantes, éclairant la question de différents regards, ou plutôt d’un même regard, mais qui embrasse la crise sans faux-fuyant, sous tous ses aspects. La question ? L’angle d’attaque est bien la crise des abus, mais la « proclamation » du cardinal va heureusement bien au-delà : la remise en cause de l’édifice. Voilà que le mot « systémique » est prononcé par une des plus hautes autorités de l’Église catholique.
L’archidiocèse d’Avignon libéré de 18 années d’une direction abusive, publié le 23 juin 2021 (Faire Église autrement – Textes critiques).
Le nouvel archevêque d’Avignon devra remédier à une grave crise de confiance laissée par un prédécesseur qui est resté en place pendant près de deux décennies.
L’Église, « dans une impasse » ou au point « mort » ? publié le 24 juin 2021 (Opinions et débats – Éditorial).
Le mot impasse, employé en français pour traduire la pensée du cardinal Reinhard Marx, dans sa lettre de démission adressée au pape François, ne laisse pas de m’interroger, même si, depuis, le pape a refusé cette demande.
UNE « RÉVOLUTION IGNORÉE », publié le 25 juin 2021 (Faire Église autrement – Visages d’Évangile). Par José Antonio Pagola.
Jésus a adopté une attitude si surprenante envers les femmes que même ses propres disciples en ont été déconcertés. Dans la société juive de ce temps-là, dominée par les hommes, il n’était pas facile de comprendre la nouvelle attitude de Jésus, qui accueillait les hommes et les femmes dans sa communauté de disciples sans discrimination. S’il y a une chose qui ressort clairement de sa manière d’agir, c’est que, pour lui, les hommes et les femmes ont une égale dignité personnelle, sans que les femmes soient obligées d’être objet de domination de la part des hommes.
Déclaration de repentance et d’espoir publié le 25 juin 2921 (Faire société autrement – Témoignages).
La déclaration ci-dessous a été écrite dans l’urgence par de jeunes adultes palestiniens chrétiens de l’ensemble des territoires d’Israël et de Palestine pour exprimer leur repentir et leur espoir face aux injustices qui se poursuivent. Si vous adhérez à cette déclaration, merci de la partager.
Le G7 légalise le droit de frauder, publié le 26 juin 2021 (Faire société autrement – Économie et société). Par Thomas Piketty.
Les ministres du G7 ont annoncé le week-end dernier leur intention d’appliquer un taux minimal d’imposition de 15 % sur les profits offshore des multinationales. Soyons clairs : si l’on en reste là, il s’agit ni plus ni moins de l’officialisation d’un véritable permis de frauder pour les acteurs les plus puissants. Pour les petites et moyennes entreprises comme pour les classes populaires et moyennes, il est impossible de créer une filiale pour délocaliser ses profits ou ses revenus dans un paradis fiscal. Pour tous ces contribuables, il n’existe pas d’autre choix que de payer l’impôt de droit commun. Or si l’on additionne l’impôt sur le revenu et les bénéfices et les prélèvements sociaux, les salariés comme les indépendants petits et moyens se retrouvent à payer dans tous les pays du G7 des taux nettement supérieurs à 15 % : au moins 20-30 %, et souvent 40-50 %, voire davantage.
Lettre ouverte à la presse religieuse en France, publié le 27 juin 2021 (Opinions et débats – Éditorial). Par Robert Ageneau, Robert Dumont et Jacques Musset, de l’équipe « Pour un christianisme d’avenir ».
Il est admis qu’aujourd’hui la pratique dominicale, comme marqueur d’appartenance active à l’Église catholique romaine, est tombée à environ 2 % de la population en France, contre 25 à 30 % il y a soixante ans. C’est dire qu’un nombre considérable de personnes, et pas uniquement parmi les plus jeunes, s’est détaché, souvent sur la pointe des pieds, de l’Église catholique. Parmi cette masse, certains sont devenus des athées du Dieu de leur enfance, des agnostiques sévères ou des indifférents tranquilles. Chacun s’y reconnaîtra. À côté, il y a pourtant une population non négligeable qui cherche, elle, une autre manière de croire, une autre façon de se comporter comme chrétiens.